21/05/05 (B299) LDDH : appel international urgent du Président de la LDDH pour la libération de Mohamed Omar Waberi, poète et membre du MRD.

NOTE D’INFORMATION
DU 21 MAI 2005
SUR LA DETENTION ARBITRAIRE DE
MOHAMED OMAR WABERI

« La Paix et la justice sont aussi inséparables que le souffle et la vie » proclame l’Accord de Paix signé à Paris le 7 février 2000 entre le Frud-armé et le gouvernement.

Accord de Paix jusqu’à présent bafoué et une Justice encore bridée par la volonté politique d’un premier magistrat.

La sanction populaire, lors des dernières présidentielles, est unique dans les annales de notre pays, avec un taux de participation très insignifiant. Même, les médias gouvernementaux (RTD en particulier) n’ont pas osé visualiser et diffuser l’inexistence de queues devant les Bureaux de votes.

Ces élections présidentielles ont aussi été uniques par la violence de ses répressions, durant la période électorale, le jour du scrutin et après, par :

1. des mesures dégradantes, avec les arrestations en cascades des membres des Partis politiques de l’Union pour l’Alternance Démocratiques (UAD), avant et pendant le scrutin.

2. des humiliations, avec les détentions arbitraires dans la prison de Gabode avant et après le 8 avril 2005, jour du scrutin, des cadres et d’un poète des Partis politiques de l’Opposition de l’UAD.

3. des violations illégales d’un siège de l’UAD, entraînant violences physiques, coups et blessures, par les Forces de répressions.

Faut-il considérer ces arrestations politiques flagrantes et abusives, (à caractère et pour des consommations électorales) comme étant :

– la coloration de basses tentatives « de monnaies d’échanges »

Malgré la vacance de pouvoir, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) avait saisi « l’ancien » Ministre de la Justice par lettre du 12 mai 2005, afin qu’il use de son influence, dans le strict cadre de la légalité des procédures carcérales, et que M. Mohamed Omar Waberi du MRD soit libéré directement de la prison, comme les trois autres cadres de l’UDJ, eux aussi arbitrairement détenus durant plus d’un mois puis libérés, en leur ouvrant les portes de la prison, sans aucune tracasserie judiciaire .

Rappelant toutefois, qu’au lendemain des élections présidentielles le candidat se disant officiellement « élu » avait affirmé dans une conférence de presse télévisée, qu’aucune arrestation politique n’avait eu lieu avant et pendant le scrutin.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel pressant à tous les défenseurs des Droits de l’Homme pour faire pression sur la Justice djiboutienne, afin que Mohamed Omar Waberi poète et membre du MRD soit rapidement libéré.

M. NOEL ABDI Jean-Paul