20/10/05 (B320) Le 15 octobre 2005 des bandits criminels ont abattu un jeune médecin…
La population de Djibouti ville ne se sent plus en sécurité. Depuis un
certain temps des bandes criminelles organisées s’attaquent à la population
en plein centre ville. La belle rue de Venise est devenue un lieu
d’agression. Cette rue où la fraîcheur du vent et l’odeur de la mer rouge
se combinent pour donner un parfum de liberté.
Je suis allé passer
mes vacances à Djibouti et c’est l’endroit par excellence où les
djiboutiens se promenaient la nuit pour bénéficier de la fraîcheur nocturne. Un mélange des projecteurs du port et de la lumière bleu-vert de la mosquée
avec le reflet de la mer qui lui donnent une beauté incomparable .
Malgré cette beauté, cette rue est devenue un cauchemar pour les
Djiboutiens et leurs familles. Le premier danger vient des camionneurs
éthiopiens qui conduisent très mal en pleine ville. Le second danger est
un parking situé près de la rue. Les bandes des criminelles ont établi
leurs quartiers dans ce parking. Il y aussi un espace très grand qui sépare le
quartier d’Arhiba et cette rue que les bandits éthiopiens utilisent.
Plusieurs fois les gens de quartier d’Arhiba et de Maka ont alerté les
autorités de ce danger.
Le 15 octobre 2005 les bandits criminels ont abattu un jeune médecin qui
prenait l’air avec sa femme dans cette rue. Le jeune médecin était dans sa
voiture lorsqu’il a été attaqué à l’arme blanche, vendredi soir par un
groupe de bandits sur la route de Venise.
Quel dommage de perdre un jeune
médecin ainsi.
Il très est important d’irradier ces criminels de notre
ville. Je tiens à présenter mes sincères condoléances à toute la famille du
Feu Dr Gouled Houssein Gouled qui nous a quitté le 15 octobre 2005 après
avoir été sauvagement poignardé par une bande d’éthiopiens. Que Dieu l’accueille dans
son jardin au paradis amen.
ainsi…, un pays où son peuple ne peut avoir le minimum de
sécurité. Serait-ce trop demander que de placer quelques agents de la sécurité sur ces
zones critiques (rue de Venise et autre)?? C’est consternant qu’un jeune perde sa
vie pour une cause aussi stupide que désespérante.
Comment se fait-il que des secteurs comme la route de Venise à peine situé à
200 m du palais présidentiel soient livrés à des groupes de criminels ?
Par cette occasion, je lance un appel au Ministre de l’intérieur pour qu’il assume ses responsabilités et qu’il mette sur pied une comité de crise pour éradiquer le banditisme à
Djibouti ville.
Monsieur le
Ministre si vous ne prenez pas vos responsabilités, les Djiboutiens vont
s’armer pour se protéger. Dans notre pays, il y a trop des policiers qui
s’occupent de la politique au lieu de la sécurité du public. La police
politique devrait focaliser ses actions sur les bandes criminelles organisées au
lieu de s’acharner sur les pauvres Djiboutiens.
Dans l’état actuel, nous sommes sur une pente très dangereuse. Si la
tendance se confirme dans cette direction( l’agression continue) , la
population sera obligée de s’organiser pour prendre sa défense en mains.
Il faut prendre les actions suivant :
1. Renforcer le contrôle des camionneurs éthiopiens au niveau
d’entrée sur le territoire djiboutien
2. Effectuer une chasse quotidienne aux illégaux étrangers
3. le retour de la police civile
4. Créer une poste de police dans ce coin.
5. passer une loi qui interdit de louer une maison aux illégaux
étrangers
Citoyen Djiboutien
_________________________________ Note de l’ARDHD
Nous sommes en phase avec ce lecteur, sauf sur le point des étrangers. On ne peut pas prendre des mesures radicales et systèmatiques contre tous les étrangers. Certains sont dangereux, mais est-ce une raison pour le faire payer à ceux qui souffrent et qui n’ont plus de patrie ?
Il ne faut jamais rejeter tous les crimes sur les étrangers : c’est une accusation terrible et c’est trop facile. Cela ne veut pas dire que nous ne soyons pas émus par la mort de ce jeune médecin et nous présentons nos condoléances à sa famille.