24/03/06 (B343-A) La France, patrie auto-proclamée officiellement des Droits de l’Homme a de bien curieuses méthodes à mettre en pratique. Préfère-t-elle dérouler le tapis rouge pour un ancien tortureur djiboutien qui est accueilli pendant neuf mois dans la prestigieuse Ecole de Guerre et refuser une demande d’asile justifiée, à l’une des victimes des militaires ?

Ce n’est pas la première fois que le Gouvernement français « se vautre » dans la contradiction, mais il y a des limites quand même !

On vient de nous informer que la demande d’asile formulée par Abdoulkader Mohamed Guidar vient d’être rejetée par la Préfecture du Finistère. Une énorme mobilisation est en cours pour lui apporter aide et soutien.
Le Maire de Brest a écrit personnellement au Préfet pour lui demander de revoir sa position : de nombreux élus rejoignent le mouvement populaire pour la Défense de Mohamed Guidar et de sa famille.

La contradiction française, honteuse et inacceptable

D’un côté :

le Lt-Colonel Zakaria Hassan Aden, ancien responsable du Commando de la Torture à Djibouti est reçu « en grandes pompes » par l’Armée pendant 9 mois au sein de l’Ecole de Guerre, afin de parfaire sa formation ...

De l’autre côté :

Abdoukalder Mohamed Guidar, ancien torturé par des militaires djiboutiens, se voit refuser une demande légitime d’asile …

On se souviendra qu’Aboulkader Mohamed Guidar, ancien enseignant et syndicaliste à Djibouti, avait été arrêté et torturé gravement par les forces de la répression, sous commandement militaire djiboutien.

Traumatisé par les sévices qu’il avait enduré pendant plusieurs jours, Mohamed Guidar avait réussi à fuir le pays et il est arrivé en France. Réfugié à Brest, il avait pu faire venir sa famille.

Légaliste convaincu, il avait déposé une demande d’asile, tout à fait justifiée, en raison de ce qu’il avait subi et des risques pour sa vie s’il devait remettre les pieds à Djibouti L’ARDHD qui ne le fait que très rarement, avait signé une attestation en sa faveur et elle s’engage à ses côtés, pour qu’il puisse rester en France.

Relire l’article : https:/old.ardhd.org/affinfo.asp?articleID=3149