07/06/06 (B353_B) Les dernières nouvelles du front : que ça saute ! Pour quelles raisons Guelleh n’a-t-il pas honoré de sa présence, la fête de l’Armée nationale le 6 juin (Peur pour sa sécurité, peur de la grogne des militaires ? ou les deux ?)

Lundi (en fin  de matinée et dans l’après-midi) le 5 juin 2006 des alertes à la bombe ont été signalées dans des hôtels du centre ville  (Ménélik et
Bellevue à deux pas de la Présidence).


Roger Picon

Les fouilles immédiatement entreprises n’ont rien donné.

Cependant dans la soirée, aux alentours de 22h15, une grenade a explosé Avenue 13 ; bilan : 5 blessés dont un grave.

Les forces de l’ordre, avec un grand retard, ont boulcé la zone et ont procèdé à des dizaines d’arrestations d’innoncents passants.

Les médias nationaux ont observé un assourdissant silence sur cet évenemment.

Peut-être en raison de l’autocensure pratiquée par les
journalistes de la RTD qui craignent de faire leur métier (qui est d’informé) par peur d’être écartés comme leurs confrères depuis quelques semaines.

Last but not least.

Pour la petite histoire, l’ambulance de secours aurait réclamé 500FD aux blessés et deux blessés insolvables auraient été explusés de l’Hôpital
Peltier car n’ayant pas pu débouser les 700FD (taxe pour Miguil ?)  imposés pour avoir accés aux urgences.

Des généreuses personnes auraient payé pour que ces bléssés indigents soient

soignés. 

Le lendemain matin, mardi 6 juin 2006, l’Armée nationale fêtait son 29ème anniversaire. Le chef de l’Etat, chef suprême des Armées n’a pas assisté à la cérémonie. Que se reproche-t-il ?