22/06/06 (B355_B) Selon une source de presse algérienne (Algérie-dz.com), le régime de Guelleh serait épinglé dans le dernier rapport du Congrés (traite des personnes) publié à Whashington le 21 juillet. Après la conférence de l’OIT, on note que les dérives honteuses de Guelleh commencent à faire l’unanimité contre lui dans les instances et organisations internationales. A quand les réactions de l’Europe et de la France ? (Info lecteur)

Lien avec la source :
http://www.algerie-dz.com/article5716.html

L’Algérie épinglée par les Etats-Unis

Djibouti classée sous surveillance
en catégorie 2 !!

Contrairement au Maroc et au Malawi, l’Algérie ne fait pas assez d’efforts pour combattre la traite des personnes, selon le rapport annuel 2006 du Congrès américain rendu public à Washington.mercredi 21 juin 2006.

Ainsi, le Maroc et le Malawi ont reçu les éloges du département d’État des États-Unis pour les progrès qu’ils ont réalisés au cours de l’année écoulée en matière de lutte contre la traite des personnes, et épinglent curieusement l’Algérie, qu’ils placent au niveau de pays comme Djibouti et le Kenya, c’est-à-dire dans la liste des pays qui montrent des signes de défaillance évidents dans leur politique vis-à-vis de ce sujet.

Le département d’État évalue les efforts que déploient les gouvernements étrangers en vue d’éliminer ce fléau de la société. Le rapport répartit les États en quatre catégories en fonction des mesures qu’ils prennent pour combattre la traite, pour traduire en justice les criminels et pour soutenir et assister les victimes.

Les Etats qui satisfont aux critères établis par la loi de 2000 sur la protection des victimes de la traite sont placés dans la catégorie 1.

La catégorie 2 comprend les États qui ont démontré leur volonté de faire face à leurs problèmes mais n’ont pas encore satisfait aux normes internationales. La « liste de veille » de la catégorie 2 englobe les États qui donnent des signes de défaillance, tandis que les États qui ne font guère d’efforts sont placés dans la catégorie 3.

Le Maroc, selon Michelle Austein, rédactrice du Washington File, satisfait, quant à lui pleinement aux normes internationales minima relatives à la lutte contre la traite des personnes. Selon le rapport, sa coopération internationale dans ce domaine « reflète la détermination absolue des pouvoirs publics à faire face à ce problème ».

C’est ainsi qu’en février, les autorités marocaines ont démantelé un important réseau international qui se livrait à la traite et au passage transfrontalier clandestin de personnes originaires d’Inde. Elles ont arrêté 70 suspects, dont un policier. Le Soudan et le Zimbabwe ont été épinglés pour l’insuffisance de leur action en matière de lutte contre la traite des personnes.

Ont été placés dans la « liste de veille » de la catégorie 2 les États suivants, entre autres : l’Afrique du Sud, l’Algérie, Djibouti, l’Égypte, la Guinée Equatoriale, le Kenya, la Libye, la Mauritanie, la République Centrafricaine et le Togo.

Evidement, cette classification est largement contestable, et on peut estimer que l’Algérie n’est pas sans reproche sur ce sujet-là, mais un coup d’oeil sur les rapports annuels de la police et de la Gendarmerie nationale peut pousser à plus de retenue dans la classification américaine.

Annuellement, ce sont des milliers de personnes qui sont arrêtées aux frontières sud pour immigration clandestine, qui reste à la base de la traite des personnes, pour proxénétisme, prostitution, travail au noir, abus sur mineurs et toute la panoplie des délits qui constitue la large gamme des violations des droits des personnes.