02/08/06 (B361) Passation d’argent entre la Poste et le MRD ! Comment est-ce possible sans une complicité entre le RPP et le MRD ou une totale carence des services comptables de contrôle de la Poste et du Ministère de tutelle ? (Lecteur)

Je reprend l’article ( B360 du 25/07/2006) : "quel lien y a t-il entre le MRD, le directeur de la poste de Djibouti et le RPP".

Beaucoup des gens nous fournissent, dans l’anonymat, de l’intérieur comme de l’extérieur du pays des nouvelles informations. Nous aimons les partager avec les lecteurs de l’ARDHD.

« Pendant son voyage de travail en février 2006 à paris, le directeur de la poste de Djibouti a rencontré à deux reprises un membre du MRD en exil et lui a remit un sac en plastique contenant de l’argent en liquide d’une valeur de 1.800.000 fdj (un million huit cent mille fdj) » : information reçue de France et d’une personne fiable. (*)

A Djibouti d’autres nous confirment : « Que de l’argent tiré à petite quantité de la caisse principale de la poste, caisse tenue par une proche famille du directeur (FOUAD ABDOURAHMAN) et parachuté à cette place en janvier 2006, transite par le sous-directeur financier (ISMAEL AWALEH), un cousin du directeur, et arrive à la fin dans les mains du directeur. Il y a aussi 2.000.000 fdj (deux millions fdj) budgétisé et comptabilisé comme des frais de réhabilitations. Cet argent est enregistré sur une société qui n’existe pas dans le livre commercial et est passé dans le compte bancaire d’un ancien cadre de la poste ( MAHDI GA-AN-LO) qui lui aussi a touché sa part. »

D’après tout ceci, peut-on dire que ni les Services comptables de la Poste ni le Conseil d’administration ni le syndicat n’ont remarqué, un seul instant, toutes ces magouilles ?

Non, là, chers lecteurs, c’est clair :

– ou bien ce directeur sert de lien entre le RPP et le MRD,

– ou bien les systèmes de contrôles et les suivis étatiques sont plongés dans le plus profond aveuglement.

OMAR .D.
Ali-Sabieh Djibouti

(*) Note de l’ARDHD : cette information n’a pas été démentie à ce jour.