19/11/06 (B370) Affaire Bernard Borrel – La colère des falsificateurs imbéciles remplit le monde de la tyrannie. Ismaïl Omar Guelleh n’échappe pas à ce dicton, il ne se maîtrise plus dans ses propos. (Libertyman)

En réfutant
dans un article paru dans la presse française et avec une certaine
virulence le contenu des expertises médicolégales qui ont conclu
de manière incontestable à l’assassinat du Juge Bernard
Borrel, « Sa Majesté le roi bananier » de Djibouti confirme
une nouvelle fois son immature fragilité comme supposé chef
d’État. Une telle attitude de sa part n’a rien de surprenant,
il nous a habitué à tous les excès dans ce domaine comme
dans bien d’autres hélas.

Ismaïl
Omar Guelleh a tort de vouloir avoir toujours raison lorsqu’il est à
l’origine d’une « affaire » qui lui brûle les
fesses. La colère comme le « jusqu’au boutisme » dont il
fait démonstration sont les ennemis d’une bonne compréhension
qu’il pourrait avoir d’une situation qu’il ne maîtrise
plus.

Ce n’est
point un « secret défense » .. lorsqu’on affirme
dans son entourage que « chacun en prend pour son grade … »
lorsque Sa Majesté « pique sa crise » au seul prononcé
du nom de «Borrel». Insultes et parfois crachats lancés
au visage de ses subordonnés porteurs de « mauvaises nouvelles
» sont choses si fréquentes qu’elles en sont devenues d’une
bien triste banalité. Tout comme les tables et les chaises jetées
dans la piscine de son palais d’Haramous lors de colères dévastatrices
et mémorables qui sont de plus en plus fréquentes et n’ont
rien de grand ni de noble.

D’évidence
et dans un autre domaine, ceux qui misaient sur lui lors des présidentielles
de 2005 en parlant d’un possible changement de comportement suivi d’une
« Grande réconciliation nationale », tout en espérant
qu’il accepterait une ouverture à la démocratie après
sa seconde autoproclamation à la tête du pays, en sont pour leur
argent. Ceci revient à dire que si vous posez une artificielle couronne
sur la tête d’un baudet bien repu, si vous lui mettez une selle
sur le dos et le caressez dans le sens du poil ; quoi que vous puissiez faire,
vous n’en ferez pas pour autant un « cheval de course »
ou un spécialiste de saut !!! Il foncera tête baissée
dans les obstacles tout en gratifiant son entourage de ruades….

Dans les
suites de l’affaire Bernard Borrel c’est la colère qui
le guide, non la raison. A court d’arguments, IOG se sait être
de plus en plus contraint à la défensive par une justice qui
n’est pas la sienne et cette situation est pour lui insupportable.

L’homme
qui s’est autoproclamé par deux fois président par la
falsification et qui conduit aux destinées de Djibouti depuis avril
1999 nous a habitués à agir toujours en réactionnaire
irascible lorsqu’il est face à une quelconque opposition à ses
visées et que nul ne peut calmer sur l’instant. Selon son entourage,
le « monarque djiboutien » est souvent dans un état d’excitation
intense depuis qu’il est mis directement en cause comme « donneur d’ordre
» dans l’affaire de l’assassinat du juge français.
Il passerait de très mauvaises nuits ; son sommeil serait perturbé
car hanté par une forme de fantôme qui pourrait avoir pour nom
« Bernard Borrel » : fantôme errant dans les couloirs du
Palais d’Haramous, réclamant que justice soit faite et plus assurément
au plus profond du peu qu’il reste de conscience à Sa Majesté
le tyran djiboutien..

Convoqué
par une « petite juge française » (selon ses propres propos)
qui veut l’auditionner dans l’affaire de l’assassinat du
juge français, ce qui l’irrite au plus haut point et le révolte
c’est que malgré toutes les « cautions » dont il
bénéficie, Ismaïl Omar ne peut pas lui imposer le silence.

Pour cause,
(quelques photographies et écrits sont édifiants…sur ce sujet)

Contrairement
à d’autres…,

– cette
justice là refuse les offres de voyages et de séjours gratuits
à Djibouti faites par le Palais de l’Escale (pour elle et sa
famille) ;

– cette
justice là ne se complait pas dans la douce quiétude de l’annexe
du Sheraton, sur la plage des gouverneurs de l’île de Musha, vautrée
sur le sable blond ;

– cette
justice là ne s’accommode pas des « petits cadeaux »
comme des « enveloppes en USD » remises au Palais d’Haramous
et qui, paraît-il, entretiennent les amitiés pour le moins particulières
;

– cette
justice là a toujours gardé ses distances avec le supposé
Procureur Djama Souleïman, mis en cause pour tentative de subornation
de témoin. Nul tutoiement, nulle embrassade (certains comprendrons)
!!!! ;

– cette
justice là c’est celle du véritable courage de la magistrature
lorsqu’elle affirme son indépendance par rapport au pouvoir politique
« déviant ».

– cette
justice là c’est celle du courage qui combat avec calme et détermination
les ridicules et les vices du « politiquement aveugle» ;

– cette
justice là a le respect de la personne humaine, elle ne saurait accepter
qu’on assassine l’un des siens et obéit aux lois de la république.

Oui mais
voila, du haut de sa … »grandeur », Sa Majesté Ismaïl
Omar Guelleh n’accepte pas une autre justice que celle qu’il impose
suivant son humeur et ses intérêts du moment ; il n’a que
faire des Codes et des Lois.

L’exacerbation
qu’exprime IOG à l’égard de l’Élysée
est poussée à son comble car il ne peut comprendre qu’on
ne puisse pas faire « taire la justice française » tout
comme il le fait à Djibouti avec SA justice qui est à SES ordres,
contrainte de baisser la tête. Inadmissible, intolérable pour
lui qu’en France on soit dans l’impossibilité d’empêcher
la juge Sophie Clément d’aller au bout du dossier, au bout de
la vérité dans l’affaire de l’assassinat du juge
Bernard Borrel.

L’histoire
récente de Djibouti est là pour confirmer nos propos. Les rares
magistrats de courage qui ont eu, par le passé, l’outrecuidance
de tenter de résister au « système Guelleh », et
à ses actes condamnables, sont soit momentanément « rentrés
dans le rang » par la menace exercée sur eux et sur leur famille,
soit se sont retrouvés illico presto incarcérés à
la prison de Gabode alors que parallèlement leurs biens furent saisis
sous de fallacieux prétextes et que leur famille fut ruinée.

Les plus
clairvoyants d’entre eux ont fui le pays dans l’urgence avant
que les Services Djiboutiens de Sécurité ne les appréhendent
; ces magistrats sont venus grossir les rangs de l’opposition en exil.

Comme
il l’a toujours fait par le passé, Ismaïl Omar ment maladroitement
dès qu’il se sent en danger.

IOG commet
la grande erreur de ne pas interposer, entre lui et l’accusation, des
spécialistes de la communication dont le métier est le mensonge
et qui ont l’art du démenti. Ce faisant, les colères exprimées
dans ses propos auprès de la presse n’ont pas de force et aucune crédibilité,
si ce n’est comme « grand amuseur public ».

C’est
un bien piètre «clown » dont les genoux chancellent et
qui se blesse et se décrédibilise bien plus que les autres ne
pourraient le faire.

Admettons
tout de même qu’il a un certain courage ; le courage d’être
lui-même et de persister, avec tout ce que cela comporte de grotesque
lorsqu’il affirme, je le cite :

«
….Le type s’est tué lui-même, c’est ça la vérité.
Les raisons lui appartiennent…. ».

Nouvelle
démonstration que l’odieux devient la porte de sortie du ridicule
dans cette affaire.

Politiquement
dangereux, l’ambition et le cynisme d’Ismaïl Omar Guelleh
sont démesurés.

Se voyant
interdire toutes les routes et tous les objectifs vertueux et sublimes, cette
ambition quelque peu démesurée devient d’autant plus vile et
perverse qu’elle est plus grande dans son esprit. Ismaïl Omar nous a
habitués à dîner quotidiennement de ses rackets, de ses
chantages et à souper de tous les mensonges qu’il impose à
Djibouti comme ailleurs dans le monde, et ce depuis des lustres. Parvenu par
la mystification politique au plus haut niveau de l’État djiboutien,
force est d’admettre que la tromperie sous toutes ses formes est pour
lui comme une seconde peau ; seconde peau devenue naturelle, véritable
carapace au fil des années et dont il ne veut pas et ne peut pas se
départir.

Dans
quelque affaire que ce soit, sa stratégie malhabile n’a pas varié
d’un iota.

Selon
son concept, il s’agit d’imposer son diktat par la force pour
maîtriser, acheter les consciences de ceux qui lui résistent
ou de les briser par tous les moyens, y compris au delà des frontières
du pays !

Dans les
suites de l’affaire de l’assassinat du juge Bernard Borrel, constat
est fait que sa fourberie est insipide et condamnable car fortement préjudiciable
aux « bonnes relations » entre Djibouti et la France. Préjudiciable
car découlant du pire chantage politique qu’il soit et versant
de plus en plus dans la manipulation des communautés en présence
aux fins de les inciter, l’une comme l’autre, à des réactions
d’une xénophobie la plus primaire. En effet, ce qui lui fait
office de stratégie supposée diplomatique s’accompagne,
dans les faits démontrés, de tentatives de fomentation de discordes
entre les communautés djiboutiennes et françaises.

Contraint
par la Justice française qui vient le chercher en responsabilités,
IOG n’a plus d’arguments crédibles pour se défendre.
Il a donc recours à la mystification, à la critique tous azimuts,
voire à l’insulte ; pires méthodes qu’affectionnent
les imbéciles pour perdre le peu qu’il leur reste d’amis…
et de cautions aveugles.

De jour
en jour et au-delà des chiffres concernant la mesure de la délinquance
et des faits délictueux connus, spécifiques à la ville
de Djibouti et dont la presse locale ne se fait que trop rarement l’écho,
les familles djiboutiennes comme françaises constatent l’augmentation
d’un fort sentiment d’insécurité au sein de chaque communauté.

Face à
cette situation, qui n’est pas exclusive à Djibouti mais qui ne pourrait
trouver sa justification que dans une évidente absence de politique
gouvernementale en matière d’Éducation – Sécurité,
comment l’État actuel pourrait-il gérer des problèmes
d’incivisme et de délits mineurs alors qu’il démontre son incapacité
chronique voire sa volonté persistante à ne pas gérer
des situations bien plus graves pour l’avenir mais bien au contraire à
les relancer ponctuellement suivant l’humeur et les consignes du moment
données par le Palais de l’Escale ?

Le but
d’Ismaïl Omar Guelleh est de lancer fictivement des démonstrations
ponctuelles d’actes de rejet sous diverses formes tels que faire brûler
le drapeau tricolore comme il le fit à diverses reprises et encore
récemment lors d’une manifestation « programmée
» sous les fenêtres de l’Ambassade de France par des militaires
et des policiers djiboutiens. Militaires et policiers qui furent et seront
contraints demain d’agir sur ordre du Palais de l’Escale ; habillés
en civil pour la circonstance, vociférant et lançant des slogans
contre la présence française dans le pays afin d’essayer
de faire croire à l’opinion publique internationale que l’on
assiste à un mouvement populaire et spontané de rejet de la
présence française à Djibouti.

De même
et avec ce même esprit, Ismaïl Omar a l’aplomb de prétendre
dans ses propos recueillis par la presse française, je le cite «
…qu’un certain nombre de magistrats se prêtent à ce jeu
d’accusation et n’hésitent pas à insulter ma personne, mais
aussi le peuple djiboutien et toute l’Afrique, en disant que tous les chefs
africains sont des voleurs, des assassins… ». De telles déclarations
relèvent, là encore, d’une tentative de manipulation de
l’opinion publique et du pire mensonge. Chacun sait qu’aucun magistrat
français ne prendrait une telle liberté et ne s’autoriserait
à avoir de tels écarts de langage en déclarant…
« …que tous les chefs africains sont des voleurs, des assassins…
».

Tout se
confirme, IOG est la première victime de la totale banalité
de ses affirmations mensongères et imbéciles qui deviennent
de plus en plus dangereuses. Aux abois, il ne sait plus à quel saint
se vouer et il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il
tente par tous les moyens de récupérer des soutiens parmi la
population afin qu’elle couvre ses actes criminels. Il a fait le choix
délibéré de se lancer dans un difficile et dangereux
exercice consistant à susciter des discordes, des conflits voire fomenter
des haines entre les communautés concernées et qui n’ont
aucune raison d’être.

Une telle
méthode hasardeuse relève d’un « psychisme particulier
» chez un être qui ose se prétendre chef d’un État.
Il faut donc s’attendre, de sa part et dans les semaines à venir,
à une recrudescence des manipulations de la réalité aux
fins de tenter de se protéger de la justice tout en menaçant
de « virer les Français de Djibouti sous huitaine ».

Chantage
– « Virer les Français !», ceci n’a rien de «
secret ».

Paroles
dont ismaïl Omar Guelleh ne mesure pas toutes les conséquences
catastrophiques s’il mettait son projet à exécution ;
conséquences catastrophiques pour l’avenir des populations de
Djibouti et pour le maintien du pays dans ses frontières actuelles.

Observons
qu’il a fait de telles déclarations devant la presse locale à
Djibouti et les a réitérés à maintes reprises
devant des témoins au Palais de l’Escale et face à un
Ambassadeur de France bien embarrassé.

Un représentant
de la ..diplomatie française au « garde à vous »,
les mains … le long de la couture du pantalon et la « Trousse
de secours …financier » en bandoulière afin de tenter de
calmer, momentanément, le courroux du versatile et cupide dictateur
djiboutien.

Pour conclure,
la « Raison d’État »que l’on oppose à l’émergence
de la vérité dans l’affaire de l’assassinat du juge
Bernard Borrel, trop souvent trompeuse en toute autre chose elle est du moins
sincère en ceci qu’elle ne nous cache plus ses tromperies politiciennes
qui en deviennent criardes.