12/11/03 (B220) Révélations dans l’intimité de Saddam. Extrait d’un article paru dans Le Point et qui nous a été adressé par un lecteur. On y apprend qu’Hassan Gouled ne dédaignait pas les cadeaux financiers de ce « protecteur ».

(…) PETITS CADEAUX

Dans les annees 70, Saddain avait commencé à se constituer une
" clientèle " africaine. Une partie des revenus de la rente
pétrolière était réinjectée dans ces pays
en voie de développement sous forme d’aides directes ou d’investissements,
[ … ]

En 1987, alors qu’il venait
de clore un entretien avec Hissène Habré, Saddam lui posa la
main sur l’épaule et dit à son hôte africain :
" Ce brave homme vous remettra ce soir 1 million de dollars "

J’étais stupéfait
de découvrir que le Président distribuait une pareille somme
s’il laissait un pourboire Je découvrais que le fait du prince avait
été érigé en mode de gouvernement.

Le lendemain, Saddam raccompagna
lui même Hissène Habré à l’aéroport au volant
de sa Mercedes. Le visiteur le remercia chaleureusement pour son généreux
cadeau.

Ce n’est rien, lui dit
il, "vous recevrez chaque année l’équivalent de 1 million
de dollars, pour vous et pour vos proches. "

D’autres dirigeants africains,
mais aussi asiatiques bénéficièrent des largesses du
président Irakien, Saddam aimait montrer sa générosité
envers les leaders des pays du Tiers Monde dont il se voulait solidaire.

C’était pour lui
le moyen d’acheter leurs allégeances au sein d’instances internationales.
Il rappelait souvent que son pays était " un grand bateau "
dont la stabilité ne pouvait être affectée par sa générosité.

Hassan Gouled, le président
de Djibouti, par exemple, recevait régulièrement une aide financière
pour son pays et pour lui-même. . . (…)