14/02/07 (B382) LDDH : découverte d’un charnier au Day en République de Djibouti!
Le Président | NOTE D’INFORMATION Relative
|
Aux
proches des victimes : à vous « de poursuivre un procès
à cor et à cri » !
L’une
des seules façons d’éradiquer l’impunité.
Dans
un communiqué publié à Paris le 5 février 2007,
la FIDH exhortait tous les Etats à signer la Convention internationale
pour la Protection des Personnes contre la disparition forcée.
Cette Convention, adoptée
par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 décembre
2006, a déjà été signée par une vingtaine
de pays.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) vient d’apprendre qu’un charnier a été
découvert dans la forêt du Day vendredi 9 Février 2007,
à moins d’un Kilomètre de l’actuelle résidence Présidentielle.
Les ossements exhumés,
par les ravinements des eaux torrentielles, seraient ceux des civils innocents,
triés et exécutés, sans aucun Jugement (extrajudiciaire)
par les Forces armées Djiboutiennes, en janvier 1994, et dont les
corps n’avaient pas été retrouvés.
Il s’agit vraisemblablement
de feu :
1. Ali Ballah Youssouf ;
2. Hassan Kamil Ali ;
3. Hamadou Kamil Hassan ;
4. Hamadou Mohamed Houmed ;
5. Mohamed Hassan Ali ;
6. Abdoulkader Hassan Youssouf ;
7. Mohamed Ali Mohamed.
Les sept (7) corps ont été enterrés décemment
au cimetière de Gabladigué le 9 février 2007. QUE DIEU
TOUT PUISSANT LES GARDE EN PAIX.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH), dans le cadre de la Prévention des conflits
et consciente que de tels crimes sont par nature imprescriptibles, ne peut
que se tenir à l’entière disposition des familles et des proches
des victimes pour la constitution des dossiers de plaintes.
M.
NOEL ABDI Jean-Paul