01/06/07 (B398) La puissance de l’OIT va (enfin) bientôt prendre officiellement acte du comportement scandaleux du régime djiboutien à l’égard des travailleurs et des syndicats. Après plusieurs années de grande patience, une première sanction sévère devrait être officialisée par la Conférence. D’autres pourraient suivre, si le Gouvernement djiboutien continue à ignorer les avertissements solennels. (Hassan Cher Hared)
Les mensonges, les promesses et les engagements
jamais respectés, restent les seules réponses du Gouvernement
djiboutien aux instances internationales.
Cette année (encore !) la délégation du gouvernement
Djiboutien tente d’entonner ses vieux refrains éculé lors de
la conférence annuelle de l’OIT qui a débuté le
30 mai 2007 à Genève.
L’OIT n’est pas dupe : c’est une organisation plus puissante
que la République de Djibouti. Pendant une décennie, elle a
fait preuve de patience, hésitant à prendre des mesures contraignantes
à l’égard du Gouvernement djiboutien pour éviter
des répercutions qui auraient été ressenties par le Peuple
djiboutien.
Mais maintenant, au constant des comportements
scandaleux et arrogants du Gouvernement djiboutien qui ont choqué plus
d’un délégué, l’OIT a décidé de prendre
cette année contre le gouvernement de Djibouti, une première
mesure très sévère en espérant le ramener à
la raison. Mais c’est la dernière chance !
Je rappelle un adage somalien qui dit : «
Qui peut empêcher l’homme qui déclare qu’il va souiller sa chemise
? »
La Délégation officielle djiboutienne à la conférence
de l’OIT de cette année 2007 à Genève va être
invalidée et plus de 3.000 représentants du monde sauront comment
sont traités les Travailleurs djiboutiens en particulier et le Peuple
djiboutien en général.
Nous transmettrpons la décision de l’OIT à tous les media
dans le Monde, dés qu’elle sera officialisée.
HASSAN
CHER HARED
Secrétaire aux relations internationales de l’UDT
Salerno Italy