12/11/07 (B421) Le temps de l’impunité pour les dictateurs qui se sont enrichis de façon éhontée sur le dos de leurs concitoyens et du Trésor public de leurs pays, va peut-être prendre fin. Selon un article publié sur le site de SURVIE, le parquet français qui a décidé une enquête préliminaire, pourrait aller plus loin.. Avis aux dictateurs et avertissement spécifique pour Guelleh.
__________________________________ Note de l’ARDHD
Il serait certainement possible de dupliquer la plainte qui a été déposée par SURVIE, SHERPA et la FCD, en l’adaptant au contexte djiboutien.
Il appartient aux associations djiboutiennes et aux partis d’opposition de se décider à poursuivre Guelleh et consorts pour enrichissement abusif et de suivre l’exemple donné par les Congolais ….
__________________________________ Extrait du site de SURVIE
Lien avec l’article : http://survie-france.org/article.php3?id_article=1036 (Possibilité de télécharger le communiqué en mode PDF
9 novembre 2007. BIENS MAL ACQUIS des dictateurs. Une information judiciaire doit être ouverte. Communiqué de Survie, Sherpa et la Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD)
Les associations Sherpa, Survie et la Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD) ont déposé plainte en mars 2007 auprès du Parquet de Paris du chef de « recel de détournement d’argent public ».
Il leur était en effet apparu, après que des investigations longues et approfondies aient été menées, que le patrimoine immobilier, luxueux et abondant acquis en France par Messieurs Denis SASSOU-N’GUESSO (chef de l’Etat congolais) et Omar BONGO (chef de l’Etat gabonais) ne pouvait pas l’avoir été par le fruit de leur salaire ou de celui des membres de leur famille.
La qualité de la documentation des informations recueillies a conduit le Parquet de Paris, courant juin 2007, à ouvrir une enquête préliminaire.
Les services spécialisés ont, aujourd’hui, achevé la première partie de leurs investigations.
Il apparait que toutes les informations communiquées par les associations soussignées ont été corroborées et confirmées.
Il semble être avéré que le patrimoine immobilier est la propriété, non seulement des chefs d’Etats évoqués précédemment, mais également des membres de leur famille qui ont été identifiés.
A ce stade, des auditions s’imposent donc, comme s’impose de tirer toutes les conséquences de l’existence d’indices graves et concordants de la commission du délit de recel de détournement d’argent public.
C’est le sens du courrier adressé le 6 novembre 2007 à Monsieur le Procureur adjoint par William Bourdon et les Associations, lettre par laquelle il lui est demandé d’ouvrir une information judiciaire sans délai afin qu’un juge d’instruction soit désigné pour poursuivre les premières investigations menées. (… Lire la suite sur le site de SURVIE)