27/11/07 (B423) Le HCR d’Addis Abeba ne propose que des mesures précaires aux réfugiés djiboutiens.

Selon les informations que nous avons reçues hier, le bureau du HCR d’Addis Abeba, après entretiens avec les intéressés, leur aurait confirmé qu’ils seraient pris en charge pendant un an. Soit jusqu’à fin 2008.

Si cette mesure répond aux préocupations de court terme, elle ne résoud pas le problème de fond pour ces malheureux réfugiés, qui demandent une solution stable et pérenne et non des mesures provisoires, même si elles pourraient être reconduites, ce que rien ne garantit.

Rien ne laisse imaginer que les méthodes de Guelleh et de ses obligés auront changé dans un an. Au contraire, tous les événements actuels montrent plutôt une radicalisation / un renforcement de la dictature.

Nous allons reprendre contact avec nos interlocuteurs pour leur demander d’étudier une solution à long terme qui puissent permettre à ces familles de se reconstruire et non de vivre dans le provisoire, avec en permanence, la peur d’être renvoyées à Djibouti, avec tous les risques que nous avons déjà cités.