02/03/08 (B437) Radio-Trottoir. Paulette aurait recommandé à IOG de « donner » Djama Grande oreilles et Hassan Saïd à la Justice française pour avoir la paix … (Lecteur)

Selon des sources sérieuses, Paulette aurait conseillé ce samedi matin, à IOG de mettre un terme définitif à l’affaire Borrel en donnant Hassan Saïd et Djama Souleiman à la justice française ou, au minimum, d’accepter qu’il puisse effectuer à Gabode, les peines auxquelles ils devraient être condamnés le 13 mars.

Aussitôt informé de la proposition de RPP (Reine Paulette de Paoctille) Hassan Saïd serait devenu furieux (hélas, on le comprend).

Ca tombe bien mal pour lui, car en même temps, son frère Omar Saïd, commandant du groupement Obock, avec rang équivalent à celui d’un Chef de corps, a été placé sous enquête militaire par la sécurité militaire qui a etabli un rapport très défavorable à son sujet.

M.Tanneh, Capitaine dans l’armée et Chef de la Sécurité militaire prétend qu’Omar Saïd aurait detourné des montants importants prélevés par lui-même sur la solde de ses soldats et surtout sur le versement du prêt franc.(*)

C’est ce qui expliquerait la rébellion dont nous vous parlons depuis une semaine.

Revenons à nos moutons.

Il semblerait qu’IOG soit convaincu qu’il faille céder quelque chose à la France et il se pourrait bien que ce soit Djama qui soit l’heureux élu au final….

(*) (Information lecteur) Qu’est-ce que le prêt franc ?
C’est le montant qui est alloué mensuellement aux militaires mariés qui rentrent déjeuner chez eux et qui n’utilisent pas les services de la cantine militaire. Le montant est de FDJ 13.500.  De son temps, Gouled avait demandé que l’on ajoute un montant supplémentaire de FDJ 15.000 aux militaires mobilisés. Le total faisant pour les militaires mobilisés et mariés : FDJ 28.5000 soit 106 € env.

Ce montant est considéré comme un complément de salaire auquel les militaires sont très attachés. S’il est vérifié que le montant  pour le paiement a été détourné en chemin par l’un des officiers les plus gradés, cela expliquerait facilement la colère de la troupe et les menaces de rébellion dans les rangs.