08/03/08 (B438) LDDH / Droit en question …
Le Président |
DROIT EN QUESTION – 9 MARS 2008 – Droits de l’Homme : tu parles ! |
Ironie du sort ?
Tout d’abord, à la veille d’un 4 mars : – « jour anniversaire du RPP Parti politique au pouvoir en pleine décadence après des élections législatives sans des électeurs en février dernier », – l’unique Journal La Nation du 3 mars 2008 en première page fait l’amer constat de l’impuissance de « nos dirigeants » face à la famine étouffée qui sévit, dans tout le Territoire, par inadvertance et corruption en déclarant « Djibouti s’en remet à Dieu » publié par ce même Journal connu comme «agenda officiel du Chef de l’Etat »
.
Note liminaire.
Dans un cahier spécial, le journal gouvernemental « La Nation » de jeudi dernier, a longuement disserté sur un fond dogmatique, sans fond pratique intitulé : une Justice au service du citoyen. une Chambre de compte veille au grain » et surtout sans oublier « les droits de l’homme. ».
Il est temps de rappeler, que l’année 2008 sera celle de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme .
Notre République de Djibouti, qui figure, hélas, dans la liste des Etats les moins respectueux des Droits de l’Homme, reviendra-t-elle rapidement, au droit chemin ?
Après les récentes farces électorales, il est permis d’en douter !
Pour l’heure, en particulier les défenseurs des Droits de l’Homme, et, en général tous les justiciables, sans défense, se posent d’énormes questions insurmontables face à une Justice aux aspérités « Anti-Etatiques.
QUESTIONNEMENT ET AVENIR.
Il est facile de mentir, il est encore plus facile de s’asseoir sur des mensonges, mais chaque mensonge a ses limites.
Il suffit SIMPLEMENT de se poser des questions POUR désarmer définitivement le ballet des MENSONGES ;
Il est légitime de se demander s’il faut se taire, ou prendre des positions plus engagées pour mettre fin aux mensonges financièrement cautionnés.
En attendant, quelques questions s’avèrent incontournables.
L’IMPUNITÉ
Le drame dans notre Continent Afrique et celui de l’inexistence d’un Tribunal Opérationnel à Compétence Universelle, et ce, doublé d’un tempérament de prudence à l’égard des autres Tribunaux à compétences Universelles.
Ici à Djibouti, malgré les signatures des Accords Internationaux – y compris l’Accord de Paix du 12 mai 2001-, il est impossible de dénoncer par voie judiciaire, car des lacunes d’applications sont infranchissables.
Pour exemple, quand dans le temps les plaintes suivantes seront instruites ?
1. plaintes des victimes civiles de 1992 à 1999, de 1999 au 7 février 2000 ;
2. plaintes déposées ou non déposées depuis l’indépendance contre les violations, les acharnements, les emprisonnements arbitraires d’hommes politiques ou supposés politiques, les crimes organisés, les tortures physiques et morales de citoyens ciblés ou de résidents sur le Territoire national ;
3. contre les crimes organisés – faux dollars, blanchiments d’argent, trafic de drogue, etc.
4. détournement des Deniers Publics et des Biens Sociaux ;
5. Abus de pouvoir inadmissibles et insupportables.
Pour les questions sur la Justice, son fonctionnement et sur les Droits de l’Homme, une enquête d’accompagnement internationale est nécessaire et tous les Défenseurs internationaux et régionaux seront consultés.
C’est dans ce cadre et afin d’éviter de reprendre point par point TOUTES les aberrations d’un Journal de Propagande, des Observations véridiques s’imposent provisoirement : quel est le rôle d’un Ministre de la justice ?
Sur l’Actuel Ministre de la Justice chargé des Droits de l’Homme.
A Djibouti, tout un chacun se demande si les intérêts financiers de l’actuel Ministre de la Justice n’interviennent pas d’une manière insolente sur le bon déroulement de la Justice dans notre pays ?
Est-ce que, les Juges Djiboutiens sont régulièrement soumis à des Pressions du Ministre de la Justice lors des procès, en particulier, contre certaines Assurances de la place ?
Le Ministre de la Justice est-il physiquement présent d’une manière continue au Palais de Justice ? Si oui, alors pourquoi ?
Mise à part, celui d’intervenir par sa présence physique, lors des procès des Défenseurs des Droits de l’Homme, combien de fois l’actuel Ministre de
la Justice a, d’une manière tangible et officielle, plaidé pour une Justice Indépendante, pour le respect des Défenseurs des Droits de l’Homme en particulier les Syndicats Libres et Indépendants ?
M. NOEL ABDI Jean-Paul