01/10/08 (B467) LDDH : Mais qui est derrière le Chef des Armées pour pouvoir mener une guerre sur plusieurs Fronts, sans aucune alternative pour les 54% de nos populations affamées ?



Le Président

NOTE D’INFORMATION
DU 1er OCTOBRE 2008

Mais qui est derrière le Chef des Armées pour pouvoir mener une guerre
sur plusieurs Fronts,
sans aucune alternative pour les 54%
de nos populations affamées ?

« C’est par la guerre qu’on arrive à la paix »

Chanté hier par Abdi Nour Allaleh certainement promu Lieutenant-colonel de la Police dès son retour à Djibouti, avec le chanteur « wanted » San Gub bien connu à Mogadiscio

Hier, la fête de l’Aid El Firt n’a pas été mise en relief pour la dignité de l’islam: dans les rues, elle était fade, triste et pratiquement inexistante.

On se demande pourquoi ?

1. Est-ce la faute de l’Opposition
qui a, si justement, demandé à ses militants de ne pas s’exprimer en public, d’autant plus que la situation politique, sociale et économique ne s’y prête pas ? Actuellement tout est accès sur le fantasme de la guerre. Le chef du Gouvernement l’a reconnu hier, lors de son discours en Somalie. Il a « perdu la mémoire à cause de l’instabilité créée par la guerre de Doumeira ». Mais qui a déclenché en premier cet incident frontalier, hélas avec beaucoup de morts non déclarés ?

2. Politiquement ? La liberté d’expression est interdite à Djibouti. Lors ce chaque meeting, les Partis politiques de l’Opposition sont assiégés et souvent les militants sont dispersés par les forces de répressions ; le droit de manifester est interdit à Djibouti, n’en déplaise aux puissances qui se déclarent être les « fondatrices » des Droits de l’Homme.

3. Politiquement ? Le parti politique d’opposition, le MRD vient d’être éliminé, par un simple Décret fondé sur un document dont nul n’a pu établir l’authenticité;

4. Economiquement ? Le bradage récurrent et accéléré de la totalité des Biens de l’Etat de la République de Djibouti sans aucune garantie, aucune transparence ni aucun contrôle parlementaire. Le dictateur décide seul de l’avenir de notre pays. Des enquêtes approfondies sont en cours.

5. Socialement ? la Ligue Djiboutienne des Droits Humains ne cesse de dénoncer l’aggravation de la paupérisation de la population, conséquence du gangstérisme d’Etat.

Hier, après avoir écouté attentivement le discours du Chef de l’Etat, aux ingérences non appréciées, à l’égard de nos frères de la Somalie qui vivent en pleine guerre. Ils sont en lutte contre l’armée d’occupation Ethiopienne qui est soutenue par des forces Etrangères. Ces forces éthiopiennes n’hésitent plus à participer à la politique d’Extermination du Peuple de la Somalie du Sud avec le silence complice de l’UA et des Nations-Unies.

On ne peut que déplorer le silence du Chef de l’Etat sur les véritables problèmes de fond auxquels est confrontée, tous les jours, la quasi totalité de la population de notre pays, à l’exception des quelques privilégiés, qui donnent l’impression que leurs valises sont prêtes.

M. NOEL ABDI Jean-Paul
Vice-président de l’UIDH