29/10/08 (B471-B) La Charia entre de nouveau en vigueur, avec ses conséquences parfois tragiques, dans certaines régions de la Somalie.

_______________________ Point de bascule (Ca)

Somalie – Avis aux marchands : fermez boutique 5 fois par jour pour la prière, sinon on vous tue !

C’est pour ça qu’on parle d’islamofascisme…

L’administration islamique en charge du contrôle de la ville de Kismayo a interdit de faire des affaires aux heures de la prière musulmane.

Des combattants armés de l’administration islamiste sont entrés dans la ville et plusieurs commerces ont fermé boutique aux heures de la prière parce qu’on rapporte que plusieurs marchands ont été avertis qu’ils devaient fermer pour les prières.

« Alors que je vendais à ma boutique, trois hommes armés sont venus vers moi et m’ont ordonné de fermer les portes de mon magasin, on m’a donné un ultimatum », a déclaré la marchande Asha Yasin de Kismayo.

Cette décision semble avoir pris en effet dans la ville, où on voit que les marchands se conforment aux ordre des islamistes.

« Cette administration dirigera la ville sur la base du Saint Coran », a dit à Shadelle le commandant islamiste de la ville.

En outre, ils ont interdit la musique étrangère, les romances entre adolescents non mariés, tous les commerces et les transports publics durant les heures de prière, et décrété que les musulmans qui ne prient pas quotidiennement sont passibles de mort.

_________________________________ Les Quotidiennes (Ch)

Une femme jugée coupable d’adultère lapidée à mort en Somalie

Enterrée jusqu’au cou puis cible des jets de pierre de 50 hommes jusqu’à son dernier souffle. Tel a été le sort d’une Somalienne, décidé par un tribunal islamique.

Des milliers de badauds ont assisté hier à l’exécution d’Aisha Ibrahim Dhuhulow à Kismayo, en Somalie. Jugée coupable d’adultère par un tribunal islamique, cette Somalienne a été enterrée jusqu’au cou avant d’être lapidée à mort par 50 hommes.

Une ville aux mains d’extrêmistes islamiques

La ville portuaire de Kismayo est contrôlée depuis fin août par des insurgés islamistes. Il s’agit de fidèles du leader islamiste Hassan Turki, classé par les Américains parmi les financiers du terrorisme, et de shebabs, combattants extrémistes somaliens. Depuis lors, la nouvelle administration de la ville a mis en application une forme très stricte de la charia.

L’un des responsables islamistes de la ville a affirmé devant la foule qu’Aisha Ibrahim Dhuhulow avait "demandé au tribunal de la charia islamique de Kismayo de la condamner et de la punir pour le crime qu’elle a commis."

Les journalistes ont pu assister à l’exécution publique, mais sans appareils photos ni caméras.