09/12/08 (B477) Le journal de la flibuste … 8 articles en Français.
_______________________________ 8 – Ria Novosti (Ru)
Piraterie: un navire avec 17 Géorgiens bientôt libéré en Somalie (diplomatie géorgienne)
L’armateur du navire Action battant pavillon panaméen et les pirates somaliens sont tombés d’accord sur la libération du navire et de son équipage après le paiement d’une rançon, a annoncé mardi aux journalistes la représentante de la diplomatie géorgienne Eter Kamaraouli.
"17 Géorgiens se trouvent à bord du navire, leur état de santé est satisfaisant", a-t-elle indiqué sans dévoiler la somme à payer aux écumeurs des mers.
"L’armateur a déjà envoyé un navire chargé de provisions et d’objets de première nécessité pour les otages", a-t-elle poursuivi.
Le navire Action a été capturé par les pirates somaliens il y a un mois.
Selon les Nations unies, plus de 120 actes de piraterie ont été enregistrés cette année au large de la Somalie. 35 navires marchands ont été capturés et 600 membres d’équipages pris en otages. A l’heure actuelle, environ 300 marins et plus de 15 navires se trouvent entre les mains des pirates somaliens.
_______________________________ 7 – Marine marchande (Brest)
Plus de 240 croisiéristes débarqués pour éviter la Somalie
L’organisateur allemand de croisières, Hapag-Lloyd Croisières, a décidé mardi de faire débarquer 246 passagers du paquebot Columbus avant qu’il n’atteigne les eaux somaliennes pour éviter les actes de piraterie. Par pure mesure de précaution au vu de la situation politique dans le golfe d’Aden, le groupe a décidé de faire débarquer 246 passagers et une grande partie du personnel de bord pour les faire rejoindre Dubaï par avion, selon un communiqué de Hapag Lloyd Croisières.
Le paquebot de luxe, long de 144 mètres, fait route pour Hodeïda, port du Yémen sur la Mer Rouge, et les passagers rejoindront Dubaï demain par charter, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’opérateur, Negar Etminan.
Au terme d’une escale de trois jours à Dubaï (Emirats arabes unis), les croisiéristes reprendront l’avion pour Salalah (Oman) d’où ils poursuivront leur itinéraire entamé à Gênes (Italie) le 28 novembre, a-t-elle précisé.
Le ministère allemand des Affaires étrangères a déconseillé lundi à ses ressortissants de se rendre en Somalie et dans les eaux somaliennes.
L’opérateur a informé les passagers du Colombus de cette mise en garde de Berlin et renonce jusqu’à nouvel ordre à faire naviguer des bateaux de croisière avec des touristes à bord dans le golfe d’Aden. Il affirme dans un communiqué avoir reçu une fin de non recevoir de la part du gouvernement allemand à sa demande d’escorte.
Hapag Lloyd Croisières demande un engagement renforcé de la marine allemande dans le golfe d’Aden. Berlin a promis de participer, avec l’envoi d’une frégate, à la force navale contre la piraterie (Atalante) au large de la Somalie que met en place l’Union européenne. Le gouvernement allemand doit confirmer sa décision mercredi et définir la marge de manoeuvre de ses militaires.
_______________________________ 6 – L’Express
Embarquement immédiat pour le Puntland
Par Vincent Hugeux,
Coup d’envoi, ce lundi, d’Atalante, l’opération anti-piraterie européenne dans le Golfe d’Aden. A cette occasion, notre envoyé spécial a embarqué sur la frégate française Le Nivôse, dans le port de Djibouti, et mis le cap sur le Puntland, région autonome de Somalie et bastion des flibustiers modernes. Récit.
Tu sais ce qu’elle te dit, la marine française?
Elle te dit d’être à l’heure. Et, de surcroît, elle prêche l’exemple. C’est, comme annoncé, ce lundi à 9H00 pétantes que la frégate de surveillance Nivôse a appareillé, quittant le port de Djibouti où elle mouillait depuis une semaine.
L’amorce de sa mission de protection, circonscrite cette fois au tiers ouest du Golfe d’Aden, donne le coup d’envoi d’une opération anti-piraterie à l’intitulé imprononçable: l’Eunavfor, pour Force navale européenne, dont le QG de Northwood, non loin de Londres, fut inauguré quatre jours plus tôt par le ministre de la Défense Hervé Morin et son homologue britannique John Hutton.
Eunavfor ou Atalante
On lui préfère, et de loin, son poétique nom de code, Atalante. Référence à la vierge chasseresse de la mythologie grecque, celle-là même qui jura de ne se donner qu’à l’homme plus véloce qu’elle à la course. Atalante… Bizarre pour une coureuse. Qu’importe: sus aux pirates somaliens.
Mise à l’eau en 1992, la frégate a pour sa part emprunté son patronyme au calendrier révolutionnaire de Fabre d’Eglantine, réputé un rien conventionnel. Nivôse, c’est le temps de la neige et des frimas. Ce qui, vu sous le cagnard de l’ex-Côte des Somalis, ne manque pas d’exotisme.
Basé d’ordinaire à La Réunion, le Nivôse mesure 93,50 mètres de long, peut filer à 20 noeuds et emporte dans ses entrailles 93 membres d’équipage, dont 11 femmes. Il est équipé, mille sabords, d’un canon de 100 mm, de deux canons de 20 mm et de deux missiles mer-mer. C’est du moins ce qu’indique la plaquette obligeamment fournie par le lieutenant de vaisseau Sabine Rivayrol.
Le "pacha" du bâtiment est, qui l’eût cru, breton. Le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec a 41 ans et cinq enfants. Ce qui arrive à des gens très bien. Ouvert et pondéré, il a notamment servi à bord du Jean-Bart, dépêché sans préavis au large du Liban à l’été 2006, puis du Tonnerre, lors de la saisie au large de l’Afrique de 5,7 tonnes de cocaïne
_______________________________ 5 – LOI
LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 08/12/2008
La stratégie anti-pirates de l’UNODC
Les pirates somaliens n’ont qu’à bien se tenir, s’ils ne veulent pas finir devant un tribunal à Nairobi, Sanaa, Dar es-Salaam ou Djibouti. (…)
_______________________________ 4 – L’Express
"Je crois à l’effet dissuasif de l’opération Atalante"
Par Vincent Hugeux,
Un soldat italien surveille un navire marchand dont l’équipage alors qu’il semble faire l’objet d’une attaque des pirates, le 2 décembre dernier, dans le Golfe d’Aden.
A l’heure où le dispositif aéronaval européen de protection, baptisé Atalante, entre en action dans le Golfe d’Aden, ce lundi, le Mauritien Ahmedou Ould Abdallah, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Somalie, décrypte le drame somalien pour LEXPRESS.fr.
Connu pour son franc-parler, ce vétéran des missions onusiennes animera une conférence internationale sur la piraterie, organisée avec le soutien de la présidence kényane, le 10 décembre à Nairobi.
Quelles sont les racines de l’essor spectaculaire de la piraterie?
La piraterie a, en Somalie, des racines lointaines. Dans ce pays de marins et de pêcheurs, elle a toujours existé, mais sur un mode marginal. La véritable source de cette flambée, c’est la déliquescence de l’Etat. Quoique légales et reconnues, les autorités sont purement formelles.
Les porte-paroles des pirates invoquent volontiers les ravages de la pêche illicite au large des côtes somaliennes et le rejet en mer de déchets toxiques. Phénomènes réels, mais exagérés. L’envolée actuelle de la piraterie n’est pas une réponse à ces menaces, mais un vrai business. Elle relève d’activités largement criminelles.
Qu’attendez-vous de l’opération Atalante?
L’initiative européenne est la bienvenue. Elle a le mérite d’attirer l’attention du monde sur la tragédie somalienne, de l’imposer sur l’agenda des plus hauts responsables de la planète. Ce dispositif s’avère utile face aux périls qui pèsent sur la liberté du commerce dans toute la région, mais aussi sur l’environnement. Imaginez l’impact d’un naufrage du Sirius Star, ce super-tanker saoudien détourné, chargé de 300 000 tonnes de pétrole: nous aurions droit à la pire marée noire de l’histoire.
Bien sûr, Atalante ne sera pas d’une efficacité totale. Mais aucune opération internationale ne l’est. Il n’est pas aisé de surveiller les 3200 km de côtes de la Somalie. Reste que les Européens seront épaulés par les navires de l’Otan présents dans la zone, ainsi que par les marines chinoise, indienne, malaysienne ou russe. Je crois donc à son effet dissuasif.
Y a-t-il des complicités entre les autorités de la région autonome du Puntland, fiefs des pirates, et les chefs des gangs opérant en mer?
La clé, là encore, est la faiblesse de l’Etat, qui incite les gens à trouver la refuge dans la famille ou la tribu. Des groupes hier rivaux ou ennemis s’associent pour former des holdings et monter des opérations financières. Mais la piraterie menace aussi les autorités du Puntland. Plus les pirates acquièrent des moyens et du prestige, plus leur emprise sur le pouvoir s’accroît. Il en va de même avec les trafiquants de drogue en Afrique de l’Ouest.
L’appât du gain transcende-t-il les allégeances claniques?
La piraterie est le business somalien du moment.
Je ne veux même pas entrer dans cette discussion. Car elle est pour partie à l’origine de l’indifférence dont souffre la Somalie. Il ne s’agit pas ici d’un débat d’anthropologues. Allons au-delà des questions ethniques qui ont ruiné ce pays. Encore une fois, les discours d’ethnologues ne sont pas étrangers à la perpétuation du drame somalien, au moins aussi grave que ceux du Darfour ou du Kivu.
L’attitude des "shebab" -islamistes radicaux- envers les pirates paraît ambiguë. Existe-t-il entre eux un modus vivendi?
Shebab, moudjahidin, je ne crois guère à ces labels. Vous pouvez être l’un aujourd’hui et devenir l’autre demain. Là encore, quand l’Etat central se délite, tout est possible. J’ai la conviction qu’hommes d’affaires, miliciens et intermédiaires combinent leurs efforts pour monter des schémas financiers lucratifs. En Somalie, il n’y a ni diamants, ni coltan, ni bois précieux. La piraterie est le business somalien du moment, comme l’ont été le trafic de l’aide humanitaire ou l’immigration clandestine.
Les experts s’accordent sur un point: c’est à terre, et non en mer, qu’on trouvera le remède au mal somalien. Quels peuvent être les contours d’une issue politique, à la veille du retrait du contingent éthiopien, seul véritable garant de la survie du Gouvernement fédéral de transition (TFG)?
Il faut que les membres permanents du Conseil de sécurité et les pays les plus concernés s’emparent sérieusement de ce dossier et fassent leur devoir. Il ne s’agit pas d’une crise africaine, puisqu’elle compromet la navigation internationale. Voilà six mois que l’Ethiopie émet des signaux très clairs quant au retrait de ses troupes. Personne ne l’écoute. C’est pourquoi je demande une réunion d’urgence du Conseil avant ce départ, afin d’éviter un vide sécuritaire total.
Personne ne veut assister à ce lent génocide.
Des islamistes au gouvernement, je travaille avec tous les mouvements somaliens, quelle que soit leur appellation. Il faut, ici comme ailleurs, encourager fermement un règlement négocié, donc le respect de l’accord de Djibouti -officiellement signé en août dernier par le TFG et la branche "modérée" de la mouvance islamique-, lequel a le soutien des quatre-cinquièmes de la classe politique. Le temps presse. Il faut agir avant le 18 décembre. Au-delà, tout sera gelé, de l’approche de Noël au lendemain du Nouvel an.
Depuis près de vingt ans, la Somalie semble sombrer dans le trou noir du fatalisme. Pourquoi?
A cause de la faillite de ses élites, à l’intérieur comme dans la diaspora, son sort ne suscite en effet que des soupirs navrés. Le pays a été laissé en sous-traitance par les grandes puissances. Moi, je reste convaincu qu’il y aura un retournement.
Personne ne veut assister à ce lent génocide. Déjà trois millions de réfugiés, deux millions de déplacés, et le primat permanent de la violence. Ceux de ma génération ont vécu les tragédies du Cambodge, du Rwanda et de la Bosnie. Ils ne peuvent se taire. Dès lors que l’on renonce aux principes, la seule réponse humanitaire ne sera jamais la solution.
_______________________________ 3 – CyberPress (Ca)
Des pirates somaliens capturés pourraient être jugés au Kenya
Les forces de l’Union européenne, qui entament lundi une opération contre les pirates somaliens, envisagent de livrer des pirates capturés à un pays tiers comme le Kenya pour y être jugés, ont indiqué dimanche les ministres allemands des Affaires étrangères et de la Défense.
«L’UE étudie en ce moment un accord sur leur possible prise en charge par un pays tiers qui serait capable de les juger», a déclaré le chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier à la télévision ZDF. Des pirates capturés pourraient également être jugés par une instance juridique de l’ONU, mais «il est possible que la solution de leur prise en charge par un pays tiers soit plus rapide que celle des Nations unies», a ajouté M. Steinmeier.
Le ministre de la Défense Franz-Josef Jung, interrogé par la chaîne ZDF, a expliqué que des pirates capturés par la force navale de l’UE pourraient être remis à un pays ami pour répondre d’une attaque contre un navire de ce pays, mais qu’au cas où personne n’en voudrait le Kenya pourrait se charger de les juger «pour éviter qu’autrement ils soient tout simplement libérés».
M. Jung a également affirmé que l’Allemagne participerait aux opérations militaires, en ayant recours si nécessaire «à la force des armes» pour prévenir les actes de piraterie au large de la Somalie.
Le gouvernement allemand devrait officiellement annoncer sa participation à la force mercredi, après quoi le parlement devra se prononcer sur la question.
Le chef du groupe parlementaire social-démocrate, Peter Struck, a déclaré au quotidien Hamburger Abendblatt que Berlin prévoyait d’engager une frégate et «jusqu’à 1.000 soldats» dans les opérations contre les pirates.
_______________________________ 2 – Le Mague
Piraterie : La force navale européenne opérationnelle au large de la Somalie
Six navires et trois avions de patrouille maritime. C’est le dispositif déployé à compter de cette semaine par l’Union Européenne pour mener la lutte contre la piraterie au large de la Somalie. Baptisée « Eunavfor Atalanta », la mission européenne doit être officiellement lancée aujourd’hui.
Elle remplacera une force d’intervention de l’OTAN, présente dans la région depuis le mois d’octobre pour escorter les convois du programme alimentaire mondial (PAM) et protéger les navires marchands transitant par le golfe d’Aden. Atalanta est dirigée depuis la Grande-Bretagne par le vice-amiral Phil Jones, à la tête d’un état-major interalliés de plus de 80 officiers, basés au QG de Northwood, au nord de Londres. A la mer, la flotte est placée sous le commandement d’un amiral grec, Djibouti servant de point d’appui logistique.
Pour l’heure, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, la Grèce, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède ont annoncé leur participation, le Portugal étant susceptible de les rejoindre prochainement.
Mardi dernier, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté une nouvelle résolution (1846) dont le principal objet est de prolonger d’un an la résolution 1816. Cette dernière permet aux navires militaires de réprimer la piraterie dans les eaux territoriales somaliennes. Une nouvelle fois, le Conseil de Sécurité des Nations Unies en appellent à la mobilisation internationale pour lutter contre la piraterie et protéger le trafic maritime.
Outre la mise à disposition de moyens, la nouvelle résolution évoque une assistance aux pays riverains pour les aider à combattre ce phénomène. L’ONU préconise « une assistance technique visant à renforcer la capacité de ces États d’assurer la sécurité côtière et maritime, y compris la lutte contre les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et des côtes des pays voisins ».
Pour de nombreux observateurs, il s’agit là d’une action essentielle, la piraterie ne pouvant être efficacement traitée que par les pays à partir desquels les pirates opèrent. A terme, les actions doivent non seulement se dérouler en mer, mais également à terre, notamment par le retour d’un Etat de droit en Somalie.
Dans l’attente, plusieurs spécialistes craignent, en effet, que les moyens navals déployés ne soient pas suffisants.
En concentrant des navires militaires dans le golfe d’Aden et pour la protection des cargos du PAM (chargés d’acheminer l’aide humanitaire en Somalie), on redoute en effet que les pirates se réorganisent en lançant leurs attaques dans d’autres secteurs moins surveillés, par exemple plus au Sud, vers le détroit du Mozambique ou les riches zones de pêche situées au large des Seychelles. Le détournement du supertanker Sirius Star, surpris au sud-est du Kenya le mois dernier, ou encore l’attaque en septembre du thonier français Drennec, ont en effet démontré que les pirates disposaient d’un rayon d’action énorme.
_______________________________ 1 – CyberPress (Ca)
Des pirates s’attaquent de nouveau à un navire
Les pirates ont une fois de plus attaqué un bateau, cette fois-ci au large de la Somalie.
Des pirates lourdement armés ont attaqué samedi au large de la Tanzanie un cargo néerlandais, provoquant un incendie à bord, mais sans réussir à s’emparer du navire qui n’a subi que des dégâts, a annoncé dimanche le Bureau maritime international (BMI).
«Les pirates apparemment somaliens ont tiré à l’arme automatique ainsi qu’une roquette RPG sur un navire néerlandais» qui avait 19 membres d’équipage à bord, a déclaré à l’AFP Noel Choong, du centre spécialisé dans la piraterie du BMI à Kuala Lumpur. «Le navire a pris feu mais le capitaine a réussi a accomplir une manoeuvre d’évasion pour empêcher une capture. Le bateau a subi des dommages mais est parvenu à poursuivre son voyage», a-t-il expliqué.
Selon M. Choong, le bateau naviguant sous pavillon de Hong Kong a été attaqué par huit pirates qui se trouvaient à bord de deux vedettes rapides.
L’attaque s’est produite à 450 milles nautiques à l’est de Dar Es Salaam, en Tanzanie, et à 350 milles nautiques à l’ouest des Seychelles, a-t-il précisé.
«Les attaques de pirates se produisent dans une zone qui s’élargit au sud du littoral de la Somalie. Ce n’est pas bon signe. Les pirates sont devenus plus audacieux et plus dangereux. Ils tirent aussi sans discrimination à l’arme automatique ou des roquettes», a-t-il dit.
Selon M. Choong, le capitaine du navire a repéré près des lieux de l’attaque un chalutier blanc qui pourrait être le bateau servant de base aux pirates.
Cette attaque intervient avant le lancement lundi au large de la Somalie d’une opération navale de l’Union européenne (UE) sous mandat de l’ONU pour lutter contre les actes de piraterie, qui ont atteint un niveau record en 2008.