20/12/08 (B479) Réaction d’un lecteur à une contribution précédente, publiée dans le numéro B478-B.
(Relire l’article : « Les contradictions de DAF »)
Cher frère dans l’Islam, nous avons un seul adversaire qui s’appelle IOG, et il faut rassembler le maximum de personnes contre ce dictateur sanguinaire. DAF ne monopolise ni le pays, ni la lutte qui est censée être le champ de bataille de tous les djiboutiens digne de ce nom.
Contrairement a ce que tu prétends, il a manifesté aux cotés des djiboutiens afars et non-afars à plusieurs reprises devant l’ambassade de Djibouti à Bruxelles (je t’invite à aller visiter le site du MRD et voir les photos par toi-même).
Le vrai problème à mon avis, c’est que nous continuons à tomber dans le piège du régime d’IOG, lequel fait tout pour diviser les opposants.
N’as-tu pas remarqué que le MRD n’aime pas l’ARDHD (*) et vice-versa, le GED n’aime pas Uguta-toosa de Ali Coubba et vice-versa ? Et la liste est longue ! Une des spécialités des Guelleh est de monter les uns contre les autres, et dans ce domaine, je pense que personne ne peut l’égaler. L’homme était flic, donc très fort dans ses « basses compétences ».
Je pense qu’il faut faire barrière aux pièges du régime, et se mettre tous ensemble pour mieux lutter contre cette dictature qui ne fait qu’appauvrir notre peuple. A moins que tu sois quelqu’un qui uvre pour le régime de Guelleh ? Je me le demande !
(*) Note de l’ARDHD : nous précisons simplement que notre Association ARDHD n’est pas un mouvement politique et qu’elle n’a aucune ambition, ni aucune légitimité pour prendre place parmi les mouvements politiques d’opposition au régime.
Quant à la position de l’Association vis à vis de DAF, elle est effectivement neutre, depuis le jour où DAF a refusé de témoigner lors du procés que nous avait intenté Zakaria. La plainte portait exclusivement sur des textes qui avaient été publiés pour apporter à DAF un soutien médiatique alors qu’il était emprisonné injustement.
Outre la gratitude ou la reconnaissance, en acceptant de témoigner à ce Procès, comme l’ont fait Ali Coubba, Ali Aftin, Mohamed Alhoumekani et Abdallah Deberkalleh, DAF aurait bénéficié d’une tribune pour exposer publiquement en France, les dérives du régime. Il l’a refusé.
Nous rappelons que c’était la première fois que des actes de torture commis à Djibouti ont été évoqués publiquement devant un Tribunal français.