18/09/09 (B516) Une assiduité protocolaire de l’artificiel « diplomatiquement correct » qui confirme, plus que jamais, le poids sans cesse grandissant de bon nombre de pays africains dans un continent convoité par la Chine (par Bouh Warsama)


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L’interdiction de fêter « l’Aïd El Fitr », si elle était confirmée dans les faits, serait un nouvel acte « Islamophobe » du monarque bananier Ismaïl Bobard à l’égard des croyants.

Bouh Warsama

A Djibouti, en Europe ou ailleurs dans le monde, que l’on soit jeune, adulte, homme ou femme de nationalité et de culture différentes, la fin du ramadan constitue pour chaque musulman et chaque musulmane une chance de se réunir en famille (au sens large) et avec des amis afin de resserrer les liens profonds qui existent et d’aider, autant que faire se peut, les pauvres du voisinage.

C’est ainsi qu’après un mois de jeûne, les musulmans du monde entier fêtent la rupture du jeune de ce mois béni et s’acquittent à cette occasion d’une grande obligation : « Aakatou-al-Fitr ».

Parmi toutes les sagesses de cette obligation, il y a le fait essentiel de contribuer pour qu’aucun pauvre ne se sente privé, oublié dans sa solitude ou délaissé en ce jour béni.

A l’instar de ce qu’il se fait ailleurs et de par le monde musulman, à Djibouti c’est le moment consacré de l’acte de solidarité à l’égard du plus pauvre que soit ; moment de partage.

Que l’on soit riche ou pauvre, il n’existe pas d’autre voie qui mène à la Solidarité que celle du respect de l’Humain et de ses croyances.

La dernière « initiative malheureuse » qui est attribuée au Palais « d’Hara ..mouise » par des observateurs crédibles, si elle se confirme, consisterait à interdire toute festivité lors de l’Aïd el fitr (Aïd el seghir) qui marque la nouvelle lune du mois de chaoual 1430 déterminant le jour de l’Aïd. Dans cette hypothèse, cela constituerait un véritable acte d’islamophobie si elle était véritablement appliquée.

Ce serait alors, de la part d’Ismaïl Omar Guelleh, un nouvel affront, une discrimination insultante à l’égard de tous les musulmans et toutes les musulmanes vivant sur le sol djiboutien, quel que pourrait être leur rang social.

On est en droit de se poser la question de savoir : « De quoi peut-il avoir peur ? ».

Espérons que le monarque bananier du « Palais de tous les artifices » reviendra sur cette interdiction qui, déjà, soulève bien plus que des contestations au sein des musulmans.

Inchaâllah.