19/02/10 (B538) LDDH / Coup d’Etat militaire contre le Coup d’Etat constitutionnel.



Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 19 FEVRIER 2010

Coup d’Etat militaire contre le Coup d’Etat constitutionnel.

Décidemment l’Afrique est dans la tourmente en ce début d’année.

En quelques mois deux Chefs d’Etat, qui ont violé la Démocratie, ont été mis hors jeu par des Gardes Présidentielles.

Le bourreau Guinéen Dadis Camara est convalescent à vie au Burkina Faso, tandis que Mamadou Tandja du Niger vient de prendre la tangente de manière peu glorieuse…

Jeudi 18 février 201 dans l’après-midi, des éléments de la Garde présidentielle pourtant choyées et bénéficiant de prébendes ont fait irruption au Palais présidentiel où se tenait un Conseil des ministres.

Le Président Tandja et quelques ministres ont été alors séquestrés, puis emmenés hors de Niamey, probablement dans une caserne.

Arrivé au pouvoir en 1999 par des urnes, comme certains de ses pairs, il avait en août dernier à 71 ans modifié la Constitution de son pays et prolongé son mandat de trois années supplémentaires pour terminer « son œuvre ».
On connaît désormais la suite.

Puissent les adeptes Africains de la présidence à vie tirer les leçons des Coups d’Etat institutionnels au conséquences imprévisibles…

NOEL ABDI Jean-Paul