12/10/10 (B573) Point de vue : un lecteur nous écrit : « Nos hommes d’affaires ou hommes politiques sont-ils polis ? (Lecteur)

Comme je le fais tous les week-end, j’ai fait un tour sur le site de l’ARDHD, pour m’informer.

Cette fois-ci, je suis tombé sur l’enregistrement audio d’une conversation téléphonique entre deux personnalités : Abdallah Deberkaleh d’un coté et Charles-Abdourahman Borreh de l’autre.

Les échanges entre les deux hommes – qui n‘ont rien de courtois pour le second – décrivent parfaitement la personalité de l’un et de l’autre.

La discussion entre les deux hommes, se déroule en Somali et parfois en Français. Le premier appelle Charles-Edouard, pardon, Charlesss-Abdourahman. Il appelle le second sur son portable.

Il se présente et le salue, comme le veulent les usages …

Deberkaleh fait part à son interlocuteur du fait qu’il n’est pas vraiment content ni de lui ni de Mohamed Kadamy !

C’est à ce moment précis, que l’homme d’affaires franco-djiboutien profère des insultes graves: hoyada was…kussu uktak.. « Niq…ta mère…B…ta sœur…».

A la lecture de cette histoire – pour le moins invraissemblable pour toutes personnes normalement constituées et bien élevées -, j’ai été amené à me poser des questions, sur la nature même, de l’éducation, que Charles et ses anciens amis restés au pouvoir, donnent à leurs enfants…?

Si les parents sont aussi mal élevés, les enfants ont peu de chance, de se voir décerner la palme de bonnne éducation.

A quoi est dû cette arrogance et cette vulgarité grossières et grotesques de la part d’un ancien homme d’affaires, qui tente désespérément de se convertir en politique ?

Je me garderai bien de penser que cela puisse être lié à l’héridité ! Comme son comportement ressemble étrangement à celui de ses amis du régime, on pourrait mettre cela sur le compte du mimétisme !

Je laisse néanmoins, le soin aux lecteurs, de se forger une idée, sur la façon navrante que certaines personnalités publiques de notre pays utilisent pour parler à leurs concitoyens …

Je me souviens que le fils de Boreh avait affirmé, lors d’une interview accordée par téléphone, à la Voix de Djibouti, qu’ «on ne naît pas homme d’affaires, mais qu’on le devient !

On apprend ce métier, comme tous les autres métiers… avait-il ajouté ! » . Et je lui donne entièrement raison.

Malheureusement, il a omis de préciser que l’on ne s’improvise pas «politicien» en se réveillant par un beau matin d’un hiver doux de Djibouti.

Le militantisme politique est d’abord une affaire de choix, mais c’est aussi et surtout un engagement personnel – pas facile à prendre – qui nécessite le sens même du sacrifice et du courage personnels, au-delà d’une certaine indépendance intellectuelle, qui doit aussi, être mise à contribution.

Charles-Abdourahman Borreh ignore-t-il, aussi, qu’en politique, on commence par le «bas» de l’échelle comme dans tous métiers, c’est-à-dire, COLLEUR D’AFFICHES !!!

J’ignore si ce garçon acceptera de débuter sa nouvelle «carrière», en occupant le poste de colleur d’affiches pour le compte d’un des partis politiques de l’opposition djiboutienne.

Il y a fort à parier, qu’il n’acceptera pas, puisqu’il a beaucoup d’argent, qui vient d’on ne sait quels chantiers occultes réalisé ou non réalisé à Djibouti.

A vous de juger.