23/11/2011 (B631) Les mésaventures de Total à Djibouti (Selon les informations de LVD)ARDHD
La Voix de Djibouti a diffusé plusieurs informations concernant les mésaventures de Total à Djibouti et les lourdes condamnations qui ont été prononcées à son encontre par la Justice djiboutienne, dont on connaît l’indépendance, non pardon, la totale dépendance au régime et à son Maître.
Deux objectifs pour IOG :
1°) Faire rentrer à tout prix de l’argent dont il manque cruellement, puisque les bailleurs de fonds lui ont fermé les « pompes à finance », y compris la France.
2°) Faire pression sur la France, dans le cadre des discussions qui s’éternisent à propos de la renégociation des accords de défense et certainement de la diminution des loyers que Paris veut obtenir, puisqu’elle n’occupe plus les mêmes surfaces qu’autrefois, avec le départ de la 13ème DBLE, la fermeture programmée de l’hôpital Bouffard et l’allègement des autres régiments présents à Djibouti.
La pression sur Total nous semble être une arme à double tranchant, à manier avec grande précaution. Car si l’on parle des amendes qui ont été prononcées contre la société, les juges ne se sont pas exprimés sur le paiement des arriérés qui doivent être dus par l’état djiboutien à la société. Impayés qui avaient justifié la cessation des livraisons de carburant aux forces de l’ordre …
Guelleh a-t-il pensé, en agissant contre Total sur le plan pénal, pouvoir négocier ensuite une compensation entre le montant des amendes et celui des créances de Total sur le trésor public ?
Mais attention, le pétrolier pourrait lever l’ancre. Dans son chiffre d’affaires international, la distribution à Djibouti ne doit pas représenter un pourcentage significatif et encore si elle était payée en temps et en heure, ce qui n’est pas le cas.
Avertis des conditions locales, les pétroliers qui pourraient avoir envie de reprendre la succession, ne se bousculeront pas au portillon. Que deviendrait le bel avion de Guelleh et les moyens mécanisés de la Police, de la Gendarmerie, de la garde républicaine et de l’armée, sans essence.
Les agents du SDS et de la Brigade de recherche et de documentation pourront toujours se déplacer à vélo … mais ils n’aimeront pas …
Et Paulette, vous oubliez la Paulette. Paulette sans essence ? Ca n’arrangera certainement pas son caractère ..