23/04/2012 (B653) Sergent Ariko : Hommage au défenseur des droits des opprimés.

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Comme tous les Djiboutiens, j’ai été  surpris par l’annonce par l’annonce de la mort brutale de Jean-Paul Noël Abdi. Il était le président de la Ligue djiboutienne des Droits de l’homme à Djibouti.

Il s’est éteint le vendredi 13 avril à Marseille dans un hôpital. Son fils Hassan, qui habite dans cette ville, était à ses côtés.

J’adresse mes condoléances les plus sincères et les plus attristées à la famille de ce noble combattant des Droits de l’homme, à ses deux fils Hassan et Hussein et à sa sœur Thérèse qui est l’épouse de Luc Aden, l’ancien Gouverneur de la Banque nationale. Luc Aden a ouvert dernièrement un cabinet d’avocat à Djibouti tout prés de l’office du tourisme et de l’artisanat.
 
À Djibouti l’annonce de sa mort a certainement rempli de joie, Ismail Omar Guelleh, qui n’aime pas que l’on dénonce les abus de son régime contre des paisibles citoyens djiboutiens.

Il voyait en Jean-Paul Noël un autre Borrel mais africain cette fois-ci et de plus Djiboutien légitime.

Jean-Paul Noël avait rencontré mon père à plusieurs reprises.  Ces rencontres avec l’homme qui aspirait à la liberté n’étaient pas de tout repos.

Sitôt sa mort annoncée, le régime a sauté sur l’occasion pour s’en prendre à ma famille restée au pays. Mon père a été arrêté par les gendarmes de la brigade nord et conduit à leur quartier général caserne capitaine Hamadou. Après 1 h d’interrogatoire, il a été relâché et renvoyé dans sa maison.

Comme il n’a plus l’âge de se défendre, il n’a pas été torturé. Selon ma mère que j’ai eue au téléphone, le seul motif de cette arrestation est la conséquence de mes interventions depuis Londres. Mon père s’est défendu en disant que son fils ne faisait que critiquer mais sans insulter.

Mais ce régime, hors de son temps, ne comprend pas cette différence de langage. Pour ses dirigeants,  critiquer leur gestion malsaine veut dire insulter le dictateur en chef.

Sachant que je ne me tairais pas et que je  continuerais à dénoncer cette injustice commise par un régime lâche qui s’en prend à mes parents plus faibles.

Je dis à IOG qu’il perd son temps avec ces formes d’intimidation que Jean-Paul ne cessait de dénoncer dans ses colonnes. L’ARDHD est toujours là pour dire haut et fort les injustices auxquelles sont confrontées les Djiboutiens. N’en déplaise a Djibouti 24 qui est l’organe de communication des services secrets djiboutiens qui avancent maqués derrière cette appellation fallacieuse probablement copiée à partir de France 24.

Sinon comment feraient-ils pour avoir autant d’information, y compris sur des décisions secrètes prises au palais de Beit el Wali. Dans la réalité ces collaborateurs ne bossent pour désinformer les Djiboutiens et pour essayer de les détourner de l’ARDHD qui publie des informations objectives et courageuses.

A Djibouti 24, il est interdit de dénoncer les malversations de leur patronne une certaine Kadra Haid et ses enfants.

Par la faute de la fille ainée du couple de pacotilles, ce sont plus de 60 djiboutiens qui sont au chômage et sans salaire. Cette fille ainée s’est enfuie avec l’argent de la société pour retrouver son gigolo ivoirien en France.

Il m’a été confirmé que ce mariage avait été reçu comme une claque au visage par Monsieur et Madame les dictateurs.

Auparavant, Fadouma Awo avait fréquenté  deux djiboutiens avant de se lier à ce monsieur (que certains soupçonnent d’opérer des trafics de drogue en France – Allez savoir !) qui serait, dit-on, bien connu des services de police de Paris.

Le premier prétendant était un jeune comme elle, mais issu de la tribu des Gadaboursi. IOG avait rejeté ce mariage du fait qu’un membre de cette tribu ne pourrait pas épouser une fille de la tribu d’IOG. Donc exit le jeune du quartier 5. Puis Fadouma Awo est sorti avec le fils de l’ancien chef d’état-major le général Ali Meidal Waiss. Là, c’est madame qui avait refusé les projets matrimoniaux, estimant qu’elle avait été insultée publiquement par le père en 1999 lors de l’élection présidentielle. Ali Meidal Waiss soutenait alors le candidat du peuple et de l’opposition, l’ancien député Moussa Ahmed Idriss.

Probablement lassée des vetos familiaux, Fadouma Awo a pris l’initiative en présentant un ivoirien qu’elle avait connu sur Facebook.

Elle l’a fait venir à Djibouti nourri et logé à l’hôtel Kempisky palace. Rapidement elle est tombée enceinte et sa mère l’a fait rentrer rapidement en France avant que son père ne s’en aperçoive.

Dernièrement, elle a accouché à l’hôpital américain. Auparavant IOG était allé la voir lors de sa visite à Londres pour le sommet somalien. Il a été très affecté de constater que sa fille ainée était mariée à un ivoirien plus âgé qu’elle et qu’elle attendait un enfant.