28/06/2013 (Brève 148)   VERITE :   LE PEUPLE DJIBOUTIEN FETE la 36 ème année de l’indépendance dans la misère totale, sans aucune liberté et sous l’emprise d’un pouvoir clanique et dictatorial qui refuse toute ouverture pour sauver le pays et ses habitants

Le peuple a participé au combat pour obtenir la souveraineté de son pays et, en particulier :

  • la liberté et une justice pour tous
  • une bonne éducation
  • la santé, aider les familles, les personnes âgées
  • la bonne conscience d’être des citoyens respectés
  • une bonne vie sociale avec une couverture d’aide à la population
  • la bonne mentalité pour réussir et bâtir le pays avec fierté
  • leur avenir tracé avec des perspectives à l’horizon
  • le choix de refuser l’inacceptable
  • le droit d’obtenir au sein de leur pays les avantages nécessaires pour mieux vivre en famille.
  • le soutien de l’état pour les jeunes, les faibles, les familles, les personnes âgées et malades.
  • le droit de manifester pour revendiquer
  • le choix d’élire  les gens honnêtes et justes pour diriger le pays et son peuple.
  • le choix de donner leur voix a celui qui mérite d’être le père de la nation
  • l’accès (avec la compétence) a toute l’échelle de l’administration
  • la fierté d’être né et grandi dans cette terre brulée (ceux qui ne sont pas nés dans Dja-bu-ti, passer votre chemin et prenez ce que vous avez détournés et partez car on a assez  de votre ingratitude).

Et voici le constat à ce jour : le peuple et la misère se partagent le centre ville, les quartiers et les bidons-villes. Quant aux régions éloignées, elles sont totalement abandonnées par le régime clanique.

  • Le peuple vit dans l’obscurité totale, sans courant ni eau potable
  • Le peuple est humilié au sein de son pays, sa voix et sa volonté souveraine et démocratique sont détournées, son morale est détruit, sa vie sociale est ébranlée.
  • Le peuple est violenté, torturé et incarcéré sans motive valable dans des conditions inhumaines
  • Le peuple est affaibli profondément par le manque des ressources, d’aide social, d’emploi.
  • Le peuple est dérouté et maltraité par les méthodes dictatoriales du fils de l’oued qui détruit les leaders d’opposition pour sauver son clan et son pouvoir.
  • Le peuple assiste tous les jours aux ravages liés à la corruption, aux détournements massifs, au transfert des deniers publics sur des comptes privés à l’étranger.
  • Le peuple est privé de liberté, de presse indépendante, de représentants politiques, d’élus locaux légitimes, de sultans, de cheiks et de leaders d’opposition. Malgré tout et pendant ce temps, le régime continue, dans l’impunité totale, à mentir au peuple et au monde entier et à détruire à petits feux tout un peuple et la richesse de son pays.

Le peuple restera-t-il sans réaction, sans objectif pour mettre un terme à la gravité la situation politique actuelle ?