02/05/2015 (Brève 454) En dépit de la libération d’un certain nombre de personnes arrêtées illégalement dans le Nord de Djibouti, l’armée nationale poursuit ses méfaits et ses rapines. (Lecteur)
Alerte pour la population du nord de la République
Nous apprenons que la majorité des détenus récemment arrêtés dans le Nord, ont été libérés dans la journée. Nous nous réjouissons de ces libérations , mais trois personnes sont encore détenues dans le camp militaire d’ASSAGUEILLA (district de Tadjoura).
Nous exigeons également leur libération immédiate et sans condition. Les militaires doivent cesser de se venger sur des civils innocent qui ne reçoivent aucune aide du gouvernement depuis 1991 dans des zones où même les Associations humanitaires indépendantes sont interdites d’accès .
Nous avons reçu confirmation que le 28 avril à BOKOL GARBO et à RIPTA (district de Tadjoura) que des cheptels entiers ont été confisqués par les militaires. Cela concerne plus de 200 chèvres. Ls militaires doivent les restituer à leurs propriétaires dans les plus brefs délais.
Nous informons l’opinion publique sur la situation dramatique des populations nomades qui sont harcelés, emprisonnés, torturés et spoliés de leurs bétails. Ils sont livrés à la famine.
Nous demandons également à l’USN, qui se présente comme la force politique d’opposition, de protester au parlement pour faire cesser ces violations massives des Droits humains, qui ne sont pas dignes d’une armée nationale, dont le rôle, au contraire, est de protéger les civils et non pas les harceler, de les terroriser et de les priver par la force de leurs uniques moyens de subsistance.
Un lecteur.