15/08/2017 (Brève 1054) Alerte rouge pour des migrants embarqués et auxquels Djibouti refuse l’accostage à Obock (Lecteur d’Obock)
Selon des sources sures et fiables, soixante personnes dont environ dont 20 enfants en bas âge sont bloqués en mer devant la ville d’Obock parce que les autorités Djiboutiennes leurs refusent d’accoster.
++ Qui sont-ils ?
Ce sont des réfugiés Erytréens qui avaient fuient la dictature en Erytrée pour se réfugier au Yémen où ils (sur)vivaient dans les camps de réfugiés du HCR.
En raison de la guerre qui sévit dans ce pays, ils ont choisi la première opportunité de fuir le Yémen pour se réfugier a Obock-ville où de nombreux Yéménites et des ressortissants d’autres nationalités ont trouvé refuge et sont accueillis.
Nous ignorons jusqu’à présent les raisons pour lesquelles, leur embarcation s’est vue interdire le droit d’accoster.
++ Mais ils sont en péril !
Tassés dans une embarcation, ces femmes, ces hommes et ces enfants ont besoin d’être secourus de toute urgence, car ils manquent aussi d’eau et de nourriture.
Je lance un appel urgent aux dirigeants de l’UN HCR de Djibouti afin qu’ils débloquent cette situation humanitaire urgente en venant en aide à ces réfugiés qui sont bloqués en pleine mer rouge, avec tous les risques pour leurs vies.
Je sollicite également les forces étrangères stationnées à Djibouti pour qu’elles envoient des secours, en urgence, afin d’éviter un catastrophe humanitaire.
Je m’adresse aussi à mes frères et à mes soeurs qui vivent à OBOCK pour qu’ils descendent dans la rue en exigeant que cette embarcation puisse accoster.
Enfin je demande à Jean-Loup Schaal et à l’ARDHD, qu’il préside de diffuser cet appel et de le soutenir pour sauver la vie de ces malheureux réfugiés.