25/12/2017 (Brève 1112) LDDH : nouvelles répressions sauvages contre des femmes et des enfants. S’agit-il de récupérer des terrains à Bulduqho ??

Dans un communqiué daté de ce jour, 25 décembre 201, la LDDH, sous la signature de son Président, Omar Ali Ewado, dénonce la destruction des habitations et des mosquées de Bulduqho.

S’agirait-il pour le régime de récupérer des terrains pour les louer ou les vendre à des acheteurs qui pourront payer Guelleh et sa famille ?

++ ____________ Communiqué de la LDDH

Fidèle à lui-même le régime en place à Djibouti utilise depuis plusieurs jours des moyens barbares, inhumains et sauvages à l’encontre des personnes les plus vulnérables à savoir les femmes avec des enfants en bas âges et parfois avec des nourrissons.
Sous prétexte d’un décasement à BULJOUQO en périphérie de BALBALA la police a usé d’une force inouïe pour détruire les habitations de fortune de ces pauvres personnes qui furent
transférées au Centre de Rétention de NAGAD.

Selon nos informations ces personnes en majorité des femmes et des enfants ont été molestées
lors de leur arrestation par la police. Au nombre de 280, ces femmes et enfants ont été parqués au Centre de Rétention de NAGAD et furent privés de toute nourriture durant leur détention.

Que peut-on reprocher aux enfants et aux nourrissons pour leur interdire l’alimentation en eau et en vivres, si ce n’est l’inhumanité ?

Quant aux 2 mosquées (lieux de culte musulman) l’une a été totalement détruite et l’autre transformée en siège de la Police !

En outre, la LDDH a appris ce matin que plusieurs jeunes diplômés puis formés en Chine pour servir au sein du chemin de fer reliant Djibouti à l’Ethiopie, ont fait l’objet d’arrestations musclées par la Police puis conduits au Centre de Rétention de NAGAD. Parmi ces jeunes, il y’aurait eu des blessés.

Il nous a été rapporté que le Ministère des Transports leur avait fixé la date du 25 Décembre 2017 pour la signature de leur contrat de travail. Mais sous nos cieux, le dialogue et la persuasion n’ayant pas cours, seules la répression et la dérive policières sont les méthodes privilégiées par les autorités face à ces jeunes qui attendent leur embauche depuis plus de 3 années.

La LDDH dénonce et condamne énergiquement l’usage de la force à l’encontre des civils sans défense et appelle la Communauté nationale et Internationale à faire pression par tous les moyens appropriés sur les autorités djiboutiennes afin de tempérer le caractère répressif durégime en place à Djibouti.

Le Président de LDDH
Omar Ali Ewado

++ ______________ Fin du communiqué