28/01/2019 (Brève 1261) Nouvelles arrestations arbitraires et détentions illégales dans le Nord de Djibouti (Source : LDDH)
Dans un communiqué daté du 28 janvier et signé par son Président Omar Ali Ewado, la LDDH signale et dénonce l’arrestation arbitraire et illégale par l’Armée nationale de quatre jeunes originaires de Randa/Boli (district de Tadjourah).
Deux d’entre eux auraient été libérés après quatre jours de séquestration au camp militaire de Boli, tandis que deux autres ont été transférés au camp de Dorra, toujours sous l’autorité abusive des forces armées djiboutiennes, qui n’ont ni la vocation ni la légitimité pour pratiquer de tels actes.
Les deux jeunes séquestrés à Dorra par les militaires se nomment
KAMIL HAMADOU KAMIL
MOUSSA HAMADOU KAMIL
Dans son communiqué la LDDH ajoute :
"Outre les multiples check-points sur la route RANDA/DORRA, nous avons appris que les militaires basés à BOLI/RANDA mènent des actions pour brutaliser les voyageurs et les chauffeurs, terrorisent et torturent les populations civiles de la Sous Préfecture de RANDA.
Le fait de transférer ces deux jeunes frères vers le Camp Militaire DORRA ne laisse rien présager de bien pour eux.
Ceci constitue une déportation et les mauvais traitements ne sont pas à exclure à leur encontre.
La LDDH dénonce et condamne énergiquement les arrestations et détentions arbitraires et illégales dont sont victimes les populations civiles de la Sous Préfecture de RANDA et exige la libération immédiate et sans condition de ces deux civils.
La LDDH demande au gouvernement Djiboutien d’épargner les populations civiles dans le Conflit qui l’oppose à la rébellion du FRUD. "
Solidairement avec la LDDH, l’équipe de l’ARDHD dénonce ces violations répétées des Droits de l’Homme par des forces armées qui n’en ont pas l’autorité.