17/03/2019 (Brève 1345) Lutte contre la corruption à Djibouti … Quand l’hôpital se moque de la Charité !

Lutte contre la corruption : Djibouti veut s’inspirer de l’expérience kényane (French China Org)

French.China : Lien avec l’article : http://french.china.org.cn/foreign/txt/2019-03/17/content_74581566.htm

___________________________ Note de l’ARDHD
Quand l’on sait que l’exemple vient du plus haut niveau de l’Etat, n’est-il pas réjouissant de lire ces phrases qui ont un goût humoristique particulièrement savoureux.

La famille, les proches et les obligés du couple présidentiel accumulent des trésors leurs comptes bancaires grâce à l’argent public. Ils détournent tous les crédits du Trésor public à leur seul bénéfice, que ce soient les recettes des entreprises publiques, les loyers des bases ou l’utilisation éhontée et souvent injustifiée des moyens de l’Etat : voiture, avion, etc…

Ils s’achétent des propriétés de luxe dans différents pays, pour ne parler que de ce que l’on a pu identifier en France, particulièrement.

Et ils voudraient nous faire croire qu’ils vont lutter contre la corruption ?

Sauf … ! Sauf à vouloir éradiquer la concurrence dans ce domaine, pour gagner encore plus. La concurrence, elle sévit partout : directions de l’administration, services, sous-services. La famille enregistre-t-elle un véritable manque à gagner …

Un proverbe dit que le poisson pourrit par la tête. Suivez mon regard jusqu’à la tête de l’Etat et on y trouve qui ????

__________________________ French China org

Une délégation de la Commission nationale djiboutienne indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption (CNIPLC) vient d’effectuer une visite à Nairobi, où elle a eu plusieurs réunions de travail avec des agences gouvernementales ayant pris part au maintien du Comité de prévention de la corruption (CPC) ainsi qu’avec l’Ethics and Anticorruption Commission (EACC), l’équivalant kényan de la CNIPLC, précise le quotidien djiboutien La Nation.

Au cours de ces entretiens, les deux parties ont eu un dialogue approfondi autour des avancées significatives que le Kenya a enregistrées dans ce domaine, notamment l’intégration des règles d’éthique et d’intégrité dans les secteurs public et privé ainsi que les stratégies anti-corruption mises en place par l’EACC et les expériences kényanes en matière de prévention de la corruption.

« Nous espérons que ce que nous avons appris aidera la CNIPLC dans l’identification des domaines prioritaires dans la lutte contre la corruption à Djibouti », a déclaré la présidente de la commission, Fatouma Mahamoud Abdillahi, citée par cette même source.

Mme Abdillahi a également annoncé que son pays va désormais investir davantage, à l’instar du Kenya, dans les mesures préventives, une approche selon elle peu coûteuse de lutte contre la corruption qui a un impact à long terme.

La CNIPLC a été créée en 2013. Ses membres au nombre de neuf sont nommés par décret présidentiel pour une durée de 4 ans non renouvelables.