21/11/2019 (Brève 1530) AJDD : appel à manifester le 23 novembre à Bruxelles, de 14 à 16 h
APPEL à manifester devant l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles
Avenue franklin Roosevelt Le 23 novembre de 14h à 16h
L’association des jeunes démocrates djiboutiens(AJDD), soutenue par l’ensemble des associations de la diaspora et des forces démocratiques djiboutiennes, en Belgique, en solidarité avec la jeunesse djiboutienne, réprimée, marginalisée par un pouvoir clanico mafieux lance un appel pour manifester devant l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles
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Pour dénoncer, ce régime qui se perpétue par la force des armes, depuis 43 ans, refusant toute alternance par les urnes, la répression devenant un mode privilégié pour régler les différends politiques et pour étouffer toute forme de résistance. Les assassinats, massacres, arrestation et , détentions arbitraires, tortures, viols des femmes Afar par l’armée, expulsions sont le terreau sur lequel a bâtit sa triste réputation. Les démocrates ont pour choix ; la résignation, la résistance armée ou l’exil
La répression se durcit depuis une année et demie à Djibouti, parce que le président de la République veut briguer le 5ème mandat en avril 2021.
Les arrestations arbitraires se multiplient : des enseignants (entre juin et septembre) parce qu’ils ont ouvert des écoles privées, qui font concurrence à celle du ministre de l’éducation qui a une école privée » Mandela », des blogueurs, des militants politiques et des défenseurs des droits humains., sans oublier les civils du Nord et du Sud ouest qui sont harcelés.
Depuis le 31 octobre, un jeune démocrate activiste Kako Houmed Kako, membre de l’ARD a été arrêté et torturé, et écroué dans la fameuse prison Gabode. Une manifestation importante s’est déroulée le lendemain dans le quartier Arhiba où la police a utilisé d’une manière disproportionnée la force y compris des armes à feu pour disperser les manifestants, en blessant 60 d’entre eux dont certains sont dans un état sérieux. Par solidarité, il y a eu plusieurs manifestations à Tadjourah, Obock, Randa, et Dikhil. On l’accuse d’avoir des liens avec l’Erythrée et le FRUD.
Toujours le 31 octobre, l’armée a arrêté 7 personnes dans le district de Tadjourah, acheminées dans la caserne militaire de la capitale et leurs proches n’arrivent pas à avoir de leurs nouvelles. Les districts de Tadjourah, d’Obock et de Dikhil sont administrés par l’armée, et subissent de ce fait une féroce répression, les arrestations arbitraires sont très nombreuses et détentions et tortures dans les camps, toujours soupçonnés de sympathie avec le FRUD.
++ Les viols des femmes par l’armée continuent en toute impunité dans ces districts.
Depuis juin, des moyens de transports des personnes privées des districts de Tadjourah et d’Obock ont été confisquées par le commandant du camp d’Obock, 10 vedettes de pêche, 12 Landcruiser, 10 Toyota Pic Up et 21 dromadaires qui sont toujours entre les mains des militaires. Pendant ce temps, les chalutiers chinois razzient les poissons des côtes d’Obock contre lesquels ses habitants ne cessent de protester.
++ L’Association des jeunes démocrates djiboutiens (AJDD),
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demande la libération de Kako Houmed Kako, injustement emprisonné et torturé et de Aboubaker Oudoum qui croupit dans les geôles de Guelleh depuis 2 ans et de tous les autres prisonniers politiques ou des civils arrêtés par l’armée ,
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dénonce la répression policière contre les habitants d’Arhiba et toute forme de répression contre les démocrates et les civils ainsi que les viols des femmes par l’armée et les tortures.