15/12/2020 (Brève 1706) Appel au rasseblement en mémoire de toutes les victimes du régime et en particulier celles des massacres de masse d’Arhiba et de Bulduqo (ADD)

ASSOCIATION POUR LA DEMOCRATIE

ET LE DEVELOPPEMENT (ADD)

Add.djibouti@gmail.com

29ème anniversaire du massacre d’Arhiba à Djibouti

APPEL A UN RASSEMBLEMENT POUR COMMEMORER LES MASSACRES DES GADABOURSIS DE 1990, D’ARHIBA DU 18 DECEMBRE 1991
 DE BULDUQO DU 21 DECEMBRE 2015 ET DE TOUS LES AUTRES CRIMES DE MASSE COMMIS DANS LE NORD ET LE SUD OUEST DU PAYS PAR L’ETAT DJIBOUTIEN

A la mémoire des victimes du 18/12/1991 et de toutes les victimes de la dictature, en solidarité avec les prisonniers politiques, l’ADD, organise comme chaque année depuis 29 ans la commémoration du massacre d’Arhiba (quartier Afar de Djibouti), perpétré le 18 décembre 1991 par l’État djiboutien.

Le Mercredi 18 décembre 1991, Mercredi noir, restera à jamais gravé dans la mémoire en République de Djibouti. En représailles à une défaite des troupes gouvernementales dans le Nord du pays, face au FRUD, l’Armée, la Police et la Gendarmerie ont mené une opération militaire contre des civils du quartier d’Arhiba, (habité par les Afar).

Bilan connu : 59 personnes tuées et plus d’une centaine de blessés.
Depuis 29 ans, ce crime d’État reste jusqu’à ce jour, totalement impuni.

Autres crimes de masse commis par l’Etat djiboutien impunis : Le massacre de plus de 300 Gadaboursis en 1990 ainsi que celui du 21 décembre 2015 à Buldhuqo  (faubourg de la capitale), qui a visé des personnes issues du sous clan Yonis Moussa  des Issas qui s’étaient réunies pour une cérémonie religieuse. Plus de 70 personnes ont été tuées et une centaine blessée par les forces de l’ordre.

En novembre 2020, 30 personnes ont été arrêtées à Galafi, Yoboki et Gobaad (LDDH),
Aboubakar Oudoum, Le lieutenant Fouad Ali Youssouf et Youssouf Mohamed Gabassé sont toujours détenus à la prison de Gabode, dans des conditions difficiles après avoir été torturés.

Aussi nous réclamons :
–          l’ouverture d’une enquête internationale sur le massacre d’Arhiba , des Gadaboursis et de Buldhuqo
–          la libération de tous les prisonniers politiques
–         la reconnaissance officielle des massacres d’Arhiba, de Buldhuquo, des Gadaboursis et de tous les autres crimes commis par l’Etat djiboutien.

Nous dénonçons :
– les violations permanentes des Droits Humains en République de Djibouti ; les exécutions extrajudiciaires, les viols des femmes par l’armée djiboutienne ainsi que les tortures systématiques infligées aux personnes arrêtées arbitrairement.

Nous demandons :

La justice et la fin de l’impunité en République de Djibouti,

Tous ensemble devant l’Ambassade de Djibouti, 26 rue Emile Menier,
Metro Porte Dauphine, le vendredi 18 décembre 2020 de 15h30 à 17h30,