25/01/2021 (Brève 1722) UDJ : NON au cinquième mandat – ALERTE contre la création frauduleuse, par le régime, d’un clone de l’UDJ

RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI
                                          
Union pour la Démocratie et la Justice (U.D.J)
*** *** ***
 Paix-Liberté-Justice

 Communiqué de presse :

L’UDJ dit Non au 5ème mandat d’IOG et appelle le Peuple Djiboutien à descendre dans la rue

Conformément à sa ligne politique en tant que parti d’opposition, l’UDJ appelle encore une fois à la mobilisation contre le 5ème de l’usurpateur Ismail Omar Guelleh, candidat à sa propre succession après avoir modifié la Constitution de Djibouti en 2010 pour se donner une présidence à vie.

La République de Djibouti qui n’a connu que deux présidents depuis ses 44 ans d’ indépendance nationale, risque de basculer aujourd’hui vers une dynastie familiale avec son lot d’instabilité politique et de chaos pour la région et le Peuple Djiboutien déjà marqué par la pauvreté endémique, le chômage de masse de la jeunesse, les épidémies des maladies infectieuses (paludisme, chikungunya…), la malnutrition infantile, l’absence de services sociaux de base de qualité et accessibles à tous, le manque de libertés fondamentales, les arrestations arbitraires et la torture systématique des opposants et des citoyens ordinaires, l’impunité officielle et la corruption généralisée, l’exil forcé de des milliers de sa jeunesse talentueuse et cadres fonctionnaires et intellectuels vers l’Europe ou l’Amérique.

Devant ce tableau sombre de la situation et à l’approche de l’échéance électorale d’avril 2021, le régime dictatorial n’hésite pas à manipuler l’opinion publique nationale et internationale tantôt en utilisant les mesures sanitaires liées à la pandémie Covid-19 pour limiter les déplacements et les activités politiques des partis d’opposition tantôt en créant une fausse opposition politique contrôlée pour divertir la population djiboutienne déjà mobilisée contre le 5ème à l’intérieur comme à l’extérieur.

Ainsi, un clone de l’UDJ piloté depuis le Beit-wali et présidé par la fille du défunt président fondateur de l’UDJ et béquille du régime, Ilaya Ismail Guedi Hared, a tenu un pseudo-congrès au Palais du Peuple le samedi 23 janvier 2021 après celui du candidat Guelleh tenu le 09 janvier 2021 au même endroit, et a déclaré « nous sommes prêt à participer à l’élection présidentielle pour enrichir le débat démocratique ». Oui, c’est pour enrichir le nombre des candidats lièvres à la présidentielle de 2021 comme celle de 2016, et un candidat lièvre a été retrouvé dans le clone UDJ en l’occurrence M. Abdi Isse Boulaleh, faux-député de l’UDJ, officier du SDS et membre du comité central du RPP pour jouer le candidat de l’opposition contre son oncle Ismail Omar Guelleh.

Faut-il rappeler que depuis son existence, l’UDJ n’a participé qu’aux seules élections législatives de janvier 2003 et février 2013 dont la dernière a permis après deux ans de crise post-électorale, l’entrée des premiers députés de l’opposition à l’Assemblée nationale après 38 ans de l’indépendance de Djibouti. Depuis lors, l’UDJ a appelé au boycott des élections présidentielles de 2016 et législatives de 2018 à l’instar des autres partis de l’opposition nationale.

L’Union pour la Démocratie et la Justice
ainsi que ses membres alliés de la coalition de l’USN, ont déjà appelé à faire barrage au 5ème mandat de trop le 12 février 2020, et ont dénoncé et rejeté en bloc la prétendue CENI complice et auxiliaire du 5ème mandat de l’usurpateur le 20 janvier 2021.

En conséquence, l’UDJ alerte la communauté nationale et internationale contre cette énième manipulation politique du régime en place et lance un appel solennel à l’ensemble du Peuple Djiboutien à l’intérieur comme à l’extérieur d’exercer leur droit de résistance populaire garanti par la Constitution de Djibouti et les traités internationaux devant la tyrannie d’Ismail Omar Guelleh, et à descendre dans la rue pour faire barrage à son 5ème mandat illégal et concrétiser l’avènement d’une 2ème République à Djibouti basée sur l’Etat de droit et la démocratie.

Le Président de l’UDJ :
Said Houssein Robleh