02/06/2023 (Brève 2233) IMAGINEZ UNE REUNION ENTRE GUELLEH ET SON MINISTRE DE L’INTERIEUR ET L’AMBASSADRICE DE FRANCE AVEC SON CONSUL (humour)

02/06/2023 (Brève 2233) IMAGINEZ UNE REUNION ENTRE GUELLEH ET SON MINISTRE DE L’INTERIEUR ET L’AMBASSADRICE DE FRANCE AVEC SON CONSUL (humour)

L’équipe de l’ARDHD s’est laissée aller à imaginer une réunion avec d’un côté Guelleh et son Ministre de l’intérieur et de l’autre l’Ambassadrice de France Dana PURCARESCU accompagnée de son « animal de compagnie » préféré à savoir le Consul Pascal Loreau, qui pourrait gérer une source de revenus non négligeables avec toutes les sommes conservées en cas de refus de délivrer le fameux Visa.

C’est à l’heure précise fixée pour le début de la réunion que les deux diplomates français se font annoncer au secrétariat du Palais de l’Escale. La fonctionnaire leur confirme qu’elle va informer Monsieur Guelleh de leur arrivée et qu’il les recevra aussitôt que ses engagements actuels seront terminés.

Et c’est ainsi que nos deux diplomates français attendront, assis sur des chaises sans confort, le bon vouloir du Tyran local. L’attente durera 20 minutes, temps suffisant pour montrer que le p’tit dictateur n’est pas aux ordres de la France, depuis que les hauts responsables Chinois et Américains sollicitent des entretiens beaucoup plus importants… Bien calculé ce temps d’attente a permis aux visiteurs de baisser leurs prétentions et de plus il n’était pas assez long pour justifier leur départ…

C’est un huissier stylé qui accompagnera les « invités » dans la salle de réunion attenante au bureau de Guelleh. La, ils seront invités à s’installer en bout de table. Après quelques minutes d’attente IOG fera son entrée, suivi de prés par Saïd Nouh Hassan, Ministre de l’intérieur et de Hassan Omar Mohamed Bouhran, Ministre de la Défense. Après les poignées de main protocolaires, les responsables djiboutiens s’installent à l’autre bout de la table. A noter que les deux diplomates français ont eu le temps d’apercevoir la Paulette assise au bureau de Guelleh devant un haut-parleur qui lui permet (grâce des micros cachés dans la salle de réunion) d’écouter la totalité des conversations.

Très rapidement Guelleh prend la parole pour souhaiter la bienvenue à ses visiteurs, et il leur pose une question directe « j’ai besoin que vous me rapportiez toutes les actions de la diplomatie française pour soutenir l’action de mon Gouvernement en faveur de la stabilité du pays ? J’attends votre compte-rendu…. »

Bafouillant légèrement en réaction à cette demande (trop ?) claire, Dana Percarescu prise de court expliqua que les services consulaires appliquaient strictement les instructions envoyées par les services du Ministère de l’intérieur, notamment pour refuser systèmatiquement les demandes de Visa n’émanant pas de patriotes reconnus par le pouvoir central.

Guelleh : « c’est exact, mais maintenant il faut passer à la vitesse supérieure. Nous en avons discuté avec mon Ministre de l’intérieur. Désormais les services consulaires devront nous envoyer toutes les demandes de Visa et nous vous dirons s’il faut les accepter ou les refuser. Au fait, n’oubliez pas de nous adresser 75% du montant payé par les candidats, pour rémunérer notre travail.

L’Ambassadrice : « c’est noté et je vais en référer à notre Ministre français qui nous communiquera sa réponse. Je pense qu’il pourrait ne pas être d’accord sur le partage des frais non remboursés, car elle prélève déjà 30 % à titre personnel.

Guelleh : « Vos arrangements internes ne m’intéressent pas. Débrouillez-vous entre vous. C’est quand même de l’argent djiboutien que vous « piquez », sur nos indications, à des Djiboutiens. Nous devons donc y retrouver notre intérêt. Passons au deuxième volet. La base du Héron. Quand avez-vous prévu de nous la restituer ? »

L’Ambassadrice : « Mais ce point n’était pas à l’ordre du jour, d’autant plus que se tient une conférence à Paris sur la renégociation des accords de défense… »

Guelle l’interrompt brutalement : « La conférence de Paris, je n’en ai rien à faire. C’est ce la poudre envoyée dans les yeux des gogos. C’est ici que l’on prend les décisions et je ne signerai rien tant que la France ne me rendra pas la base du Héron »

L’Ambassadrice : « Mais Monsieur le Président, cela fait plus de 120 années que nous occupons cette base. Nous ne pouvons pas nous en séparer et d’ailleurs les USA soutiennent notre position »

Guelleh : « Tara ta ta. Mme l’Ambassadrice, cessez votre discours convenu et stéréotypé. Le monde change que vous le vouliez ou non. Vous allez me rendre la base du Héron le 1er août de cette année de gré ou de force. Si vous pensez que vous pourrez la garder par la force armée, sachez que les militaires chinois sont plus performants que les vôtres. Vous n’avez aucune chance. Et que penserait l’opinion publique si la France agissait militairement contre une ancienne colonie dont elle a pillé toutes les richesse durant un siècle ? (NDLR quelles richesses ?).

Madame, Monsieur, je vous remercie de vous être déplacés. Mon message est clair. J’attends des actes précis et concrets, sinon nous devrons nous résoudre à vous mettre à la porte du pays. De toutes les façons votre contribution ne vaut plus rien, comparée aux moyens immenses des USA et de la Chine.

Au revoir »

Fin de l’entretien (fictif)