Ennuyeux comme la pluie
et bien à couvert de la pluie
en raison de sa corruption,
ce régime croit faire la pluie et le beau temps
en causant de la pluie et du beau temps.
Mais quand advient une vraie pluie salvatrice,
Le peuple qui nest pas né de la dernière pluie
et qui sait quaprès la pluie le beau temps,
car petite pluie abat grand vent,
voit bien que ce régime prédateur veut se cacher dans leau,
car il prend eau de toutes parts comme un bateau qui coule.
Sagesse populaire insubmersible
Les fines pluies qui se sont abattues sur lensemble du Territoire depuis vendredi après-midi contraindront-elles les prédateurs gouvernementaux à revoir leur stratégie ?
Comme en réponse aux appels désespérés du pouvoir djiboutien en faveur des sinistrés de la sécheresse, le ciel a daigné arroser quelque peu la brousse Djiboutienne particulièrement desséchée.
Larrivée de ces pluies nourricières a réjoui les nomades sinistrés ; mais du côté des prédateurs les réactions restent mitigées.
Certains requins sont davis de décréter létat de catastrophe naturelle (comme la Nouvelle-Orléans), autrement dit de brandir le spectre des inondations pour bénéficier de laide internationale quils revendront ensuite, comme auparavant lorsquils ont perçu des motos pompes à eau remises au Ministère de lIntérieur et aussitôt revendues sur les marché des pays voisins.
Dautres, plus pragmatiques, font la fine bouche et continuent leur tapage médiatique sur la sécheresse du siècle officialisée par le PAM ;
Quoi quil en soit, le moral nest plus au beau fixe et le temps se gâte
Pour qui ?
Pour ceux qui nont pas encore publié un communiqué officiel saluant larrivée de la pluie ?
Peut-être quil ne sont pas au courant : « ventre affamé na point doreille ».
Pourtant un réel problème plane avec de nouvelles épidémies rendues inévitables par le débordement des eaux stagnantes dans la Capitale : choléra, dysenterie, paludisme, etc
Dans ces conditions, le régime na plus besoin de tirer à balles réelles sur les habitants dArhiba ni sur ceux des quartiers populaires vivant dans les mêmes conditions dinsalubrité, dans les mêmes conditions de puanteur insupportable.
Le Services dHygiène et dEpidémiologie ayant quasiment disparu et la gratuité des soins ayant été totalement supprimée, les risques de contagion et de propagation sont donc énormes dans une Capitale surpeuplée et laissée à labandon par des pouvoirs publics qui semblent vouloir sen décharger sur un prétendu conseil régional, sans budget ni attributions.
Au secours ! La pluie risque de faire plus de victimes que la sécheresse, dautant plus quon voit mal des donateurs répondre à un appel lancé par « lhyène matinale » tristement célèbre pour ses détournements au HCR, qui ont défrayé la chronique onusienne.
Un infirmier diplômé dEtat sans Etat.