28/09/2011 (B623) Radio-Canada / Égypte : l’ancien ministre de l’Information condamné à sept ans de prison (Info lecteur) Un précédent qui pourrait concerner dans un proche avenir, certains ministres, anciens ministres et directeurs d’établissements publics, parmi les courtisans de Guelleh ..

____________________ Note de l’ARDHD

Attention Messieurs les ministres de Guelleh et les anciens, si vous êtes ou avez été des grands détourneurs de fonds publics, la justice pourrait bien vous rattraper un jour, qui n’est probablement pas aussi lointain, que vous ne pourriez le supposer.

Tous les signes de la dégénérescence du pouvoir sont là et ils se multiplient : maintenant, on se "flingue" directement entre tenants de postes à haute responsabilité et cela sent la fin du système. D’autant plus que les caisses sont vides et que, faute d’aides extérieures, le régime ne devrait plus pouvoir assurer les échéances d’ici peu de temps.

Certains policiers auraient reçu seulement la moitié des arrièrés de salaires : quant aux autres catégories de fonctionnaires, cela semble encore plus alarmant…
________________________ Radio Canada : l’exemple égyptien

La justice égyptienne a condamné mercredi le ministre de l’Information du président déchu Hosni Moubarak, Anas El-Fekki, à sept ans de prison pour gaspillage de l’argent de la télévision publique.

Le tribunal a aussi condamné Oussama El-Cheikh, l’ancien directeur de la radio-télévision égyptienne, à cinq ans de prison pour le même motif.

La lecture du verdict a été diffusée par la télévision publique.

La chute du président Hosni Moubarak, le 11 février dernier, a entraîné des poursuites contre de nombreuses personnalités politiques et économiques liées à son régime.

En mai, l’ex-ministre de l’Intérieur, Habib El-Adli, a été condamné à 12 ans de prison après avoir été reconnu coupable de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite.

L’ancien ministre des Finances, Youssef Boutros-Ghali, a été condamné en juin à 30 ans d’emprisonnement pour dilapidation et détournement de fonds publics.

En juillet, l’ancien ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, Rachid Mohamed Rachid, a été condamné à cinq ans de prison, également pour profits illicites et dilapidation de fonds publics.

L’ancien raïs est lui-même jugé pour corruption, détournement de fonds publics et meurtre avec préméditation.

14/02/11 (B591) Une émission de Radio Canada sur les dictateurs et leurs familles qui se sont réfugiés au Canada. Le journaliste Normand Lester fait le parallèle en particulier entre la famille de Ben Ali et celle de Guelleh et de ses obligés. (Info lecteur)

18/01/09 (B482) Radio Canada / Journaliste somalien libéré, aucune nouvelle de sa collègue albertaine

L’Union nationale des journalistes somaliens a indiqué qu’un journaliste somalien, Abdifatah Mohamed Elmi, et deux chauffeurs somaliens, qui avaient été enlevés avec une journaliste de l’Alberta et son photographe australien, ont été libérés vendredi.

L’enlèvement a eu lieu en août dernier près de Mogadiscio. Mais on ignore toujours le sort de la journaliste-pigiste Amanda Lindhout et de son photographe, Nigel Brennan.

L’otage somalien libéré a quant à lui expliqué que des aînés de son clan avaient négocié sa libération et qu’aucune rançon n’avait été versée.

M. Brennan et Mme Lindhout, pigiste pour la télévision et pour la presse écrite, sont arrivés en Somalie le 20 août, soit trois jours avant leur enlèvement. Ils faisaient partie d’un groupe revenant d’une visite d’un camp de réfugiés, situé à quelque 20 kilomètres au sud-ouest de la capitale, lorsque l’enlèvement s’est produit.

Interrogé sur le sort de ses deux collègues occidentaux, M. Elmi a affirmé que les Somaliens avaient été séparés du groupe peu après l’enlèvement, et qu’il ignore où ils peuvent se trouver.

Après avoir appris la libération des otages somaliens, le secrétaire général de l’Union nationale des journalistes somaliens, Omar Faruk Osman, s’est dit soulagé, mais a ajouté que le groupe est extrêmement inquiet du sort des collègues étrangers. Pour sa part, le groupe Reporters sans frontières a indiqué par voie de communiqué que la libération d’Abdifatah Mohamed Elmi est une bonne nouvelle, mais qu’il ne serait soulagé que lorsque les ravisseurs auront également relâché les deux journalistes étrangers.

À Ottawa, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Daniel Barbarie, a souligné que le gouvernement continue à faire ce qu’il peut pour faciliter la libération d’Amanda Lindhout et de Nigel Brennan.

Les auteurs de l’enlèvement auraient menacé de tuer Mme Lindhout et M. Brennan le mois dernier, si une rançon de 2,5 millions $ ne leur était pas versée au cours des 15 jours suivants. Cette échéance est passée et depuis, les kidnappeurs ne se sont pas manifestés.

07/07/08 (B455) Radio Canada / Un chef de mission de l’ONU abattu

L’ONU est en deuil. Un de ses représentants en Afrique, Osman Ali Ahmed, est tombé sous les balles d’hommes armés, dimanche à Mogadiscio. L’événement est arrivé alors que le dignitaire quittait une mosquée, après la prière du soir.

Selon l’Associated Press, le fils d’Osman Ali Ahmed et un autre homme auraient été blessés lors des coups de feu.

L’ONU a souvent appelé le gouvernement somalien et les militants de l’Alliance des tribunaux islamiques, qui s’affrontent pour prendre le contrôle du pays, à épargner les travailleurs humanitaires. Le tiers de la population somalienne dépend de l’aide de la communauté internationale.

Plusieurs ONG ont abandonné ou réduit leurs opérations en Somalie. Médecins sans frontières a cessé au début avril toute activité à Kismayo, dans le sud, après l’assassinat dans la région, en janvier dernier, de trois de ses employés, un Français, un Kenyan et un Somalien.

La Somalie est en état de guerre civile depuis 1991, année de la chute du dictateur Mohammed Siad Barré. Un gouvernement intérimaire tente tant bien que mal d’asseoir son pouvoir, depuis la déroute des milices islamiques, en janvier 2007, grâce à une offensive de l’armée somalienne appuyée par l’Éthiopie.

09/05/08 (B446-B) Radio-Canada avec AFP et AP : Somalie / Les islamistes multiplient leurs attaques

Les attaques de la guérilla islamistes somaliennes se sont multipliées ces derniers jours, en réaction à l’assassinat, lors d’un raid aérien américain, le 1er mai dernier, d’un des principaux leaders des islamistes.

Ainsi, des insurgés lourdement armés se sont brièvement emparés, jeudi, du siège de la police dans le centre de la capitale, Mogadiscio, avant de s’en retirer quelques heures plus tard.

Selon des témoins de l’attaque, les combats à la mitrailleuse lourde et au lance-grenades ont fait au moins six morts, dont deux civils.

La veille, ce sont au moins 35 personnes, dont une majorité de civils, qui ont trouvé la mort lors des combats qui ont opposé les islamistes à des forces gouvernementales appuyées par l’armée éthiopienne.

Un des dirigeants des islamistes, le cheikh Mukhtar Robow, a soutenu que les forces éthiopiennes ont tué au moins 12 civils somaliens qui se trouvaient sur le site d’une embuscade tendue par les islamistes contre une patrouille éthiopienne, à une centaine de kilomètres de la capitale.

Selon le cheikh Robow, les soldats éthiopiens « ont tranché la gorge de certains nomades », une accusation qui, si elle s’avère, viendrait renforcer les conclusions d’un rapport publié mardi par Amnistie internationale et qui soutient que les troupes éthiopiennes ont exécuté un nombre croissant de personnes à Mogadiscio en les égorgeant.

L’armée éthiopienne occupe militairement la Somalie depuis la fin 2006, date à laquelle elle avait lancé une vaste offensive pour déloger du pouvoir les militants islamistes. Depuis, les troupes du très faible gouvernement central somalien et leurs alliés éthiopiens font face à une vive insurrection islamiste.

La Somalie, pays de la Corne de l’Afrique coincé entre l’Éthiopie et le Kenya, est plongée dans une terrible guerre civile depuis le renversement, en 1991, du dictateur Siad Barré.

14/08/07 (B408) Radio-Canada / Somalie : la mort et l’indifférence (Info lecteur)

Toutes les parties impliquées dans le conflit armé qui déchire la Somalie depuis quelques mois commettent de nombreux crimes de guerre au détriment des populations civiles de la région, conclut un rapport de Human Rights Watch (HRW).

L’organisme non gouvernemental presse le Conseil de sécurité des Nations unies d’accorder un mandat de protection particulièrement fort à une éventuelle mission de paix des Casques bleus. « L’indifférence du Conseil de sécurité des Nations unies à cette crise ne fait qu’ajouter à la tragédie », déplore le directeur général de HRW, Ken Roth.

L’enquête de HRW – la première effectuée sur le terrain grâce à des sources indépendantes, selon l’ONG – réitère que des centaines de civils ont été tués depuis les violents combats entre les insurgés et les troupes du gouvernement de transition, soutenues par l’armée éthiopienne. Environ 400 000 autres ont fui leur domicile, selon HRW.

Les exactions recensées dans le rapport sont nombreuses:

Les insurgés: tirs de mortiers au milieu de quartiers habités par des civils, déploiement de troupes dans ces mêmes quartiers, assassinats ciblés de membres du gouvernement de transition, exécutions sommaires et mutilation de combattants faits prisonniers.

L’armée éthiopienne: tirs de roquettes, de mortiers et d’artillerie sur des quartiers densément peuplés de Mogadiscio, tirs visant spécifiquement des hôpitaux, pillage de ces mêmes sites afin de mettre la main sur du matériel médical, exécutions sommaires de civils.

Forces du gouvernement de transition: Bien qu’elles jouent un rôle secondaire dans ce conflit, HRW les accuse de ne pas prévenir adéquatement les populations civiles dans les zones de combat, de pratiquer le pillage, d’entraver les efforts visant à venir en aide aux déplacés et de maltraiter des citoyens détenus à la suite d’arrestations massives.

La publication du rapport de 113 pages coïncide avec une nouvelle ronde de délibérations au sujet de la Somalie au Conseil de sécurité de l’ONU. Le Conseil doit discuter de la mission de l’Union africaine, forte de 1500 hommes, et de la possibilité de la transformer en mission des Nations unies.

Les troupes éthiopiennes sont intervenues en Somalie après que l’Union des tribunaux islamiques eut réussi à mettre le gouvernement de transition en déroute et à prendre le contrôle de Mogadiscio.

La Somalie, qui compte 8,3 millions d’habitants, fonctionne sans gouvernement central stable depuis la chute du dictateur Siad Barré en 1991. Pas moins de 14 initiatives de paix ont échoué au cours des 16 dernières années.