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08/10/2013 (Brève 275)ALERTE ROUGE – LIBERATION DE MOHAMED ALOUMEKANI A SANAA

C’est avec un immense soulagement que nous venons d’apprendre la libération de Mohamed Aloumékani qui est sorti de la prison centrale de Sanaa où il était séquestré depuis six semaines.

Pour l’heure, nous ignorons tous les détails de sa libération et surtout s’il y a des conditions ou s’il est libre de rentrer sain et sauf en Belgique, mais nous devrions recevoir des informations dans la soirée.

Actuellement, il est placé sous la protection de sa tribu, qui a joué un rôle fondamental pour obtenir sa libération
et nous formulons tous nos voeux pour qu’il puisse rentrer, le plus rapidement possible en Belgique pour retrouver sa famille..

En conséquence nous levons l’alerte rouge qui avait été ouverte le 24 août 2013

10/12/04 (B275) A lire sur LOI cette semaine.

LA LETTRE
DE L’OCEAN INDIEN – 11/12/2004
DJIBOUTI -Du rififi dans l’opposition

A l’issue d’une réunion extraordinaire qui s’est tenue le 5 décembre,
trois composantes de l’Union pour l’alternance démocratique (UAD) ont
décidé d’exclure des rangs de cette coalition de l’opposition
djiboutienne le Parti djiboutien pour le développement (PDD) de Mohamed
Daoud Chehem. (…). [Total : 343 Mots].

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 11/12/2004
ETHIOPIE/DJIBOUTI -La longue saga du chemin de fer

Les deux seules compagnies (Comazar et Rites), sur les six présélectionnées
(LOI n°1099), ayant participé à la visite du Chemin de fer
djibouto-éthiopien (CDE) fin octobre ont émis des réserves
sur l’appel d’offres pour le contrat de gestion du CDE et réclamé
un report de la date limite de dépôt de leurs offres. (…).
[Total : 492 Mots].

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 11/12/2004
GWK Travelex -Transfert d’argent des Pays-Bas vers la Corne de l’Afrique

La société GWK Travelex des Pays-Bas vient d’établir
un partenariat avec Dahabshill pour assurer le transfert de fonds des Pays-Bas
vers Djibouti, l’Ethiopie et la Somalie. (…). [Total : 79 Mots].

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN – 11/12/2004

DJIBOUTI -Abdelrhaman Humood Abdelaziz Rached Al Otaibi

Le nouvel ambassadeur du Koweït à Djibouti, avec résidence
à Sanaa (Yémen), a présenté ses lettres de créances,
cette semaine. (…). [Total : 69 Mots].

09/12/04 (B275) ALERTE ROUGE : Liban Houssein Djibah a-t-il fait l’objet d’une procédure extrajudiciaire et illégale de la part des autorités hollandaises et/ou belges, ce qui semble difficile à croire, ou a-t-il été knidappé par les agents de Guelleh en Europe. La situation est très grave et préoccupante pour de nombreux réfugiés.

D’après
plusieurs sources, Liban Houssein Djibah, ancien Ministre et membre
du GED serait incarcéré actuellement à Gabode,
en toute illégalité et soumis depuis 20 jours à
la torture.

L’information
est confirmée par le GED, dont il est membre du bureau.

Comment
est-il arrivé à Gabode ?

C’est la question que
chacun se pose. Liban Houssein bénéficiait du statut de réfugié,
accordé par la Belgique. Il était donc exclu qu’il retourne
à Djibouti, pour deux raisons :

– il aurait immédiatement
perdu son statut de réfugié,

– il risquait l’incarcération,
la torture et même la vie.

Donc, il n’est pas
retourné à Djibouti de son plein gré.
Des observateurs
affirment qu’ils l’ont vu descendre à l’aéroport d’un avion
venant de Paris, menotté et bien encadré.

Ce qui est étrange,
c’est que nous n’avons aucune information précise sur ce qui est arrivé,
en dépit de l’appel que nous avons lancé depuis une semaine.

Selon des rumeurs, non
confirmées à l’heure actuelle, il s’était rendu en Hollande.
Là il aurait été arrêté par la Police et
remis à l’Ambassade la plus proche (celle de Bruxelles). L’Ambassadeur
despotique l’aurait fait convoyer à Paris (dans la valise diplomatique
?) et monter dans le premier avion à destination de Djibouti.

Cela semble invraisemblable
: comment les autorités d’un pays libre auraient-elles pu couvrir un
tel acte ? La Hollande, la Belgique et la France ?

Si ce n’est pas le cas,
c’est qu’il a été knidappé par des agents à la
solde de Guelleh et cela semble beaucoup plus crédible. Comment ? L’a-t-on
attiré dans un piège ?

En tout cas, il est certain
qu’il croupit à Gabode aujourd’hui, gravement torturé par
le régime, sous la férule de Paulette qui ne pardonnerait pas
au GED, d’avoir dénoncé l’odieux (mais extrêmement enrichissant)
trafic d’enfants, qu’elle a organisé et qu’elle contrôle d’une
main de fer, avec quelques amies proches et le concours des hauts fonctionnaires de la Sécurité
et de l’aéroport.

L’alerte
rouge est déclenchée

Notre Association, en
coordination avec le GED, va lancer une série d’action pour obtenir
la libération immédiate de Liban Houssein. Elle déclenche
le plan ALERTE ROUGE et elle va informer toutes les organisations internationales.

Un
risque majeur pour tous les opposants réfugiés en Europe et
au Canada/USA

Cela va beaucoup plus
loin : tous les réfugiés opposants à la dictature sanguinaire
sont en danger. Ils doivent prendre des précautions et demander la
protection des autorités des pays qui les ont accueillis et dans lesquels
ils résident. Les membres du GED avaient signalé plusieurs tentatives
d’assassinat ou de knidapping contre eux : on se souvient du fameux épisode
à la Gare du Midi où le Maire de Djibouti et un député
avaient été arrêtés, armés, et conduits
dans les locaux de la Police belge pour y être interrogés pendant
plusieurs heures, avant d’être relâchés … et de rentrer
penauds à Djibouti.

Un nouveau faux pas de
Guelleh, qui devrait déclencher une prise de conscience internationale
? Il est possible que cette affaire soit la goutte qui fait déborder
le vase et que même sa réélection soit gravement compromise, ce qui ne devrait attrister que ses obligés !

09/12/04 (B275) SURVIE : communiqué de presse / Côte d’Ivoire.

Paris, le mercredi 8 décembre 2004

Fermer les bases militaires de la Françafrique !
Les événements d’Abidjan disqualifient un dispositif incurablement
néocolonial

Le dispositif de bases et troupes militaires françaises en Afrique
est depuis plus de 40 ans l’un des piliers de la Françafrique,
ce système néocolonial de confiscation des indépendances
africaines, de pillage des ressources, d’escroquerie financière,
de dictatures « amies de la France », de manipulations barbouzardes,
d’instrumentalisation de l’ethnisme et de fomentation de guerres
civiles.

Ces bases (quelque 6 000 hommes au total) concourent au maintien
des dictatures tchadienne, djiboutienne et gabonaise. Directement issues des
troupes coloniales, les forces françaises opérant en Afrique
n’ont jamais été incitées à se départir
de leur postulat d’origine, selon lequel la vie d’un « indigène
» n’est que quantité négligeable face aux «
intérêts de la France » (ceux, en réalité,
des lobbies coloniaux puis néocoloniaux). Ce qu’elles ont fait
exactement au Rwanda, comme principal instrument de la complicité française
avec les génocidaires, demeure toujours frappé du plus grand
secret.

La Côte d’Ivoire
d’Houphouët-Boigny a été un « modèle
» françafricain de pillage des ressources et de l’argent
public. Le protectorat français ne lui a pas permis de traiter (comme
c’est le devoir et l’honneur d’un pays indépendant)
des questions aussi cruciales que la citoyenneté, le droit foncier,
la sécurité intérieure et extérieure, la diplomatie
régionale. Houphouët, qui avait été l’un des
principaux artisans de la mise en échec des projets d’unité
africaine, puis l’un des relais des agressions françafricaines
contre les pays anglophones d’Afrique de l’Ouest (Nigeria, Liberia,
Sierra Leone), a aussi favorisé la rivalité entre les leaders
politiques susceptibles de lui succéder.

Depuis 5 ans, donc, la
Côte d’Ivoire connaît une crise grave qui peut finir par
l’embraser, ainsi que la sous-région. En 2002 ont été
déclenchés un coup d’État puis une rébellion,
correspondant certes à des problèmes réels de citoyenneté
et d’accès à la terre, mais manifestement soutenus par
les réseaux de la droite françafricaine et leur relais local,
le dictateur burkinabè Blaise Compaoré, qui élimina en
1987 Thomas Sankara avec l’aide d’Houphouët et de Jacques Foccart,
conseiller du Premier ministre français d’alors, Jacques Chirac.
Rappelons que ce dernier est depuis trente ans parrain de la Françafrique.

Devant les risques de
pogroms suscités par cette guerre civile et l’absence d’alternative
immédiate, Survie et de nombreuses associations françaises ont
appelé en 2002 à ce que les troupes françaises stationnées
sur place (le 43e BIMa) s’interposent en attendant une intervention des
Nations unies. Une force de l’ONU est arrivée (l’ONUCI),
mais les troupes françaises, considérablement augmentées
en « opération Licorne », ont conservé un statut
à part. Ces forces de tradition coloniale et néocoloniale auraient
pu montrer leur conversion aux objectifs pacifiques de la Charte des Nations
unies si, d’une part, avaient été tirées les leçons
de leurs crimes passés (au Rwanda notamment), et si d’autre part
le chef des Armées, Jacques Chirac, avait su se départir d’une
gestion françafricaine de la suite des événements.

Mais la Françafrique
n’a pas voulu savoir que la trêve était très précaire.
Forte de ses milliers d’hommes sur place, elle a cru pouvoir continuer
son business as usual, jouant sur tous les tableaux économiques, politiques
et barbouzards – sans guère réagir lorsque des civils étaient
massacrés, et notamment à Abidjan fin mars 2004. Asservie aux
évaluations fluctuantes des stratèges et entreprises françafricains,
cette politique illisible (au regard des objectifs officiels) a soufflé
successivement le chaud et le froid sur les parties en conflit, cherchant
une fois de plus à les instrumentaliser.

À ces jeux, l’Élysée
s’est fait piéger. Cible du coup d’État de 2002, le
président Laurent Gbagbo a compris le bénéfice qu’il
pouvait tirer de trop de contradictions et de la présence d’une
importante communauté française à Abidjan. S’appuyant
sur l’inavouable du passé et du présent néocoloniaux,
il a replacé le conflit intérieur dans cette seule dimension
Abidjan-Paris. Or il est devenu facile de mobiliser le sentiment anti-français
face à une Françafrique pillarde et oppressive, qui a beaucoup
trop duré.

Trop arrogant pour l’avoir
perçu et peu soucieux du mandat onusien de Licorne, Jacques Chirac
a ordonné une réplique disproportionnée à l’attaque
subie le 6 novembre à Bouaké par un campement militaire français.
Les blindés et les commandos français ont été
envoyés occuper les points névralgiques d’Abidjan, dont
l’hôtel Ivoire à proximité du palais présidentiel.
Cela signifiait affronter la foule, et lui tirer dessus, à plusieurs
reprises. Aller au massacre.

Des dizaines de civils
sont morts, plusieurs centaines au moins ont été blessés
(le décompte précis des victimes de ces tirs reste à
établir). Cette barbarie-là, longuement occultée par
les médias français, les peuples africains ne la supporte plus.
L’abîme est trop flagrant entre les moyens extrêmes mis en
œuvre pour protéger les vies et intérêts français,
et le mépris des vies africaines que Licorne est censée préserver.
Jacques Chirac doit comprendre qu’il s’agit du dernier massacre
néocolonial.

Définitivement,
la France ne peut plus exercer sa tutelle sur le continent noir. Nous sommes
aux côtés de l’Afrique qui s’en affranchit. Si l’Élysée
s’acharne à prolonger la Françafrique, ne fût-ce
que de quelques années, cela se fera de manière de plus en plus
sale. Et pas seulement pour les Africains. Il reste très peu de temps
pour annoncer et engager de manière crédible un changement radical
de la politique africaine de la France. Ce dont notre pays a à rougir,
il ne lui reste qu’à le reconnaître et le corriger pour
retrouver un peu d’honneur.

Le premier acte de ce
changement consiste à constater que la présence de troupes françaises
au nom de l’héritage colonial est indécente. Imposée
par des « accords de défense » lors des pseudo-indépendances,
elle n’a jamais été avalisée par des instances démocratiques
africaines. Seules ne doivent rester possibles que des interventions multilatérales
demandées par l’ONU. Mais il faut d’abord marquer par un
retrait la rupture avec le passé.

Dans le cas précis
de la Côte d’Ivoire, une fois admise l’incompétence
du pompier pyromane, il reste aux peuples d’Afrique et à leurs
institutions en pleine émergence, l’Union africaine et les organisations
régionales, à se montrer à la hauteur des périls
– quitte à exiger pour leur action, en partie requise par les
séquelles de la colonisation européenne, un apport matériel
et financier. Si ces instances africaines ne se montrent pas assez réactives,
c’est aux opinions publiques et aux forces citoyennes de les y pousser.

En même
temps, Survie soutient les demandes parlementaires d’une commission d’enquête
sur les faits et décisions qui ont amené l’armée
française à tirer sur la foule abidjanaise. À cette occasion,
Survie réitère son hostilité au fonctionnement monarchique
français, qui a permis tant de dégâts et de crimes en
Afrique sans que le Parlement veuille ou puisse s’y opposer. Nous demandons
à ce dernier de se ressaisir.

Association
Survie

210 rue Saint-Martin 75003 Paris
Tel : 01 44 61 03 25 Fax : 01 44 61 03 20
survie@wanadoo.fr
www.survie-france.org

07/12/04 (B275) LDDH : quand la Ministre déléguée, Mme Hawa, pratique le dialogue, la concertation et la transparence en oubliant même de répondre aux demandes formulées aimablement …. Il faut reconnaître qu’elle doit être très occupée et qu’elle n’a même pas une minute pour accorder un rendez-vous au représentant de la LDDH ….

_________________________________
Note préliminaire

Il ne faut pas être
étonné du retard car nous avons d’abord attendu la réponse
de Madame Hawa Ministre Délégué auprès du
Premier Ministre chargé de la Promotion de la Femme.

Il ne faut pas être
étonné de cette non réponse car il ne s’agit nullement
d’une mauvaise foi encore moins d’un maque de compétence.

Il s’agit tout simplement
d’une stratégie du Gouvernement djiboutien qui adopte très souvent
d’excellents textes législatifs mais qui oublie ensuite de les appliquer.

Comme on dit ici :

« il suffit d’un
nouveau thème à la mode sur le plan international pour qu’on
accouche aussitôt d’une Loi très médiatisée dans
le journal la Nation. Cela permet de montrer l’impotance nationale. Il ne
reste plus ensuite qu’à l’oublier le plus rapidement possible.
Ce système est destiné essentiellement à la consommation
du PNUD et consorts »

Si demain les Nations-Unis
décide de décrêter une journée de la pluie, ici
à Djibouti il pleuvrait des montanes de Textes et de dispositions législatives
en faveur de la pluie … : Uniques au monde et bien évidemment inapplicables.

Je pense
que vos lecteurs comprendront ce léger retard dans la diffusion de
ces diffusions.

Attention : il y a deux documents qui sont relativement
longs.
Pour des raisons de volume, nous ne pouvons pas les publier intégralement.

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__________________________________
Document N° 1 – Le cadre législatif

DIFFUSION D’ INFORMATION

DU 20 NOVEMBRE 2004

Sur la
Loi n° 173/AN/02/4ème L du 7 juillet 2002
définissant la politique nationale en matière
d’Intégration
de la femme dans le développement

L’ASSEMBLEE
NATIONALE A ADOPTE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PROMULGUE
LA LOI DONT LA TENEUR SUIT :

VU La Constitution
du 15 septembre 1992: .
VU La Loi n° 62/AN/99/4ème L du 23 décembre 1999 portant
organisation du Ministère délégué auprès
du Premier Ministre chargé de la Promotion de la Femme, du Bien Etre
Familial et des Affaires Sociales ; .
VU Le Décret n° 2001-0053/PRE du 04 mars 2001 portant nomination
du Premier Ministre ;
VU Le décret n° 2001-0137/PRE du 04 juillet 2001 portant nomination
des membres du Gouvernement et fixant leurs attributions ;
VU Le Décret n° 99-0189/PR/MDPCP du 05 octobre 1999 portant création
du comité technique interministériel ;
VU Les résultats des travaux préparatoires et de l’atelier national
pour la validation et la réflexion de la Stratégie Nationale
de l’Intégration de la Femme dans le Développement ;

Article 1er : La Stratégie
Nationale d’Intégration de la Femme dans le Développement et
le Plan d’Action National définissent la politique nationale en matière
d’intégration de la femme dans le développement.

Article 2 ; La présente
loi a pour but d’approuver la Stratégie Nationale d’Intégration
de la Femme dans le Développement et le Plan d’Action National.

Article 3 : La coordination
et le suivi des actions de mise en oeuvre de la Stratégie Nationale
d’Intégration de la Femme dans le Développement et du Plan d’Action
National sont assurés par le Ministère délégué
auprès du Premier Ministre chargé de la Promotion de la Femme,
du Bien Etre Familial et des Affaires Sociales.
Aussi, il reviendra à ce dernier d’assurer au niveau du Gouvernement
:
. L’évaluation de toutes les politiques, stratégies et lois
du point de vue de leur impact sur l’intégration du genre dans le développement;
. L’évaluation et le suivi de l’impact de tous les projets de développement
sur le Genre ;
. La recherche de financement et le lancement des Projets pilotes et programmes
nationaux ;
– Le renforcement des capacités institutionnelles et de gestion des
intervenants gouvernementaux et non gouvernementaux impliqués dans
la mise en oeuvre de la stratégie nationale ;
– La mise en place et l’exécution de programmes de sensibilisation
et d’information sur la question du genre dans le développement national.

Article 4 : La mise en
oeuvre de la Stratégie Nationale d’Intégration de la Femme dans
le Développement et du Plan d’Action National est du ressort des Ministères
techniques et des associations et ONG nationales dans le cadre d’un partenariat
avec le Ministère délégué.

Article 5 : Tous les Ministères
Techniques concernés par les 4 domaines prioritaires, les organismes
étatiques et para-étatiques ainsi que ceux relevant du secteur
privé seront tenus de respecter dans toutes leurs: actions la Stratégie
Nationale d’Intégration de la Femme au Développement et le Plan
d’Action National pour l’Intégration de la Femme au processus de développement
national de collaborer et d’apporter leur contribution nationale à
cette entreprise.

Article 6 : La présente
Loi sera publiée au Journal Officiel de la République de Djibouti,
dès sa promulgation.

Fait à
Djibouti, le 07 juillet 2002.
(Journal Officiel. Spécial N° 5 du lundi 15 juillet 2002)

Le Président de la République,
chef du Gouvernement
ISMAIL OMAR GUELLEH


ANNEXE

STRATEGIE
NATIONALE D’INTEGRATION DE LA FEMME DJIBOUTIENNE DANS LE DEVELOPPEMENT SOUMIS
A L’ ATELIER DE VALIDATION
DU 10 AU 12 FÉVRIER 2001


INTRODUCTION

La République de
Djibouti a connu un développement économique et social notable
jusqu’en 1990. Les politiques de développement des ressources humaines
menées par le gouvernement en matière d’éducation, de
formation et de santé ont permis au pays de disposer, aujourd’hui,
d’un potentiel humain compétent.

Cependant, le conflit
interne de 1991 à 1994 a entraîné à des difficultés
économiques et financières qui ont mené à la mise
en place d’un Programme d’Ajustement Structurel (PAS) en 1995.

Le PAS a aggravé
la situation déjà précaire des populations les plus vulnérables
dont font partie les femmes.

L’élaboration de
cette Stratégie Nationale d’Intégration de la Femme dans le
Développement (SNIFD) pourrait laisser supposer que les femmes n’y
participent pas; or, les données statistiques ainsi que le diagnostic
des domaines prioritaires de cette stratégie montrent que les femmes
participent aux différents secteurs productifs du pays. Le problème
réside principalement sur le fait que la contribution des femmes au
développement qui n’est pourtant pas négligeable n’est ni comptabilisée,
ni valorisée.

La République de
Djibouti a participé aux différentes conférences sur
les femmes: celles de Nairobi (1985), du Caire (1994), de Vienne (1993), de
Copenhague (1994) et de Beijing (1995).

Elle a aussi ratifié
sans réserve la Convention pour l’élimination de toutes les
formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Les gouvernements
ayant adopté ou (et) ratifié ces outils ont pris des engagements
moraux pour accélérer les progrès dans un certain nombre
de domaines prioritaires et proposé des mesures concrètes et
des échéances.

Même si c’est avec
retard par rapport à d’autres pays, la République de Djibouti
a pris le train en route avec cependant une volonté politique ferme.
De ce point de vue, la déclaration du nouveau Président de la
République lors de la célébration de la journée
internationale du 8 Mars 2000 constitue une première dans la mesure
où la problématique de l’intégration des femmes au développement
n’est plus réduite à une question sociale touchant des populations
sinistrées ou vulnérables mais constitue un des axes prioritaires
de la politique du gouvernement.

Il s’agit aujourd’hui
de traduire en stratégie cohérente et en interventions concrètes
l’unanimité nationale actuelle sur la nécessite d’intégrer
les femmes pour qu’elles puissent contribuer davantage aux efforts de développement
du pays par une véritable mise à niveau dans les domaines prioritaires
pour répondre à trois exigences : celle du développement,
de la modernité et de l’équité sociale. Et ceci dans
le respect et la promotion de nos valeurs religieuses et culturelles.

C’est à cet objectif
et dans cette perspective que s’inscrit la présente stratégie.
Son approbation par le Conseil des Ministres et son adoption par l’Assemblée
Nationale ainsi que sa mise en œuvre effective pourront contribuer d’une
façon très efficace à la réalisation de ces objectifs.

Cette stratégie
s’inscrit dans le cadre de la loi d’orientation économique et sociale
2001-2010.

Le document est structuré
en quatre parties :

 » La présentation
générale du pays et le processus de préparation et
d’élaboration de la SNIFD
 » Les domaines prioritaires: Prise de Décision, Economie, Education
et Santé
 » Le mécanisme de suivi
 » Le plan d’action national.

Le document comprend également
en annexe: les discours du Président de la République et de
Madame la Ministre, le rapport général de l’atelier de validation
ainsi que les rapports sectoriels, la liste des participants.

(….)
_______________________________
Document N° 2

Douze
questions de la LDDH, restées sans réponse

DIFFUSION
D’ INFORMATION
DU 20 NOVEMBRE 2004

Questions à Madame
la Ministre déléguée
Chargée de la Promotion de la Femme
Sur les applications de la Loi n° 173/AN/02/4ème L du 7 juillet
2002
définissant la politique nationale en matière
d’Intégration
de la femme dans le développement

A l’occasion, du 20 novembre
ou journée mondiale de l’enfant : il est de notre devoir de remercier
Dr. MARGUERITA D. RAGSDALE l’ Ambassadrice des Etats-Unis ainsi que l’USAID
avec l’assistance de l’UNICEF, qui ont permis à tous les élèves
des écoles publiques, et ce, sans distinction aucune, de bénéficier
d’une assistance en matériels scolaires, ceci en accord et en application
directe et effective des Pactes Internationaux, des Conventions et Accords
Internationaux, évidemment ratifiés et signés par la
Partie Djiboutienne, ainsi qu’aux dispositions législatives notamment
la loi en matière d’intégration de la Femme, notamment le point
concernant l’ Economique, ci après :

 » Bien que l’école
publique soit gratuite, la scolarisation de l’enfant appelle à des
dépenses qui peuvent être considérées comme relativement
importantes dans le budget d’une famille à faibles revenu ; la priorité
est souvent donnée dans ce cas au(x) garçon(s) considéré(s)
comme futur chef de famille.  »

Les parents les plus démunis
sauront apprécier à sa juste valeur cette assistance face aux
oublis fréquents de leur Gouvernement en faveur des jeunes citoyens
dont un nombre non recensé reste apatride et sans éducation
encore chez eux à Djibouti.

Rappelant que la politique
Gouvernementale en République de Djibouti est souvent basée
sur le principe de la non-applicabilité des lois et des Accords Internationaux
: tels que les Accords signés avec le Bureau Internationale du Travail
et ceux sur la Justice sociale, ainsi que les Accords de Paix du 12/05/01.

Comme Madame Hawa, Ministre
de la Promotion de la Femme n’a vraiment pas le temps de recevoir le représentant
de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, il est de notre devoir de contribuer
en posant un certain nombre de questions afin de combattre auprès de
Madame la Ministre contre la politique de non-applicabilité des Textes
fondamentaux Nationaux et Internationaux.

L’intégralité,
des Annexes portant sur la STRATEGIE NATIONALE D’INTEGRATION DE LA FEMME DJIBOUTIENNE
DANS LE DEVELOPPEMENT SOUMIS A L’ ATELIER DE VALIDATION DU 10 AU 12 FÉVRIER
20 et adopté par l’ Assemblé Nationale et annexée à
la Loi sur l’ Intégration de la Femme, cette  » Stratégie
 » est jointe en Annexe aux Questions de cette Diffusion.

Abstraction faite, même
si, les présentations de la situation politique sont tellement thuriféraires
pour le régime politique au pouvoir et qu’elle ne peut que jeter des
doutes certains sur l’indépendance du pouvoir législatif qui
a probablement adopté ce texte de loi à la majorité absolu
pour ne pas dire à l’unanimité et pourquoi pas, sans amendements
(tout est possible si l’ Assemblée Nationale ne reflète que
des voix concordantes d’autant plus que l’opposition n’a jusqu’à présent
aucun ou aucune représentant(e), néanmoins il est très
intéressant de constater une prise de conscience juridique au niveau
du politique et qu’il faudra donc, au mieux, de respecter et de mettre en
application la notion et la nécessité qui découlent des
droits constitutionnels et des Conventions de Droits de la Femme et de l’Enfant.


Loi n° 173/AN/02/4ème L définissant
la politique nationale en matière d’Intégration
de la femme dans le développement

L’ASSEMBLEE NATIONALE
A ADOPTE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PROMULGUE
LA LOI DONT LA TENEUR SUIT :


VU La Constitution du 15 septembre 1992: .
VU La Loi n° 62/AN/99/4ème L du 23 décembre 1999 portant
organisation du Ministère délégué auprès
du Premier Ministre chargé de la Promotion de la Femme, du Bien Etre
Familial et des Affaires Sociales ; .
VU Le Décret n° 2001-0053/PRE du 04 mars 2001 portant nomination
du Premier Ministre ;
VU Le décret n° 2001-0137/PRE du 04 juillet 2001 portant nomination
des membres du Gouvernement et fixant leurs attributions ;
VU Le Décret n° 99-0189/PR/MDPCP du 05 octobre 1999 portant création
du comité technique interministériel ;
VU Les résultats des travaux préparatoires et de l’atelier national
pour la validation et la réflexion de la Stratégie Nationale
de l’Intégration de la Femme dans le Développement ;

Article 1er : La Stratégie
Nationale d’Intégration de la Femme dans le Développement et
le Plan d’Action National définissent la politique nationale en matière
d’intégration de la femme dans le développement.

Article 2 ; La présente
loi a pour but d’approuver la Stratégie Nationale d’Intégration
de la Femme dans le Développement et le Plan d’Action National.

Article 3 : La coordination
et le suivi des actions de mise en oeuvre de la Stratégie Nationale
d’Intégration de la Femme dans le Développement et du Plan d’Action


Douze questions

– 1ère question
: La mortalité infantile est de combien à Djibouti-ville, à
Obock, à Tadjourah, à Dikhil, à Ali Sabieh ? ( La région
d’Arta reste officiellement encore sous la coupole de la capitale car les
élections des Assemblées Régionales sont renvoyées
aux calendres grecques et  » l’opportunité de cette décision
est celui d’éviter en autres un échec cuisant à l’actuel
Président et prochain candidat aux élections présidentielles
prévues au premier semestre 2005. En effet, si la majorité des
Conseillers des Assemblées des Régions de l’ Intérieur,
basculent en faveur des élus libres et non assujettis au joug du Pouvoir,
alors là, il sera techniquement impossible d’orchestrer des élections
présidentielles mascarades car les élus locaux seraient des
témoins crédibles. Donc pas de risques à prendre »

– 2ème question : Toutes les dispositions du code du travail sont reprises
par les conventions collectives. Un nouveau code du travail est en cours d’élaboration
et devrait contenir de nouvelles dispositions, notamment l’élimination
de toute forme de discrimination dans la fonction publique l’administration,
forces de police et de sécurité…) et les autres secteurs.
– L’adhésion de la République de Djibouti à l’ Organisation
Internationale du Travail a été approuvée par la loi
n°222 du 25 janvier 1982.
– La République de Djibouti a ratifié plusieurs conventions
de l’ Organisation Internationale du Travail qui consacrent le principe de
la non-discrimination entre la femme et l’homme, notamment la convention n°111
concernant la discrimination en matière d’emploi et de profession.
– Est-ce que le ministère de la Promotion de la Femme ,ainsi que les
Confédérations Intersyndicales reconnues par le BIT ont été
consultés et ont-ils participés à la rédaction
nouveau code du Travail soumis directement à l’ Assemblée Nationale
?
– Est-ce que ce nouveau Code du Travail va-il être adopté avec
des clauses antisociales, alors il faudra certainement s’attendre à
des réactions des Défenseurs des Droits de l’ Homme et du BIT
ainsi que l’OIT et autres Défenseurs des Droits des Travailleurs ?

– 3ème question
:Est-ce vrai qu’une flopée d’associations ont vu le jour depuis 1996,
et il serait bon de se demander si la plupart d’entre elles ne sont pas parrainée
par des autorités politiques proches de la présidence, avec
peut-être une facilité d’assistance du PNUD ; cette facilité
d’assistance si elle est importante reste une très bonne chose, mais
il faut éviter que les alignements de certaines associations dérapent
un jour ou l’autre vers la discrimination tribale ou partisane notamment au
moment des élections ?


– 4ème question : Lors d’une visite de l’UNICEF à Obock la déclaration
du Commissaire de la République avait, si justement, fait remarquer
que le taux de scolarisation du District d’Obock est le plus bas du Pays.
Peut-on savoir le pourcentage de ces disparités et les obstacles réels
car cette Région connaît la Paix depuis la signature des Accords
de Paix ?


– 5ème question : Est-ce, là encore, une défaillance
des applications des accords de Paix du 12 mai 2001, ratifiés ou plus
exactement amendés par le Législateur ?


– 6ème question : N’est pas du devoir des Autorités djiboutiennes,
en particulier les Ministères concernés d’accorder une attention
particulière è la transparence des informations au sérieux
des statistiques, afin de permettre de connaître la réalité
et les souffrances des populations et surtout à chaque fois d’éviter
les disparités et les discriminations tant régionales que nationales
?


– 7ème question : Pourquoi dans cette Stratégie de la loi du
7 février 2002 la signature de la Paix à Paris entre les représentants
du Gouvernement et ceux du Frud-Armé en février 2000 n’est pas
mentionnée ?


– 8ème question : A quand les élections des Assemblées
des Régions où la femme aura droit à la majorité
des Conseillers Régionaux élus conformément à
la Constitution (il suffit simplement d’appliquer la Constitution et une loi
fixant des quotas n’est nullement nécessaire, c’est à ceux qui
présenteront les listes libres des candidats que reviendront cette
responsabilité) ?


Un homme, une femme, une voix, un poste d’élu(e)s par prorata des voix

suivant le critère du sexe et pour cela il faudrait mettre à
la disposition
du publique régionale la liste électorale de chaque région.

– 9ème question
: Pourquoi aucune femme n’est représentée jusqu’à ce
jour dans le corps diplomatique et aucun poste de Secrétaire Général
d’un ministère n’est occupé par un femme ?


– 10ème question : Pourquoi  » cette absence de données
à jour et fiables » données statistiques tant nécessaires
en matière de planification, pour mieux connaître le Produit
National, mieux connaître les réalités sociales, la situation
financière, bref mieux connaître les possibles détournements
dans notre République. ?


– 11ème question Le Code Pénal condamne des actes des violences
à l’égard de la femme. Les articles 331 et 333 font une distinction
entre les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité
permanente et les violence ayant entraîné une mutilation génitale
quant à la peine applicable. Pour la première infraction {article
331), la peine est de dix ans d’emprisonnement et de2.000.000 FD d’amende
alors que la peine de la 2ème infraction {article 333) est de cinq
ans d’emprisonnement et de 1.000.000 FD d’amende sans autres
circonstances aggravantes. Or, la mutilation qu’elle soit génitale
ou qu’il s’agisse d’une amputation d’une main entraîne la même
préjudice. Il s’agit d’une atteinte irréversible à l’intégrité
physique de la personne et entraîne une infirmité permanente.
Par son Comité Nationale de lutte contre les pratiques néfastes(agrément
mai 99) l’UNFD a pris position et milite pour l’éradication Mutilations
Génitales Féminines. Elle prône l’élaboration d’une
politique en ce
sens, ainsi que l’établissement d’un réseau au niveau International,
régional (Africain) et national, non seulement pour mobiliser les moyens
et les énergies, mais aussi pour la crédibilité du comité
lui-même : combien de fois le Comité National a saisi la Justice
pour faire appliquer le Code Pénal dissuader les pratiques néfastes
?


– 12ème question Tenant compte de la crise socio-économique,
et la jeunesse de la
société civile à Djibouti, il n’existe pas encore des
ONG’s féminine
porteuses des revendications des droits politiques des femmes et de
leur participation égale au développement : est-ce que cette
situation
existe encore et pourquoi les femmes refusent-elles de revendiquer
librement leurs droits politiques et leur pleine participation au
développement ?


Madame la Ministre, permettez moi de vous demander, de bien nous communiquer
les  » rapports annuels élaborés ainsi que les études
et enquêtes sur les questions Femme et Genre  » et vous aider à
mieux les vulgariser tant sur le plan national qu’au niveau des défenseurs
des Droits de l’Homme.

En effet, dans les mécanismes
de suivi de la Stratégie Nationale de la loi pour l’intégration
de la Femme, il est prévu que votre Ministère est chargé
de :
– Créer un système de collecte des données intégrant
la méthodologie d’analyse du Genre ;
– Elaborer des rapports annuels sur la condition de la femme djiboutienne
;
– Collecter et diffuser les rapports, études et enquêtes sur
les questions Femme et Genre

06/12/04 (B275) Communiqué de l’UAD – Exclusion du PDD de ses rangs.

UNION
POUR L’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE
(ARD, UDJ,
MRD)

Djibouti, le 5 décembre
2004,

COMMUNIQUE

L’Union pour l’Alternance
Démocratique (UAD),

Fermement attachée
au principe de collégialité régissant toute prise de
décision en son sein ;

Rappelant sa
position maintes fois réitérés relatives aux conditions
préalables à sa participation à toute consultation électorale
;

Profondément
navrée
des violations répétées de ce principe
de collégialité perpétrées, notamment en août
et novembre 2004, par le président du Parti Djiboutien pour le Développement.
M. Mohamed Daoud Chehem, et cela malgré sa lettre d’autocritique
du 18 octobre 2004.

DECIDE :
En sa réunion
extraordinaire de ce dimanche 5 décembre 2004, de procéder à
l’exclusion pure et simple de ses rangs du Parti Djiboutien pour le Développement.
Cette décision prise à l’unanimité prend effet à
compter de ce jour.

Signé

Le
Président de l’UDJ
Ismaël Guedi Hared

Le
Président de l’ARD
Ahmed Youssouf Houmed

Le
Vice Président du MRD
Soulelman Farah Lodon

06/12/04 (B275) L’ARDHD remercie l’ARD pour son message de soutien, dans le cadre de l’affaire qui l’oppose au Général Zakaria.

Dans le Journal "Realité"
N° 114, consultable sur le site Internet de l’ARD

http://www.ard-djibouti.org/114/sommaire.html,

la rédaction a
publié la copie du communiqué de la LDDH et a conclu en apportant
son soutien à notre association.

Qu’elle recoive nos plus
sincères remerciements

05/12/04 (B275) Je répond au lecteur qui vous a adressé un article concernant la suspension d’Arbahim Ali, directeur de l’OPS, qui n’est absolument pas défendable dans le contexte actuel.

______________________________
Note de l’ARDHD
L’article d’Houmed Daoud sur la suspension d’Arbahim Ali déchaîne
les passions visiblement…

Nous publions cette
contribution, avec des réserves.

D’abord son auteur
prétend agir au nom du Droit de Réponse, ce qu’il n’a pas qualité
pour demander, puisqu’il n’est absolument pas concerné par l’article
….

Certains lecteurs
pensent pouvoir user, selon leur bon vouloir, de cette protection qui est
prévue par la Loi, mais qui est bien encadrée juridiquement
: elle ne peut être mise en oeuvre que par celui qui est lèsé
par un article….

Mais surtout, le
rédacteur commence en affirmant son soutien « héroïque
(?) » au Président de la République et en ajoutant qu’il
lui demande de porter plainte pour crimes contre l’humanité. Cela éveille
notre plus grande méfiance et nous laissons les lecteurs se forger
leur propre opinion … Il nous semble que les rôles sont inversés,
car pour nous, le premier qui devrait être traduit en justice pour crimes
contre l’humanité, c’est bien Guelleh et personne avant lui … après
c’est certain, qu’il y aura des suivants …

Cela est-il une
raison suffisante pour pratiquer la censure ? Probablement pas, alors nous
publions cette contribution sous la responsabilité de son auteur, en
espérant qu’elle apportera un éclairage à l’affaire et
après nous mettrons un terme à la polémique.

_____________________________________________________

Peut-on élever
le sanguinaire ARBAHIM ALI à la qualité de héros national
? C’est ce que ce lecteur voudrait faire.

Je parle au nom des victimes
d’ARBA. Nous adressons un soutien héroique au Président
de République pour avoir chasser ARBA et nous demandons également
un procès judiciaire contre ce dernier qui a commis un contre l’humanité
..

En ce qui concerne l’article
où ce lecteur parle de l’OPS, je vous demande de vous documenter
d’avantage car vous ne savez rien des pratiques quotidien d’ARBA

L’organisme de protection
sociale (OPS) né il y a un peu plus de sept ans, peine à retrouver
le cap tel un bâteau sans gouvernail dans un océan en peine efforie
en dépit d’une publicité mensongère destinée à
redorer son image. Inutile de faire observer que l’opinion publique demeure
insensible à cette publicité dont le caractère mensonger
ne trompe personne tant il est vrai que l’OPS, continue à défrayer
le chronique de l’actualité

Ensuite, la directeur
a procédé à des licenciements abusifs de près
de 300 salariés, qui ont presque tous gagné le procès
qu’ils ont intentéà l’OPS.

Nous s’élevons
au coté de ces malheureux salariés de l’OPS désagrégés,
humiliés depuis des années dans un système structurellement
injuste afin qu’ils n’aspirent à aucun droit des travailleurs,
et qui sont réduits à ne percevoir de la vie que le reflet de
celle des plus nantis.

les abus de pouvoir ,
les menaces , les licenciements abusifs , les sanctions injustes , violation
des droits international des travailleurs , toutes ça sont un échantillon
des pratiques quotidien du Directeur de l’OPS .

Nous parlons également
au nom des femmes marié qui travaille à l’OPS ,et qui sont
victimes des abus sexuel du directeur

Le Directeur de l’OPS
qui se nomme souvent l’homme confiant du président de République
gère l’OPS comme sa poche et continu de s’enrichir injustement
sur le détournement des biens publics depuis qu’il est à
la tête de l’Etablissement , il a construit des nouveaux châteaux
à sa faveur et possède également plus 9 véhicule
dans son parcs

En l’an 2000 le Ministre
de finance à déposé un plainte de détournement
de biens publics contre le Directeur de l’OPS , un audit du trésor
national a confirmé ce détournement de très grand envergure
Le cour de compte a également établi un rapport détaillé
du détournement de biens publics toutes ces démarches n’ont
rien abouti .

Enfin
la justice est revenue , vive la République de Djibouti

Hamadou