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22/12/2015 (Brève 559) FRUD / Dans un communiqué sous la signature de Mohamed Kadamy, son Président, le FRUD dénonce les violences d’hier à Djibouti contre la communauté Yonis Moussa (19 morts, 150 blessés) puis l’attaque de la réunion des dirigeants de l’USN et il rappelle toutes les violences commises par le régime en 2015 contre les populations civiles.

FRONT POUR LA RESTAURATION DE L’UNITE
ET LA DEMOCRATIE-FRUD

frud_djibouti@hotmail.com

LE FRUD CONDAMNE LE MASSACRE DE LA COMMUNAUTE YONIS MOUSSA

 Le FRUD condamne avec la plus grande fermeté la tuerie de Balbala, un crime odieux perpétré par les forces de l’ordre à l’encontre de la communauté Yonis Moussa  appartenant au clan Issa, qui s’apprêtaient à organiser une cérémonie traditionnelle  annuelle.

La police, et la gendarmerie épaulées par des éléments de l’Armée et des agents cagoulés de la milice privée, ont attaqué très violement des civils, très tôt le matin du 21 décembre détruisant tout sur leur passage, tirant  à balles réelles sur des personnes présentes pacifiquement  pour des activités culturelles à  Buldugo à Balbala.(faubourg de Djibouti)     Le bilan est extrêmement lourd, 19 personnes tuées par balles et 150 blessées.

Dans l’après midi du 21 décembre,  des agents cagoulés ont attaqué  les dirigeants de l’USN qui étaient en réunion, blessant plusieurs d’entre eux dont le président Ahmed Youssouf , le député Said Houssein (grièvement atteint par balles) et l’ancien ministre Hamid Abdi et arrêtant avec violence le secrétaire général  Abdourahman Guelleh

Cette escalade meurtrière  fait suite à une répression inouïe depuis début 2015 contre les populations civiles, victimes  de leur soutien aux forces démocratiques: FRUD et USN :

  • Répression des civils dans les régions des Mablas et des Goda en février et avril 2015 ;
  • En juillet 2015 ; les habitants du triangle Moussa Ali Syaru Garabtissan  ont été privés d’accès aux points d’eau  pour  complicité avec le FRUD, entraînant le départ de 2 000 personnes vers l’Ethiopie; fuyant la répression et la soif;
  •  En octobre 2015, 53 personnes ont été arrêtées et torturées, à cause de leurs liens de parenté avec les membres du FRUD, 25 d’entres elles sont emprisonnées à Gabode;
  • Plus d’une centaine de personnes membres ou sympathisants de l’USN ont été arrêtées depuis novembre 2015, des députés de l’USN ont subi des violences physiques de la part de la police;
  • 23 personnes ont été violement frappées et arrêtées le 20 décembre au pont d’eau  d’Adgeno par l’armée qui  se venge de ses échecs   face au FRUD  durant ce mois de décembre dans la zone de Margoïta.

Ce massacre horrible des civils OdahGub commis, 3jours après la commémoration du crime impuni d’Arhiba s’inscrit dans une tradition criminelle de ce régime et dénote son caractère ininterrompu.

Le FRUD estime qu’aucun pouvoir ne doit se dérober pour appréhender, poursuivre et punir les auteurs de tous ces crimes de masse.

Fait à Bruxelles, le  21 décembre  2015
Mohamed Kadamy

Président du FRUD

09/07/10 (B559) A lire sur LOI cette semaine

______________ Djibouti

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1289 – 10/07/2010
L’Africom redouble de prudence à Djibouti
Crainte pour la sécurité de ses personnels ou mesure de réduction budgétaire : (…)

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1289 – 10/07/2010
Pas d’accord en vue dans l’opposition
Article gratuit
La participation d’opposants connus – Daher Ahmed Farah, dit "DAF", Mohamed Kadamy et Mohamed Daoud Chehem – à la conférence de presse organisée le 24 juin à Paris par Olivier Morice, l’avocat d’Abdourahman Boreh, a donné l’impression qu’une coalition de l’opposition était sur le point d’émerger. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1289 – 10/07/2010
Djibouti Air
Il y a tout juste un an, la Direction générale de l’aviation civile et de la météorologie (DACM) djiboutienne annulait le certificat de transporteur aérien (CTA) de Djibouti Airlines, ce qui avait amené cette compagnie, présidée par Moussa Rayaleh Waberi et adossée à Yemen Airways (Yemenia), à cesser ses activités. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1289 – 10/07/2010
White Wind Ltd
Une mystérieuse société s’intéresse à un projet immobilier à Djibouti . (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1289 – 10/07/2010
Abatte Ebo Adou
Cofondateur, il y a deux décennies, du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD, rébellion armée à dominante afar), le docteur Abatte Ebo Adou se consacre aujourd’hui à la construction d’une clinique polyvalente médico-chirurgicale à Djibouti . (…).

LA LETTRE DU CONTINENT N°591 – 01/07/2010
Clément-Bollée, le nouveau général du Quai d’Orsay
C’est le général quatre étoiles Bruno Clément-Bollée qui succèdera, à partir du 1er août, au général de corps d’armée Emmanuel Beth, à la tête de la Direction de la coopération de sécurité et de la défense (DCSD) du ministère français des affaires étrangères. (…).

_______________ Ethiopie / Erythrée

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1289 – 10/07/2010
L’EPRDF veut amadouer les rebelles afars d’Ethiopie
Depuis plusieurs semaines, des responsables des services de sécurité de l’armée éthiopienne cherchent à convaincre les ultimes militants du mouvement rebelle afar Ugugumo (qui bénéficie du soutien de l’ Erythrée ) d’abandonner la lutte armée et de rejoindre la vie civile. (…).

LA LETTRE DE L’OCEAN INDIEN N°1289 – 10/07/2010
Addis-Abeba
Parmi les officiels qui ne devraient pas retrouver leur poste dans la nouvelle administration que le premier ministre Meles Zenawi va mettre en place suite à sa victoire électorale, figureront très probablement les maires de plusieurs agglomérations proches de la capitale. (…).

08/07/10 (B559) Il y aura bientôt moins de 5000 militaires français en Afrique (Secret Défense – Blog de Libération)

Le ministre de la Défense doit présenter cet après-midi les évolutions du dispositif militaire français en Afrique aux députés de la commission des affaires étrangères. Au terme des évolutions en cours, liées à la rénégociation des accords de défense, on devrait compter moins de 5000 militaires sur le continent, contre 30.000 au moment des indépendances, dont on fête cette année le cinquantenaire.

Concernant les forces de présence, trois pays sont concernés : Djibouti, Gabon et Sénégal. Au Sénégal, les forces françaises, en très forte diminution (de 1200 à 300) pourraient voir leur statut évoluer, avec la disparition programmée du 23ème Bima. Comme le prévoyait le Livre blanc de la défense, une seule implantation sera maintenue sur la façade atlantique de l’Afrique : il s’agira du Gabon, où les effectifs sont d’un peu moins de 1000 hommes.

Quant à Djibouti, les effectifs devraient également baisser, en lien avec la montée en puissance de l’Implantation militaire française aux Emirats arabes unis (IMFEAU). Le maintien, à terme, de deux unités (5ème RIAOM et 13ème DBLE) est improbable.

Concernant les opérations, la plus importante reste Epervier au Tchad, avec 1000 hommes. En Centrafrique, Boali concerne 240 hommes. Quant à la Cote d’Ivoire, les forces de présence (43ème Bima) y ont été transformées l’an passé en "opérations" avec Licorne (966 hommes). Il faut également compter les 200 marins de l’opération Corymbe dans le Golfe de Guinée. D’autres marins sont présents au large de la Corne de l’Afrique, avec l’opération européenne Atalante de lutte contre la piraterie.

Enfin, 280 militaires servent au titre de la coopération militaire sur le continent africain.

La renégociation des accords de défense, annoncée par le président de la République lors de son discours du Cap en février 2008, se poursuit. Huit pays sont concernés. De nouveaux accords ont été signés avec le Togo, le Cameroun, le Gabon et la Centrafrique. Seuls les deux premiers sont en cours de ratification. Les discussions se poursuivent avec le Sénégal, Djibouti et les Comores. En revanche, les négociations avec la Cote d’Ivoire ont été renvoyées après l’élection présidentielle dans ce pays, dont la date reste incertaine. A noter qu’il n’existe pas d’accord de défense avec le Tchad, mais de simples accords de coopération et d’assistance militaires. Comme s’y est engagé le président de la République, les accords de défense devraient être rendus publics après leur ratification.

08/07/10 (B559) Manifestation du 13 juillet à 18h00 à Paris pour dénoncer 50 ans de France Afrique (Communiqué qui nous est adressé par SURVIE), avec la mobilisation de nombreuses associations françaises et africaines et programme des autres manifestations.

Mardi 13 juillet

50 ans de Françafrique, ça suffit !

Grande Manifestation contre la Françafrique à 18h

Bal anticolonial à 21h:
Mayela, afrobeat reggae +Aboo et l’Afrhipop Gang, afro hip hop + invités

A l’occasion du défilé militaire du 14 juillet pour les 50 ans des indépendances

Manifestation 18h
De la place de la
République
vers le Ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers, 14 rue Baudelique

Bal Anticolonial au Ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers, 14 rue Baudelique, Métro Simplon/ Marcadet-Poissonniers

Le 14 juillet, symbole de la conquête des libertés, les Champs-Elysées verront défiler des contingents des anciennes colonies tandis que les chefs d’Etat concernés seront associés aux festivités. Ceux-là même qui maltraitent leur population lassée des coups d’Etat qu’ils soient militaires, électoraux ou constitutionnels.

La mise en scène sera parfaite. La confusion des esprits aussi : en honorant les soldats des anciennes colonies, c’est la Françafrique qui va parader le 14 juillet prochain. Avec ses chefs en tribune.

Car quels seront les contingents qui défileront ?

A quelques jours du défilé, le flou le plus complet entoure toujours la participation des armées des anciennes colonies françaises en Afrique. Il est ainsi impossible de connaître les pays africains invités ce jour là et encore moins leurs unités militaires qui défileront le 14 juillet. Sont-ils si peu présentables ?

  • Verra-t-on défiler l’armée tchadienne qui enrôle des enfants soldats et qui assassine les opposants politiques comme en 2009 ?
  • Verra-t-on la garde présidentielle gabonaise qui a réprimé dans le sang, la même année, les contestations post-électorales ?
  • Ou l’armée togolaise coupable de plusieurs décennies de répression?
  • Verra-t-on, le président congolais Sassou Nguesso, saluer ses troupes impliquées dans les massacres du Beach ?

En organisant ce défilé de troupes françafricaines, sous couvert d’honorer les soldats des anciennes colonies qui ont participé à la libération de l’Europe, la France encourage les régressions démocratiques et fait prospérer la Françafrique dans le droit fil des cinquante dernières années.

C’est un message sans ambiguïté envoyé aux peuples africains qui brûlent, depuis cinquante ans, de prendre leur Bastille.

* * *
Autre manifestation :

Samedi 10 juillet 2010 à 14h30
Manifestation… 50 ans « d’indépendance » des pays africains ?…
Manifestation organisée par La Plateforme Panafricaine, Les Démocrates Africains, et le Mouvement du 4 mars pour la Libération du Togo
Nation au cimetière du Père Lachaise
http://www.survie-paris.org/manifestation-50-ans-d.html

* * *
Participer à la lutte, s’informer, soutenir Survie, adhésion, abonnement à Billets d’Afrique, don :
Formulaire d’adhesion et de don

Arrêtons le soutien aux dictateurs ! Soutenons les peuples africains !

Le 14 juillet à Paris, des unités militaires de 14 pays africains défileront sur les Champs – Elysées, au côté des troupes françaises. Convoqués par Nicolas Sarkozy, les chefs d’État, amis de toujours de la France et des réseaux de la Françafrique : les Gnassingbé (Togo), Bongo (Gabon), Compaoré (Burkina Faso), Déby (Tchad), Sassou Nguesso (Congo Brazzaville), Biya (Cameroun) seront présents dans la tribune présidentielle.

Ceux-là, ainsi que d’autres dictateurs et putschistes, responsables pour certains du massacre d’une partie de leur population et du maintien de celle-ci dans la pauvreté, viendront s’assurer du soutien politique, économique et militaire et de leur enrichissement personnel auprès de leur ancienne puissance coloniale.

La France qui, durant la colonisation, avait abondamment pillé les ressources et utilisé les peuples comme réservoir de main d’œuvre, poursuit depuis 50 ans sa politique par tous les moyens, au détriment du développement des pays concernés, ce qui amène de nombreux africains à migrer pour nourrir leurs familles.

Dans la plupart des pays concernés, les gouvernements de la France ont éliminé ou se sont rendu complice des assassinats des leaders qui ont combattu pour l’indépendance de leur pays comme Patrice Lumumba, Medhi Ben Barka, Félix Moumié, Ruben Um Nyobé, Ernest Ouandié, Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, Farhat Hached …, Les autorités françaises ont mis en place des dictateurs, intégrés dans les réseaux de la Françafrique où ils côtoient l’Etat major de l’Armée, l’Elysée et des grandes entreprises comme Total, Bouygues, Bolloré, ou Areva. De l’Afrique de l’Ouest au Maghreb où Ben Ali et Mohamed VI prospèrent sur le dos de leurs peuples, l’héritage du colonialisme est toujours présent.

Aujourd’hui encore, la plupart des élections dans ces pays sont truquées, les opposants souvent emprisonnés, parfois torturés ou assassinés, par ceux là même qui défileront le 14 juillet , avec la complicité des autorités françaises.

A cette politique françafricaine s’ajoute une agriculture exportatrice européenne et la recolonisation des terres qui détruisent les productions locales, accélèrent le réchauffement climatique et contraignent les paysans africains à fuir les campagnes ou à migrer vers l’Europe. Cette « Europe Forteresse » qui fabrique des sans papiers, les exploite, et les expulse sous couvert d’accords de réadmission codifiés dans la Directive Européenne de la Honte, au mépris de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

CONTRE :

Le soutien de la France aux dictateurs qui vivent impunément des rapports néocoloniaux au détriment du développement de leurs pays et du bien-être des populations ;

La torture, les massacres, les assassinats politiques, les trafics d’armes, et l’impunité de leurs auteurs et de leurs complices ;

la vie chère et la hausse des produits de première nécessité en Afrique

Le pillage du continent par les pays riches par le biais de leurs multinationales, de la Banque Mondiale et du FMI ;

L’impunité, la criminalité financière et les paradis fiscaux et judiciaires

La politique africaine de la France menée par Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs.

POUR :

La démocratie et des élections libres et transparentes ;

Le respect des droits humains ;

L’annulation de la dette illégitime payée par les peuples africains ;

L’accès de tous à l’alimentation, à l’eau, à la santé, à l’éducation, à l’emploi, à l’habitat, et à la justice ;

Une vraie mobilisation contre le Sida et le paludisme ;

La régularisation de tous les Sans Papiers : Grévistes en lutte depuis 8 mois et Marcheurs partis de Paris le 1er Mai pour aller interpeller les dictateurs africains réunis à Nice le 31 mai, tous ensemble unis et déterminés dans un combat commun

La fermeture des bases militaires françaises en Afrique et l’arrêt de l’aide militaire et policière française aux dictateurs sous couvert d’Aide Publique au développement.

Nous, organisations françaises et africaines, exigeons un partenariat entre l’Europe et l’Afrique pour le développement et l’émancipation de l’Afrique hors de la tutelle du gouvernement français. Manifestons contre la Françafrique ! Place de la République, Paris, le 13 juillet , à 18 h. Bal anticolonial, 20 H 30 H , au Ministère de la régularisation de Tous les Sans papiers, rue Baudelique , Métro Simplon, (ligne 4)

Signataires au 7 juillet 2010:

Premiers signataires Burkina-Faso : Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/P- S ; Collectif de l’appel Justice pour Sankara, Justice pour l’Afrique

Cameroun : Union des Populations du Cameroun, CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise), CNR-MUN (Conseil National pour la Résistance – Mouvement Umnyobiste Cameroun/Allemagne) ;

Comores : Coordination des Associations comoriennes (CAAC Comores)

Congo Brazzaville : Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD) , Collectif de Réflexion contre la Corruption et l’Impunité

Côte d’Ivoire : Collectif des Ivoiriens de France ( CIFD),

Djibouti : ARD (Alliance Républicaine pour le Développement), ADD ( Association pour la Démocratie et le Développement) , Uguta-Toosa , Comité des Femmes Djiboutiennes contre les Viols et l’Impunité ,

Gabon : Plate – Forme de Veille et d’Actions pour le Gabon, les Anges Gardiens du Gabon, Attac Gabon,

La Réunion : Mouvman Antikolniyalis Réniyoné (M.A.R)

Madagascar : Collectif Gazy Tia Tanindrazana (GTT)

Maroc : La Voie Démocratique

Mauritanie : Assez de Coups d’Etats (ACE) , Union des Forces de Progrès (UFP)

Niger : Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger

République Sahraouie : CORELSO,

Tchad : Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme/ Parti Révolutionnaire Populaire et Ecologique/ (ACTUS/PRPE)

Togo : MoLiTo (Mouvement du 4 mars pour la Libération du Togo), Sursaut Togo, Togo Futur, Comité Togolais de Résistance (CTR-Togo)

Tunisie : PCOT, FTCR

Amicale Panafricaine, Mouvement panafricaniste de Munich (AK Panafrikanismus München), La Plateforme Panafricaine

Sortir du Colonialisme, Survie, AFASPA, ATTAC, MRAP, FASTI, CADTM France, Droits Devant, Collectif pour l’Avenir des Foyers (COPAF), CEDETIM, IPAM, ACCA – Agir aujourd’hui contre le Colonialisme, Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, Afriques en lutte, Association ARMADA, Respaix Conscience Musulmane (RCM), Réveil des Consciences, « 93 au cœur de la République » (Aubervilliers), Collectif Toussaint Louverture (Creil), Egalité Toulouse Mirail,31, Ecoles Tiers- mondes 46, Collectif Faty KOUMBA, ZEP, Association Culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie (ACTIT), DDIF, Union Pacifiste de Franc e ( UPF- IRG) , Mouvement des Quartiers (MQJS), Ministère de la Régularisation de Tous les Sans papiers, CNT, Union Syndicale Solidaires

Alternative libertaire, les Alternatifs, NPA, P.I.R, FASE, Mouvement des Jeunes Socialistes, Parti de Gauche, PCF, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Les Verts.

08/07/10 (B559) Nouvelles de Somalie – 21 morts dans des violences – des affrontements font 16 morts – 23 femmes et enfants blessés lors d’un bombardement – L’armée ougandaise rejette les menaces du chef islamiste somalien – Appel à une aide militaire d’urgence – les shebab appellent à intensifier la guerre sainte – Plusieurs journalistes grièvement blessés par l’explosion d’une bombe à Mogadiscio (8 articles en Français)

_________________ 8 – RSF

RSF/Somalie : Plusieurs journalistes grièvement blessés par l’explosion d’une bombe à Mogadiscio

Le 1er juillet 2010, Mustafa Haji Abdinur, correspondant pour l’Agence France-Presse et Yusuf Jama Abdullahi, cameraman indépendant, ont été arrêtés et détenus pendant plusieurs heures par les forces de sécurité somaliennes, à Modagiscio.

Celles-ci accusaient les journalistes, venus couvrir des échanges de tirs entre Al-Shahaab et les forces du gouvernement fédéral de transition (TFG), de collusion avec la milice islamiste. Avant d’être relâchés, les deux journalistes ont reçu l’ordre d’effacer toutes leurs photos, notamment celles montrant le journaliste Farah Abdi Warsame blessé lors de l’affrontement.

_________________ 7 – AFP

Somalie: les shebab appellent à intensifier la guerre sainte

Plusieurs centaines de militants shebab ont juré mercredi, à Beledweyne, dans le centre de la Somalie, d’intensifier leur jihad (guerre sainte) contre les troupes de l’Union africaine, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ce rassemblement constituait une réponse à l’engagement pris lundi par les six pays d’Afrique de l’Est composant actuellement l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) de fournir 2.000 soldats supplémentaires à la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).

"Les ennemis d’Allah se sont rencontrés en Ethiopie il y a quelques jours et se sont mis d’accord pour combattre le Saint Coran", a déclaré à la foule le dirigeant des shebab pour la région d’Hiran, cheikh Yussuf Said Ugas.

"A présent, nous sommes réunis pour nous unir et les combattre. Nous nous battrons à mort jusqu’à ce que nous hissions le drapeau islamique sur ce pays et établissions un Etat islamique", a-t-il poursuivi.

L’Igad, lors d’un sommet extraordinaire lundi à Addis Abeba, a décidé de déployer rapidement 2.000 hommes supplémentaires au sein de l’Amisom, pour porter la force à 8.100 soldats, les effectifs initialement prévus lors de sa création.

"Une nouvelle phase de recrutement a déjà débuté à travers le pays pour un jihad uni contre l’ennemi, dont le but est détruire notre religion et notre intégrité", a affirmé le leader shebab.

"J’en appelle à vous tous, hommes et femmes, pour que vous vous leviez et défendiez votre religion et votre pays contre l’invasion des infidèles et de leurs alliés apostats", a-t-il lancé.

Le gouvernement de transition somalien, qui ne contrôle que quelques points stratégiques de la capitale somalienne, ne doit sa survie qu’au soutien militaire de l’Amisom, déployée en Somalie depuis mars 2007.

Ces derniers jours, les insurgés islamistes ont réduit un peu plus le périmètre contrôlé par le gouvernement, à la faveur de combats à l’artillerie lourde dont la grande majorité des victimes ont été une nouvelle fois les civils.

____________ 6 – Romandie News (Ch) avec AFP

Somalie: les shebab appellent à intensifier la guerre sainte

Plusieurs centaines de militants shebab ont juré mercredi, à Beledweyne, dans le centre de la Somalie, d’intensifier leur jihad (guerre sainte) contre les troupes de l’Union africaine, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ce rassemblement constituait une réponse à l’engagement pris lundi par les six pays d’Afrique de l’Est composant actuellement l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) de fournir 2.000 soldats supplémentaires à la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).

"Les ennemis d’Allah se sont rencontrés en Ethiopie il y a quelques jours et se sont mis d’accord pour combattre le Saint Coran", a déclaré à la foule le dirigeant des shebab pour la région d’Hiran, cheikh Yussuf Said Ugas.

"A présent, nous sommes réunis pour nous unir et les combattre. Nous nous battrons à mort jusqu’à ce que nous hissions le drapeau islamique sur ce pays et établissions un Etat islamique", a-t-il poursuivi.

L’Igad, lors d’un sommet extraordinaire lundi à Addis Abeba, a décidé de déployer rapidement 2.000 hommes supplémentaires au sein de l’Amisom, pour porter la force à 8.100 soldats, les effectifs initialement prévus lors de sa création.

Interrogé sur cette décision mercredi par l’AFP, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a toutefois écarté l’idée de contribuer à ces renforts. L’Ethiopie, qui fait partie de l’Igad, a retiré son armée de Somalie début 2009 après une intervention militaire de deux ans.

"Non. Nous n’enverrons pas de troupes en Somalie", a-t-il déclaré à l’AFP.

De leur côté, les shebab affirment procéder actuellement à de nouvelles recrues.

"Une nouvelle phase de recrutement a déjà débuté à travers le pays pour un jihad uni contre l’ennemi, dont le but est de détruire notre religion et notre intégrité", a affirmé le leader shebab.

"J’en appelle à vous tous, hommes et femmes, pour que vous vous leviez et défendiez votre religion et votre pays contre l’invasion des infidèles et de leurs alliés apostats", a-t-il lancé.

Lundi, les insurgés shebab avaient déjà organisé un rassemblement en périphérie de Mogadiscio pour protester contre la présence de l’Amisom, imputant à la force africaine la responsabilité de centaines de victimes civiles à Mogadiscio.

"Je pense que les shebab ont raison de s’opposer à la décision de l’Igad. Ce dont la Somalie n’a pas besoin, c’est bien de plus d’armées. Ca ne fera qu’empirer les choses. Nous sommes totalement opposés au déploiement de troupes supplémentaires", a affirmé à l’AFP un habitant de Beledweyne, Mohamed Moalim Duale.

Le gouvernement de transition somalien, qui ne contrôle que quelques points stratégiques de la capitale somalienne, ne doit sa survie qu’au soutien militaire de l’Amisom, déployée en Somalie depuis mars 2007.

Ces derniers jours, les insurgés islamistes ont réduit un peu plus le périmètre contrôlé par le gouvernement, à la faveur de combats à l’artillerie lourde dont la grande majorité des victimes ont été une nouvelle fois les civils.

__________________ 5 – BdiContact

Somalie : Appel à une aide militaire d’urgence.

par Bosco Ngabo

Les dirigeants des pays de l’Afrique de l’est ont lancé un appel pour l’augmentation du nombre de troupes. Ils demandent l’augmentation du nombre de soldats à 20.000 pour soutenir le gouvernement fédéral de la Somalie aujourd’hui assiégé par les islamistes.

Dans un communiqué publié après une réunion qui s’est terminée à Addis-Abeba ce Lundi, les dirigeants ont également annoncé qu’ils allaient accroître immédiatement le nombre de soldats de l’Union africaine (UA) basés en Somalie de 2000 soldats, ce qui portera la mission à un effectif de 8.100 hommes.

Ils ont fait un appel au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour une conversion de la mission de l’UA en une opération de maintien de la paix de l’ONU "sans délai".

Le communiqué a été émis par l’Autorité intergouvernementale pour le Développement (IGAD). L’IGAD a déclaré que ses États membres se sont engagés à un « soutien indéfectible » au gouvernement de transition de la Somalie dans sa guerre contre ceux que l’IGAD qualifie de « groupes terroristes extrémistes ".

La réunion à Addis-Abeba a été présidée par le Premier ministre Meles Zenawi de l’Ethiopie, et en présence du Président Yoweri Museveni de l’Ouganda, Le président Omar al-Bashir du Soudan, Omar Guelleh président du Djibouti, le président Mwai Kibaki du Kenya et du président Cheikh Sharif Sheikh Ahmed, chef du gouvernement de transition somalien.

__________________ 4 – AfriScoop avec XINHUA

L’armée ougandaise rejette les menaces du chef islamiste somalien

L’armée ougandaise a rejeté mardi les menaces du chef des milices islamistes radicales somaliennes shebab, celui-ci ayant déclaré qu’il lancerait des attaques contre l’Ouganda et le Burundi parce que ces pays ont déployé des forces de paix dans le pays ravagé par la guerre.

Le lieutenant-colonel Felix Kulayigye a déclaré par téléphone à Xinhua que les menaces publiées lundi par cheikh Muqtar Abdelrahman Abu Zubeyr contre les ressortissants de ces deux pays n’avaient rien de nouveau et visaient à décourager les troupes de leur mission de maintien de la paix dans ce pays volatile.

Abu Zubeyr a déclaré que les habitants d’Ouganda et du Burundi auraient à subir des représailles pour le rôle de leurs soldats en Somalie où ils sont déployés dans le cadre de la Mission de l’ Union africaine en Somalie (AMISOM).

__________________ 3 – MSF

Mogadiscio : 23 femmes et enfants blessés lors d’un bombardement

Les blessés de guerre ont été admis dans l’hôpital de Daynile et soignés par les équipes de MSF.

MSF appelle au respect de la neutralité des structures médicales Alors que la capitale somalienne, Mogadiscio, est à nouveau le théâtre de violents combats, Médecins sans Frontières a admis 42 blessés dans son hôpital du quartier de Daynile, entre jeudi et vendredi, à la suite d’une explosion. Parmi les 42 patients soignés dans le service des urgences de l’hôpital, 23 étaient des femmes et des enfants de moins de 14 ans.

« C’est le plus grand nombre de femmes et d’enfants blessés que nous avons reçu sur une période de 24 heures, durant ces quatre derniers mois, » explique Axelle de la Motte St. Pierre, chef de mission MSF. Et d’ajouter : « beaucoup souffrent de blessures très graves. »

Depuis le début de l’année, 450 enfants et femmes, blessés de guerre, ont été admis à l’hôpital de Daynile. Ce chiffre est le symbole du lourd tribut payé par la population civile dans le conflit actuel.

Alors que les combats s’intensifient et que les structures médicales sont prises pour cible à Mogadiscio, MSF en appelle aux belligérants afin qu’ils prennent toutes les mesures nécessaires pour épargner les civils et respecter le statut protégé des structures médicales.

__________________ 2 – Le Figaro avec AFP

Somalie: des affrontements font 16 morts

Au moins 16 personnes ont été tuées dans de violents affrontements entre factions rivales et forces gouvernementales à Mogadiscio, la capitale somalienne, a indiqué un responsable gouvernemental. La plupart des victimes sont des combattants qui ont été tués hier lors de plusieurs incidents alors que les insurgés islamistes resserrent leur emprise sur la capitale, a déclaré ce responsable en charge de la sécurité, Mohamed Abdirahman.

"Des éléments violents ont attaqué les forces gouvernementales dans le nord de Mogadiscio, déclenchant de violents combats. Ils ont été vaincus et plusieurs combattants ont été tués", a-t-il ajouté. "Deux de nos soldats ont également été tués, ainsi que trois civils pris au piège des échanges de tirs", a-t-il dit.

D’intenses combats opposent les shebab aux forces gouvernementales somaliennes et à l’Amisom, la force de l’Union africaine en Somalie, sur le front nord de Mogadiscio. Les shebab, qui ont fait allégeance à Al-Qaïda, ont promis de renverser le gouvernement du président Sharif Cheikh Ahmed, un islamiste modéré élu en janvier 2009.

Le gouvernement somalien, soutenu à bout de bras par la communauté internationale, ne contrôle qu’une petite partie de la capitale somalienne et ne doit sa survie qu’à l’appui des troupes de l’Amisom. La Somalie, en guerre civile quasi-ininterrompue depuis 1991, célébrait jeudi le cinquantenaire de son indépendance.

__________________ 1 – JDD

Somalie: 21 morts dans des violences

Au moins 21 personnes ont été tuées et 42 autres blessées dans des affrontements en Somalie, rapporte jeudi une ONG. De violents accrochages entre deux clans d’un village du centre du pays, Huldonyale, ont fait 14 morts et 24 blessés, selon l’ONG Elman basée à Mogadiscio.

Dans la capitale somalienne, sept personnes ont trouvé la mort et 18 autres ont été blessées lors de tirs d’armes lourdes entre les forces gouvernementales et des membres de la milice islamiste Al Chabaab.

07/07/10 (B559) Communauté Afar de Belgique (CAB) Communiqué + Invitation à la soirée du 31 juillet 2010 – à Bruxelles rue Locht 91/93 à SCHARBEECK

_______ Communiqué, Bruxelles le 7 juillet 2010

Conformément à notre STATUT ET Règlement intérieur, relatif pour la Cohésion sociale dans la perspective de la Coopération Nord/Sud dont l’objectif est l’humanitaire, notre asbl « Communauté Afar de Belgique » (CAB) a décidé avec l’ensemble des personnes de notre Communauté à relever sans ombre d’hésitation le grand défi qui nous a été lancé par le Président de l’ASBL APDA (association pour le développement de la Région Afar) Ismaël Ali Gardo.

En quoi consiste ce grand défi ?

A collecter plus de 35.000 euros c’est-à-dire 5% pour la contribution locale de dons offert par l’Union Européenne.

En effet, « sonne-International est l’acronyme anglais pour l’Organisation de Soutien pour l’Éducation Nécessaire Non-formelle qui est une ONG autrichienne qui ont proposé à construire 20 grands forages et 4 barrages de sable dans la région afar tel que Erebti, Eli Daar et le Dagaba (Dubte Woreda) ; en impliquant tous les professionnels de la santé de cette région afin de conscientiser la population locale sur le bien fait de l’hygiène en apportant des solution durables , toute en établissant un système de disposition de déchets à Logya ainsi en construisant une dizaines de latrines.

Or, ce méga projet sera financé par la Commission Européenne pour une somme de 600.000 euros soit 75% du budget.

Toutes fois, il incombe à toutes personnes de la Communauté Afar installée en Europe et en Amérique de prendre à bras le corps leur part de responsabilité pour contribuer au développement de la Région Afar.

Cette soirée de solidarité dont l’asbl « communauté Afar de Belgique » est organisatrice, demeure un geste fort et un signal clair illustrant notre sens de Devoir et de responsabilité pour apporter une pierre à cet édifice.

Chères sœurs et frère Afar, informez, sensibilisez et enfin mobilisez vos ami(e)s, collègues et autres pour qu’ils/ elles se rendent massivement pour cette soirée de solidarité dont la recette dans son intégralité sera versé sur le compte de l’association APDA.

Pour finir, cette soirée sera organisée LE SAMEDI 31 JUILLET 2010 à Bruxelles rue Locht 91/93 à SCHARBEECK, animée par nos artistes de tout le temps, comme Mohamed Habib Boko (Père Robert), Omar Djibouti, et enfin le célébrissime Abdoul-Aziz…

De toute évidence, Nous remercions vivement le Président de l’association APDA pour avoir placé sa confiance en nous c’est-à-dire sur la Communauté Afar de Belgique.

Secrétaire général
Mohamed Abdoulkader Moussa

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Programme de la soirée du 31 juillet :

18h00 : Expositions des produits artisanaux

18h30 : Projection du film Afar Angel « Malika »

19h00 : Ixiga-Ixiga « Devinette Afar » le gagnant remportera un cadeau

19h30 : Vente aux Enchères

20h15 : Présentation des objectifs de l’ASBL Communauté Afar et de son Equipe

20h30 : Soirée musicale

02h00: Remerciements du Président

Responsable de la Communication
Ali Ahmed Hamadou

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CAB ASBL,
Rue Moorsled 117, 1020 Laeken

N° du Compte : 780 59 11 32 965

Contacts :
Administrateur, Abdallah Dini 0476 511 219
Vice-president, Bourhanta Ahmed 0487 644 837

E-mail: afarcom.be@gmail.com
Paf : 10 euros

Venez revivre avec nous ce grand moment de solidarité !!!

08/07/10 (B559) Yémen Express – Al-Qaïda, une bourgade yéménite victime de son nom – Deux militants d’Al-Qaïda condamnés à mort au Yémen – Yémen/sud: la police disperse une manifestation, deux morts – Saleh sous-traite la sécurité du Yémen aux tribus (5 articles)

____________________ 5 – AFP

Yémen: 2 morts dans une manifestation

Deux civils ont été tués par la police yéménite mercredi au cours d’affrontements à Aden suite à des manifestations de séparatistes dans le sud du pays.

Les deux personnes abattues participaient à une marche funèbre à la mémoire d’un Yéménite mort le mois dernier alors qu’il se trouvait en détention à Aden.

La procession avait lieu en même temps qu’une "journée de colère" des séparatistes marquant l’anniversaire de la rebellion lancée en 1994.


_________ 4 – IntelligenceOnline (Article payant)

Saleh sous-traite la sécurité du Yémen aux tribus

Incapable de contenir les Houthis au Nord, Al-Qaeda à l’Est et les séparatistes au Sud, le président yéménite fait intervenir les tribus à la place de l’armée.(…)


____________________ 3 – Le Monde avec AFP

Yémen/sud: la police disperse une manifestation, deux morts

Deux civils ont été tués et deux autres blessés mercredi à Aden, principale ville du sud du Yémen, lorsque la police a tiré sur une manifestation de militants sudistes pour la disperser, ont indiqué des sources médicales.

La manifestation se déroulait à l’appel du principal mouvement séparatiste sudiste qui, à l’occasion du 16ème anniversaire de la chute d’Aden aux mains des forces nordistes, avait demandé à la population de participer également aux obsèques d’un jeune homme décédé la semaine dernière dans une prison de la ville.

Selon des témoins, la police a ouvert le feu en direction de quelques centaines de personnes qui s’étaient rassemblées dans le quartier de Khor Maksar pour participer aux obsèques d’Ahmad Mohammad Darwich. Elle a également eu recours à des gaz lacrymogènes.

Deux personnes ont été tuées et deux autres blessées, selon une source à l’hôpital al-Joumhouriya d’Aden. Un premier bilan faisait état d’un mort et trois blessés, mais l’un des blessés est décédé, a indiqué la même source.

Les manifestants avaient tenté de se rendre à l’hôpital al-Joumhouriya afin de retirer le corps de Darwich de la morgue pour l’enterrer, mais la manifestation a été dispersée par la police.

Darwich est décédé vendredi dernier dans une des prisons d’Aden au lendemain de son arrestation dans le cadre d’une rafle qui a suivi une attaque le 19 juin contre le siège des services de renseignement dans la ville. L’attaque, attribuée par les autorités à Al-Qaïda, avait fait onze morts.

Les forces de sécurité étaient déployées en force mercredi dans le quartier de Khor Maksar après la dispersion de la manifestation, et un responsable du Mouvement sudiste indiqué à l’AFP que la police avait arrêté six manifestants.

Dans les autres villes sudistes, une grève générale a été observée mercredi pour l’anniversaire de la chute d’Aden, notamment à Dhaleh et Radfan, mais sans violences.

Le Sud, qui était un Etat indépendant avant 1990, est en ébullition depuis près d’un an sur fond de revendications politiques et sociales, ses habitants estimant faire l’objet de discriminations de la part des nordistes et ne pas bénéficier d’une aide économique suffisante.

Les forces de sécurité avaient arrêté le 7 juillet 2009 des centaines de personnes qui tentaient d’organiser une manifestation à Aden pour l’anniversaire de la chute de la principale ville sudiste aux mains des forces nordistes qui avaient réprimé une éphémère république sudiste en 1994.

_____________________ 2 – Nouvel Obs avec AP

Deux militants d’Al-Qaïda condamnés à mort au Yémen

Deux militants d’Al-Qaïda ont été condamnés à mort mercredi pour le meurtre d’officiers de police et de l’armée.

Le procès s’est déroulé dans la capitale Sanaa, en l’absence des avocats des accusés. Vêtus de combinaisons bleues, Mubarak el-Shabawni, 23 ans, et Mansour Salem, 18 ans, ont dénoncé ce verdict et ont ensuite crié "Dieu est grand".

Arrêtés en décembre, les deux militants ont été reconnus coupables d’avoir perpétré des attaques en 2009, dont l’une s’était soldée par la mort de hauts responsables de la sécurité yéménite dans le sud du pays.

_____________________ 1 – AFP

Al-Qaïda, une bourgade yéménite victime de son nom

Jamal AL-JABIRI

Loin des montagnes pakistanaises où Oussama ben Laden fonda son réseau, la misérable ville yéménite d’Al-Qaïda pâtit de son nom qui jette l’opprobre sur ses fils, alors même que le chef islamiste le plus recherché au monde n’y exerce aucun contrôle.

"Le nom d’Al-Qaïda ("base" en arabe) n’a rien à voir avec le réseau d’Oussama ben Laden", assure à l’AFP le général Abdallah al-Chaddadi, chef de la police de cette agglomération de quelque 70.000 habitants, située à 220 km au nord-ouest de Sanaa.

Et d’ajouter: "dans notre ville, il n’y a absolument pas de jihadistes ou d’extrémistes. Mais on y trouve de nombreux alcooliques et drogués, qui ne pourraient pas se réclamer de ben Laden", dont la famille est originaire du Yémen et les partisans très actifs dans ce pays.

Accrochée au flanc d’une montagne, Al-Qaïda, dans le sud de la province d’Ibb, offre l’image d’une bourgade extrêmement pauvre: pas de routes goudronnées, des égouts à ciel ouvert et des habitants qui se plaignent d’être des laissés-pour-compte du pouvoir central.

Et quand il s’agit de partir à l’étranger, la mention "né à Al-Qaïda" entache un peu la carte de visite.

"Le nom d’Al-Qaïda est devenu une tare pour ses enfants. Parmi ceux qui ont eu la chance d’obtenir une bourse pour des études à l’étranger, certains rencontrent beaucoup de problèmes car ils sont originaires d’Al-Qaïda", affirme le général Chaddadi.

"Un habitant d’Al-Qaïda, parti dans un pays arabe pour y recevoir des soins médicaux, a été arrêté à l’aéroport de la capitale de ce pays car son passeport était émis à Al-Qaïda. Il a été interrogé, puis refoulé vers le Yémen", ajoute-t-il.

En plus de sa mauvaise réputation liée à son nom, Al-Qaïda est malfamé.

"Il y a une vingtaine d’années, Al-Qaïda était paisible, sans criminels ou bandits. Mais aujourd’hui, sont apparues des bandes armées qui pillent et volent sans être inquiétées", se lamente Ahmed Sabri, un habitant de 45 ans, s’élevant contre la complicité d’"un responsable local", sans le nommer.

Le chef de la police confirme: "des personnes au sein de l’autorité locale protègent les criminels et leur donnent refuge". Il cite le cas d’"un responsable qui s’est attaqué un jour au commissariat de police, a giflé un policier et a réussi à faire libérer un détenu accusé de meurtre".

De vastes zones du Yémen où les tribus, lourdement armées, sont très influentes, échappent au contrôle du pouvoir central.

Selon des habitants, Al-Qaïda était par le passé relativement prospère, et servait de comptoir commercial et de base pour la collecte des taxes entre le nord et le sud du Yémen, d’où son nom.

Mais l’insécurité s’y est répandue aujourd’hui; beaucoup de jeunes, sous le poids du chômage et de la pauvreté, deviennent des cibles faciles pour les trafiquants de drogue "qui les recrutent pour écouler leurs stupéfiants dans la ville et ailleurs au Yémen", indique un responsable de la sécurité.

"Plusieurs trafiquants de drogue et d’alcool arrêtés dans plus d’une province yéménite sont originaires d’Al-Qaïda", ajoute-t-il sous couvert de l’anonymat.

La situation ne risque pas de s’améliorer pour les nouvelles générations dans cette ville qui compte deux écoles publiques, trois privées et une dizaine d’écoles coraniques, selon des habitants.

La grogne de la population monte face au manque d’infrastructures de base et de services à Al-Qaïda.

"L’Etat ne fait rien pour les canalisations d’évacuation (des eaux usées) qui passent devant ma maison, une source de maladies pour moi et ma famille", se plaint un vieillard qui refuse de donner son nom.

08/07/10 (B559) Information de l’équipe de l’ARDHD à propos des vacances.

L’équipe de l’ARDHD informe ses lecteurs du fait, qu’en raison de congés, la mise à jour des articles entre le 10 et le 24 juillet pourra subir des retards. Mais elle continuera à exercer une vigilance permanente, dans l’hypothèse où il y aurait des nouvelles urgentes à publier concernant la situation à Djibouti.

Elle prie ses fidèles lecteurs de l’excuser