25/02/2000 – Dans un communiqué la LDDH s’inquiète des nombreuses violations des D.H. commises par le régime dictatorial. Ils soulèvent des interrogations graves sur la suite des accords de Paix qui avaient soulevé une vague d’enthousiasme ..

LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS
Le Président : Noël Abdi Jean-Paul
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B.P. : 74 Djibouti, République de Djibouti
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Djibouti 24 février 2000,

Communiqué de presse N° 11/LDDH/2000.

L’exultation populaire et l’espoir qui ont suivi la signature de l’Accord Cadre entérinant de surcroît la cessation des hostilités entre le Gouvernement et le FRUD risque de s’estomper face encore à la multiplication des mesures de restrictions, notamment contre les populations civiles à Tadjourah, où l’Armée Gouvernementale procède sciemment ces derniers temps au maintien des barrages à la sortie de la ville.

Ces mesures coercitives visent essentiellement la libre circulation des biens et des personnes où les individus sont soumis parfois à des pratiques d’asservissements comme le couvre-feu et la pose d’empreintes ainsi que les obstructions aux Droits d’Aller et Venir dans son propre terroir.

Ce spectre de désolation générale, loin d’atténuer les souffrances quotidiennes de nos concitoyens laisse entrevoir l’émergence des difficultés subsidiaires pour une population déjà traumatisée par les affres de la guerre civile.

Par ailleurs, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), suit attentivement l’évolution de la situation au Sud du pays où de plus en plus des cas impaludés sont répertoriés et toujours sans assistance médicale décente.

La LDDH s’élève vigoureusement contre ces abus inqualifiables et insupportables qui deviennent quotidiens contre nos populations civiles dans ce contexte de Paix relative et demande incessamment une aide d’urgence tant nationale, qu’internationale.

Noël Abdi Jean-Paul