26/02/02 Après 20 jours d’atermoiements criminels pour l’environnement, Guelleh finit pas prendre conscience de l’ampleur de la catastrophe écologique dans le Port de Djibouti ! (Selon l’ADI)

ADI/DJIB/1828/451
MOTS

Pollution : la République de Djibouti lance un appel
urgent à la Communauté internationale

DJIBOUTI
(ADI)- 25 février- La république de Djibouti a
lancé aujourd’hui par la voix de son Ministre des
Affaires Etrangères, un appel d’assistance à
la Communauté internationale pour l’aider à
juguler la grave pollution qui s’est déclenchée
récemment au Port de Djibouti.

M. Ali Abdi
Farah, Ministre dess Affaires Etrangères et de la Coopération
Internationale a présidé ce matin, conjointement
avec le Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme, de
l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire,
M. Abdallah Abdillahi Miguil, une conférence qui réunissait
les diplomates des pays amis accrédités à
Djibouti, et les représentants des organisations internationales.

M. Ali Abdi
Farah a rappelé à l’auguste assistance les
mesures prises déjà par le Gouvernement «
pour faire face au problème qui menace la santé
de la population, et mettre terme à l’expansion
de la pollution. »

Compte tenu
des faibles capacités financières et techniques
de la République de Djibouti pour circonscrire la pollution,
le Ministre a tenu à insister sur l’urgence de «
cet appel à l’assistance international lancé
par le Gouvernement djiboutien aux pays amis et Organisations
Internationales. »

M. Abadallah
Abdillahi Miguil, le Ministre de l’Habitat et de l’Environnement
a quant à lui, expliqué que les premières
mesures à entreprendre étaient de couvrir et fermer
les lieux contaminés, et de déterminer le nombre
des personnes contaminées.

Quant à
la deuxième phase, celle-ci « nécessite
la réalisation des travaux dangereux et coûteux
» a précisé M. Abdallah Abdillahi Miguil,
car elle consiste à changer les emballages et à
traiter le sol contaminé.

«
Cette même phase doit être exécutée
par une Compagnie spécialisée dans le reconditionnement
des déchets du prélèvement du sol et des
matériaux contaminés et les préparer pour
l’expédition. »

La troisième
phase, quant à elle, est relative aux procédures
spéciales et des zones isolées, aménagées
pour y stocker les produits toxiques à l’intérieur
du port ; car comme l’a dit le Ministre de tutelle, «
le Port devra prévoir des infrastructures appropriées
pour le stockage et la manipulation des marchandises dangereuses
et s’équiper en moyens matériels et humains.
»

Compte tenu
de l’importance des travaux à réaliser dans
la deuxième et troisième phase, et des moyens
très faibles dont dispose son département, le
Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Urbanisme
et de l’Aménagement du Territoire a enfin marqué
qu’ « une assistance de la Communauté Internationale
s’avère nécessaire. »

A cet effet,
les assistants n’ont pas manqué de demander de précisions
afin qu’ils puissent présenter à leurs autorités
respectueuses (*) le rapport complet sur la catastrophe
et pour pouvoir répondre à l’appel lancé
par le Gouvernement djiboutien.

(*)
dans le texte. Nos lecteurs auront rectifié bien entendu.
L’impayable directeur de l’ADI est tellement omnubilé
par le respect pour ses chefs, que sa langue fourche doublement
!