05/11/02 (B170) La vie politique. Une dépêche AFP confirme les informations données hier dans la rubrique ‘brèves’. Création de deux nouveaux partis politiques à l’approche des législatives

DJIBOUTI,
4 nov (AFP) – Le ministère djiboutien de l’Intérieur a donné
son agrément pour le lancement d’une nouvelle formation politique,
le Parti Populaire Social Démocrate (PPSD), tandis que le Parti Djiboutien
pour le Développement (PDD) est en instance de légalisation,
a indiqué lundi un responsable du ministère.

Le PPSD est dirigé
par l’ancien ministre des Affaires étrangères Moumin Bahdon
Farah, qui a longtemps été secrétaire général
du parti au pouvoir, le Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP),
avant son éviction des instances dirigeantes de ce parti en 1996.

Le PDD, dirigé
par l’ancien directeur du ministère des Finances, Mohamed Daoud Chehem,
est le quatrième parti à se former depuis l’ouverture du pays
au multipartisme intégral en septembre dernier, et à l’approche
des élections législatives multipartites prévues en décembre
prochain.

« Le PDD se battra
pacifiquement en tant que membre de l’opposition djiboutienne unifiée
pour des élections transparentes et démocratiques et pour l’alternance
politique », a déclaré lundi à l’AFP Mohamed Daoud
Chehem.

Le Parti National Démocratique
(PND, opposition) doit tenir cette semaine son congrès extraordinaire,
après une scission interne.

Il s’agit de sceller une
réconciliation entre Aden Robleh Awalleh, fondateur du mouvement et
ancien secrétaire général du Front de Libération
de la Côte Française des Somalis (FLCS) d’avant l’indépendance,
et son vice-président, Mahdi Abdillahi.

Les deux hommes se disputaient
la direction du parti, l’une des quatre formations politiques légalisées
depuis le référendum constitutionnel de 1992.

De septembre 1992 à
septembre 2002, une loi fondamentale, adoptée en même temps que
la constitution, a limité à quatre le nombre de partis politiques
légalement constitués à Djibouti.