09/11/02 (B171) L’ARDHD a pris au sérieux les menaces actuelles qui pourraient être la conséquence de missions confiées en Europe confiées par Guelleh à des officiers de ses commandos spéciaux.

L’honnêteté commande d’abord de préciser que l’ARDHD
n’a jamais subi ni la moindre pression, ni la moindre menace, de la part du
Gouvernement dictatorial de Guelleh. On ne peut signaler que la transmission
de quelques messages ou de recommandations (appelons-les comme cela) qui lui
ont été apportés par des personnalités à
fidélité évolutive et variable.

Nous avons pris, malgré tout, au sérieux les menaces actuelles
que constituent les informations sur le débarquement possible d’officiers
des brigades d’Ambouli en Europe. Nous nous sommes rappochés des services
de Police pour leur demander d’exercer une surveillance plus attentive de
notre paté de maison.

Sur les conseils des inspecteurs, nous avons copié toutes les données
informatiques sur des CD-ROM et nous avons déménagé ce
week end, toutes les archives de l’ARDHD vers un lieu tenu secret. De son
côté le site est hautement sécurisé car il est
hébergé dans un lieu, dont nous ne connaissons même pas
l’adresse.

Par expérience, nous savons qu’un cambriolage est vite arrivé
et que des hommes entraînés à ce genre de mission pourraient
saboter les réseaux informatiques en quelques minutes et qu’ils pourraient
aussi s’emparer de documents originaux, compromettants pour le régime.
Notre système de vidéo-surveillance permettrait certainement
d’identifier les coupables, s’ils arrivaient à forcer les portes sans
se faire remarquer (ce dernier point est hypothètique, car les locaux sont situés dans un ensemble habité) …

Sans vouloir tomber dans la paranoïa, nous avons tenu, avec beaucoup
de sens de la responsabilité, à protéger les archives
qui feront certainement partie un jour du patrimoine du peuple djiboutien.