23/02/03 (B186) Les familles des opposants djiboutiens bénéficieront-elles désormais de la protection annoncée par Jacques Chirac durant le sommet de Paris ?

On sait que Guelleh s’est
toujours arrangé avec Hassan Saïd, le Colonel Mahdi et toute l’organisation
de la SDS pour utiliser les familles restées à Djibouti, comme
des otages.

C’est ainsi qu’il a muselé
de nombreux opposants. Certains continuent à s’exprimer sous la réserve
de l’anonymat, mais d’autres ont été réduits au silence,
car leurs familles restées au pays, étaient soumises à
des persécutions odieuses.

Jacques Chirac a lancé
plusieurs petites phrases sur le sujet… et il a clairement dit que les dictateurs
qui utiliseraient les familles pour en faire des otages (les faits allant
de la pression, jusqu’à l’exécution pure et simple, en passant
souvent par la cas torture), pourraient être traduits désormais
devant la Cour pénale internationale.

Cette menace va-t-elle
avoir pour effet de calmer les ardeurs sadiques de Guelleh et de la SDS ?
Nous l’espérons et en tout cas si la bande à Guelleh s’avisait
de continuer à terroriser les familles des opposants, ils savent que
la menace pénale est désormais à la porte de leurs palais
et que l’immunité théorique du chef de l’état pourrait
voler en éclats.