18/11/04 (B272) Le Président de la LDDH s’exprime dans le cadre du renvoi de l’affaire des plaintes du Général Zakaria contre l’ARDHD et son Président.

NOTE D’ INFORMATION
DU 17 NOVEMBRE 2004


SUR LE RENVOI DU PRESIDENT JEAN-LOUP SCHAAL
DEVANT LE TRIBUNAL DE PARIS
DANS LE CADRE DE LA PLAINTE DEPOSEE PAR
LE GENERAL ZAKARIA

Par une Ordonnance en
date du 4 novembre 2004, la Juge d’ Instruction de Paris, sur plainte du Général
Zakaria, Chef d’ Etat Major des Armées en République de Djibouti,
a décidé du renvoi de Jean-Loup SCHAAL Président de l’
Association pour le Respect des Droits de l’ Homme à Djibouti (ARDHD)
devant le Tribunal Correctionnel de Paris.

Il lui est reproché
d’avoir diffusé sur leur site des documents, témoignages, déclarations
et autres rapports mettant à jour des actes répréhensibles
de la part de cette Autorité et important Décideur des Affaires
Militaires.

Face à cette Décision
de Renvoi devant le Tribunal Correctionnel de Paris, il est du Devoir des
Défenseurs des Droits de l’ Homme en République de Djibouti
de témoigner l’entière solidarité à l’égard
de Jean-Loup SCHAAL qui combat au quotidien et constamment depuis plus d’une
décennie pour le respect et la promotion des Droits de l’ Homme en
République de Djibouti.

La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) a toujours exprimé son soutien à la
juste cause que l’ARDHD défend avec vigueur contre les actes répréhensives
en République de Djibouti.

La LDDH avait témoigné
ses Hommages au Président Jean-Loup SCHAAL pour ses engagements sans
équivoque pour la totale transparence de la gestion djiboutienne dont
les contribuables français y participent financièrement.

La LDDH encourage le Président
Jean-Loup SCHAAL à continuer ses diffusions d’échanges et de
confrontations au sein du site de l’ARDHD (où d’ailleurs le Ministre
des Finances et de la Privatisation n’avait pas hésité de demander
la publication de son Droit de Réponse à l’encontre d’une diffusion
de la LDDH), diffusions d’échanges et de confrontations tant nécessaires
pour la Démocratie, tant nécessaires pour une Justice Djiboutienne
Totalement Indépendante, tant nécessaires pour mettre fin à
une politique foncièrement et sournoisement dictatoriale.


NOEL ABDI Jean-Paul