14/01/05 (B281) Affaire Borrel : comment on pouvait s’y attendre, la France cherche une sortie de crise … Soutient-elle encore Guelleh ? Chacun se fera son opinion en lisant la déclaration officielle du quai d’Orsay. La seule question à se poser maintenant est de savoir (comme nous l’avions déjà écrit) quel sera le montant du chèque à la clef pour compenser le préjudice estimé unilatéralement par Guelleh.
Déclaration
du porte-parole du Quai d’Orsay
(Paris, le 14 janvier 2005)
Adresse
: http://www.france.diplomatie.fr/actu/article.asp?ART=47036
« Il a été
noté que la justice française souhaitait entendre le témoignage
du chef de la Sécurité nationale de Djibouti M. Hassan Said,
dans le cadre des suites de l’affaire Borel.
Comme vous le savez, nous
n’avons pas pour habitude de commenter les décisions de justice, nous
restons dans la tradition, fidèles à cette ligne, mais néanmoins,
deux points paraissent devoir être notés : d’abord, cet acte
de la justice française demandant à entendre le témoignage
de M. Hassan Said n’a pas la portée que lui prêtent ou lui ont
prêtée certains organes de presse ., au reste, je signale que
ce témoignage peut être recueilli sur place par le biais d’une
Commission rogatoire internationale.
Plus généralement,
je voudrais rappeler que dans l’instruction sur la mort du juge Borrel, et
nous l’avons dit à plusieurs reprises et notamment l’an dernier, les
autorités djiboutiennes, depuis le début, ont coopéré
de manière excellente avec la justice française. »