06/04/05 (B292B) Radio-Trottoir : les conditions du départ du Directeur de la BCI et la différence de position entre les Américains et les Français …

Départ du directeur
de la BCI. Voici les faits qui nous ont été rapportés
par une source généralement fiable.

En fait le directeur de
la Campagne de Guelleh serait venu déposer à la BCI Mer Rouge
une très très importante somme d’argent en demandant de la répartir
sur plusieurs comptes. Comme les Lois internationales lui en font obligation,
il aurait demandé de recevoir des justifications sur la provenance
de ces fonds. Il a bien reçu une réponse mais sous la forme
d’une gifle.

Après avoir frappé
le directeur, le sbire de Guelleh a appelé son Chef bien-aimé,
qui lui a demandé de mettre le directeur dans le premier en partance
: vers 11h30, c’était un vol pour Addis. Le malheureux n’a même
pas été autorisé à repasser chez lui pour prendre
des affaires de première nécessité. Du bureau à
l’avion en direct … Qu’ont dit les autorités françaises ?

Officiellement au moins
: RIEN.

Elles acceptent toutes
les décisions du dictateur. Procurations exigées des personnels
djiboutiens travaillant sur les bases militaires étrangères
: deux réponses diamétralement opposées, suivant qu’il
s’agit des bases françaises ou américaines … Hier nous avions
relaté la position des Américains qui avaient renvoyé
(manu militari) le directeur de campagne de Guelleh qui essayait de pénétrer
sur la base pour réunir les personnels civils djiboutiens afin de leur
extorquer des procurations électorales.

Le directeur de campagne
a récidivé, mais sur les bases françaises. Là,
accueil différent. Reçu avec les honneurs par les unités
françaises, il lui a été donné toutes facilités
pour rassembler les personnels civils djiboutiens. Qu’a-t-il fait alors ?
Eh bien le directeur de campagne a sorti les grandes menaces : « Si vous
ne me donnez pas une procuration, vous perdrez votre emploi, chez les Français
.. »

Les Français n’ont
rien trouvé d’anormal dans cette démarche et ils ont laissé
faire. Décidément la France politique VOTE GUELLEH !