19/10/05 (B320) Maitre Aref a-t-il aussi trahi Guelleh ? (A lire le site du GED)

En recherchant sur Internet les articles ayant trait à Djibouti, l’équipe de l’ARDHD a trouvé un article sur le site du GED, qui affirme que Me Aref aurait joué un double jeu depuis des années. La reproduction d’un fax est annexée à l’article : le contenu mérite la lecture.

Comme il s’agit d’un fax adressé à notre Président, nous l’avons interrogé à ce sujet et voici sa réponse :

« Ce document faisait effectivement partie de mes archives personnelles que je n’avais jamais consultées ni divulguées depuis cinq ans. Aussi découvert à l’occasion de la préparation de mon dossier de défense et compte-tenu du fait qu’il s’agit d’un élément important dans une instruction judiciaire pour crime, je l’ai aussitôt transmis, comme cela est mon devoir, à la Justice française. Mon avocat l’a aussi transmis aux parties dans mon procès, avec un lot de documents manuscrits. A la suite d’un accord intervenu en cours de séance, entre les différents avocats, cet article et d’autres annexes ont été retirés des dossiers remis au Président et au procureur de la République. J’ignore comment une copie est arrivée entre les mains du GED.

Je précise que je n’ai aucune haine à l’égard de Me AREF. On ne consacre pas plusieurs années de sa vie pour sauver un homme de la mort et de la prison, pour l’accabler ensuite.

Ce qu’il a fait à mon égard en plaidant contre moi (en dépit du fait qu’il m’assurait sa reconnaissance et son amitié) pour le compte du Général Zakaria est un acte inqualifiable (A noter que le Général avait déjà son propre avocat et que la présence d’AREF ne m’a pas semblé être indispensable …). Il me remplit de tristesse et ne m’inspire que mépris et dégoût et rien d’autre. En dehors de cela, je ne profiterai jamais de cette situation ni pour me venger ni pour le salir. Si besoin est, j’ai découvert le 18 octobre, qu’il sait le faire de son propre chef, sans mon aide et cela ne regarde que lui et sa conscience. Pour moi, la cause est entendue et je ne m’exprimerai plus à son sujet.»