25/10/05 (B321-A) Confirmation : Appliquant des ordres qui ne peuvent venir que de l’Etat-Major, certains éléments des Forces Armées Djiboutiennes ont tiré à balles réelles sur des manifestants et des jeunes. Un mort recensé maintenant.


Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE
DU 25 OCTOBRE 2005
SUR LES TIRS A BALLES REELLES
A QUELQUES KILOMETRES DE LA CAPITALE


En plein mois béni du Ramadan les Forces armées Djiboutiennes n’ont pas hésité à faire feu et à tirer par balles réelles sur des manifestants sans des armes à feu.

L’ensemble des Forces Armées Djiboutiennes ne peuvent être que sidérées par l’ensemble de ces bavures aux aspects criminelles, et que probablement des Responsables Politiques assumeront leurs entières et pleines responsabilités

Le 24 octobre 2005 à 15h un ordre à haut niveau aurait, certainement, été donné aux Officiers subalternes des Forces Armées de la République de Djibouti de maîtriser par la force (tirs compris) un certain débordement populaire au niveau du Quatrième Arrondissement (Bal Bala) de la Région dépendante, (conformément au récent Statut Régional de la Capitale) de Djibouti-ville.

Le 24 octobre 2005 un Officier subalterne des Forces Armées a mortellement tiré dans le dos d’un jeune djiboutien nommé Abdallah Mohamed Mahmoud

Que Dieu Tout Puissant garde son âme en Paix.

Il est du devoir des Défenseurs Droits de l’Homme de déplorer ces tirs à balles réelles contre des civils qui ne peuvent et ont le droit d’exprimer leurs colères par des manifestations d’affrontements, de frondes (envers une autorité) courageuses à mains nues sans armes classiques encore moins sans armes à destructions massives.

Il est difficile de comprendre ces tirs franchement isolés pour ne pas dire ciblés contre un jeune de 18 ans probablement fuyant les sommations par balles réelles.

Tirs à balles réelles afin de stopper des manifestations aux apparences musclées compte tenu de la durée exceptionnelle en République de Djibouti d’une grève décrétée par le syndicat des Bus et des Taxis.

Il est du devoir des différents Etats-majors des Forces Armées de réviser rapidement ces techniques intolérables des répressions par des balles réelles.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) ne peut que fortement déplorer ces répressions sauvages à l’encontre des mouvements syndicaux, à l’encontre des grèves, prévus par la Constitution, à l’encontre des manifestations pacifiques souvent écrasées par des tirs à balles réelles.

M.NOEL ABDI Jean-Paul