04/12/05 (B327) Regrets tardifs et dérisoires = larmes de crocodile !!! Après avoir tenté de justifier la tuerie d’Arhiba au nom de la légitime défense des forces super armées qui auraient été déstabilisées par des populations désarmées, le Ministre Yacin Elmi Bouh tente l’impossible : les excuses et les regrets. C’est toujours mieux que rien, mais c’est trop tard : c’est avant de donner l’ordre de tirer sur la foule qu’il fallait y penser et son bilan intentionnellement réducteur est mensonger. (ARDHD)

DJIBOUTI (ADI)-03 Décembre 2005 -Dans un communiqué publié suite aux incidents survenu jeudi dernier derrière la cité d’Arhiba, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation M.Yacin Elmi Bouh a fait état ce matin d’un nouveau bilan portant notamment sur le décès de deux personnes dont les corps ont été récupérés par leurs familles sur les lieux des affrontements. 

Adressant ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, le ministre de l’intérieur a également indiqué que le précèdent bilan portant seulement sur le nombre des blessés avait été enregistré à l’hôpital général peltier. 


Concernant ces opérations de decasements des habitations de fortune construites illégalement dans cette zone, le ministre a rappelé dans son communiqué que les responsables du district de Djibouti et ceux de la police avaient pour consigne de faire preuve d’humanisme afin d’alléger les souffrances des habitants de ce quartier. 


M.Yacin Elmi Bouh a émis ses regrets suite à ces accrochages survenus au cours de ces opérations de decasements qui touchaient à leur fin. Toujours selon ce même communiqué, une commission d’enquête administrative chargée de faire la lumière sur ce qui s’est passé a été mise en place.