27/06/06 (B356-A) GED : communiqué pour dénoncer le chantage qui est appliqué à l’Ambassade de Bruxelles contre les familles bénéficiant d’une double nationalité et qui pourrait priver les enfants d’un retour au pays dans leurs familles respectives, durant les vacances scolaires.


Le Président

L’Ambassadeur de Djibouti à Bruxelles refuserait de délivrer des visas aux ressortissants djiboutiens titulaires de la double nationalité .

Selon des information que j’ai reçues de plusieurs sources à Bruxelles, S.E. Mohamed Moussa Chehem, Ambassadeur de Djibouti refuserait systèmatiquement de délivrer des visas aux ressortissants Djiboutiens qui bénéficient de la double nationalité.

Cela concerne plus particulièrement nos compatriotes établis dans les pays suivants : Belgique, Hollande, Allemagne, Danemark, Finlande, Norvége et Suède.  

Toujours selon ces mêmes sources, les services de l’Ambassade exigeraient en toute illégalité que les  Djiboutiennes et les Djiboutiens lui remettent leurs anciens passeports ou leur carte d’identité djiboutienne pour obtenir un visa pour Djibouti.  

L’Ambassadeur aurait déclaré qu’il agissait sur la base d’une directive du Ministère djiboutien des Affaires étrangères et qu’il avait ordre de récupérer tous les passeports Djiboutiens détenus par des nationaux bénéficiant de la double nationalité avec un pays européen.

Des rumeurs confirment qu’il aurait précisé, toujours sur les bases de cette directive que les Djiboutiens dans cette situation pourraient retrouver une identité légale à la condition de se faire enregistrer comme Somaliens demandeurs d’asile politique à Djibouti !

Les familles refuseraient à juste titre de se plier à ce chantage illégal et odieux.

Cette décision fait courir un risque inacceptable aux enfants qui espéraient pouvoir passer leurs vacances scolaires dans leur pays natal, auprès de leurs familles restées au pays.

Compte-tenu des habitudes du régime de Djibouti, il est à craindre en effet que les autorités les laissent rentrer, mais qu’ils soient gardés en otage sur place, faute :