11/07/06 (B358-B) Avant le départ des prédateurs, on devrait quand même commencer à se pencher sur la grave question de la récupération des fonds qu’ils nous ont pris. (lecteur)

Tous les signes avant-coureur de la chute du régime sont là. Le pays est ruiné, la population est ruinée, les services publiques ne fonctionnent plus que très partiellement : santé, eau, électricité, justice (déménagée), ….

Mais telle une barque lourdement chargée, le système Guelleh avance encore sur son erre, même si le moteur est tellement défaillant, qu’il ne l’entraîne déjà plus.

Il va bientôt stopper. Nous serions bien surpris, même si Guelleh a des encore des ressources dans le domaine des diableries, que la situation s’éternise. Pour la simple raison, c’est que le Peuple, pourtant patient au-delà du raisonable, commence à s’ébranler et le mouvement devrait s’amplifier.

Alors, nous devrons nous pencher sur le problème du remboursement des sommes ahurissantes qui ont été prélevées illégalement par le couple « Le Chamelier », comme vous dites.

Tout l’immobilier construit à Djibouti est récupérable et aura une valeur marchande : Haramous, le Day et les parts dans des sociétés, des immeubles, etc…

En revanche, nous devrons obtenir la coopération des banques pour savoir où l’argent liquide a été transféré : France, Angleterre, Afrique du Sud, … ? et probablement exiger une intervention de la communauté internationale pour faire geler les avoirs du dictateur et de tous ses proches avant évaporation.

Ensuite, l’argent étant soit récupéré soit gelé au pire, il faudra se pencher sur la responsabilité pénale de ces « horribles gens », qui nous ont spollié ouvertement, asservi, torturé, violé, tué et qui au final, comme remerciement, se moquent ouvertement de nous les populations djiboutiennes.

Chacun doit rejoindre son poste et penser à ce qu’il devra faire pour contribuer à la récupération de l’argent et pour apporter son témoignage des crimes dont il a été victime ou témoin..